Fiche Disque
Musique
ALBUM 2004
Diby
Genre : Album
Date de sortie : 16 Mars 2004
Français
Après Yankaw (1997) et Yaala (2000), voici Diby, le troisième album de Nahawa Doumbia produit par Philippe Conrath pour Cobalt. 2004 marque aussi le retour sur les scènes françaises de la diva du Wassoulou, qui se produira cet été à l’abbaye de Royaumont dans une création avec les frères Chemirani, et sera l’un des points forts du festival Africolor en décembre …
(à suivre)
Nahawa Doumbia vit depuis son enfance à Bougouni, le chef-lieu du Wassoulou, à 150 kilomètres au sud de Bamako. Bien qu’elle n’appartienne pas à la caste des griots – qui ont été éduqués pour chanter en apprenant les chants traditionnels dès leur plus jeune âge – mais à celle des forgerons, Nahawa a pourtant décidé, contre l’avis de son père et de toute sa famille, de se lancer dans la chanson. Depuis ses débuts dans les années 70, elle a été adoptée par le public malien qui la vénère comme une des très rares artistes du pays puisant son inspiration dans sa propre expérience de la vie. Composant et écrivant toutes ses chansons, elle est hantée par l’événement qui l’a marquée à jamais : sa mère est morte à sa naissance et elle n’a jamais vu ne serait-ce qu’une seule photo d’elle. Aujourd’hui encore, ses textes évoquent souvent la mort et dégagent une forte émotion. Cette blessure jamais refermée en est la cause, et quand elle suit les évolutions des cordes des instruments traditionnels qui l’accompagnent (n’goni ou kamale n’goni), Nahawa Doumbia montre une vie intérieure intense qui met les nerfs de ses compatriotes à vif.
C’est à Paris qu’elle est venue enregistrer « Diby » en juillet 2003, avec un groupe dirigé par Jean-Philippe Rykiel au clavier et Moriba Koïta au n’goni. Les deux compères ont rassemblé autour d’eux les meilleurs musiciens mandingues de la capitale, capables de tisser la trame de ses mélodies et d’emmener Nahawa’l’écorchée’ au plus haut de son art.
Nahawa Doumbia chant,
Jean-Philippe Rykiel claviers,
Moriba Koïta n’goni,
Harouna Sidibé kamale n’goni,
Djeli Moussa Kouyaté guitare,
Eric Vinceno basse,
Lansiné Kouyaté balafon,
Yéyé Kanté djembé,
Salif Sissoko doumdoum,
N’Gou Bagayoko karignan, chœur,
Ramata Doussou et Abdoulaye’Koutiala’ Diabaté chœurs.
(à suivre)
Nahawa Doumbia vit depuis son enfance à Bougouni, le chef-lieu du Wassoulou, à 150 kilomètres au sud de Bamako. Bien qu’elle n’appartienne pas à la caste des griots – qui ont été éduqués pour chanter en apprenant les chants traditionnels dès leur plus jeune âge – mais à celle des forgerons, Nahawa a pourtant décidé, contre l’avis de son père et de toute sa famille, de se lancer dans la chanson. Depuis ses débuts dans les années 70, elle a été adoptée par le public malien qui la vénère comme une des très rares artistes du pays puisant son inspiration dans sa propre expérience de la vie. Composant et écrivant toutes ses chansons, elle est hantée par l’événement qui l’a marquée à jamais : sa mère est morte à sa naissance et elle n’a jamais vu ne serait-ce qu’une seule photo d’elle. Aujourd’hui encore, ses textes évoquent souvent la mort et dégagent une forte émotion. Cette blessure jamais refermée en est la cause, et quand elle suit les évolutions des cordes des instruments traditionnels qui l’accompagnent (n’goni ou kamale n’goni), Nahawa Doumbia montre une vie intérieure intense qui met les nerfs de ses compatriotes à vif.
C’est à Paris qu’elle est venue enregistrer « Diby » en juillet 2003, avec un groupe dirigé par Jean-Philippe Rykiel au clavier et Moriba Koïta au n’goni. Les deux compères ont rassemblé autour d’eux les meilleurs musiciens mandingues de la capitale, capables de tisser la trame de ses mélodies et d’emmener Nahawa’l’écorchée’ au plus haut de son art.
Nahawa Doumbia chant,
Jean-Philippe Rykiel claviers,
Moriba Koïta n’goni,
Harouna Sidibé kamale n’goni,
Djeli Moussa Kouyaté guitare,
Eric Vinceno basse,
Lansiné Kouyaté balafon,
Yéyé Kanté djembé,
Salif Sissoko doumdoum,
N’Gou Bagayoko karignan, chœur,
Ramata Doussou et Abdoulaye’Koutiala’ Diabaté chœurs.
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