Fiche Disque
Musique
ALBUM 2005
Penn Ar Bled
Rachèle Magloire
Genre : Album
Date de sortie : 26 Septembre 2005
Français
« Autrui en tant qu’autrui, n’est pas seulement un alter ego, il est ce que moi je ne suis pas » Emmanuel Levinas
Confrontations, croissements, rencontres, surprises… Le voyage de Mugar continue avec gourmandise et clairvoyance.
Gourmandise pour les rythmes qui embrasent les mélodies. Gourmandise pour ce festin d’instruments qui se sentent bien dans un même voyage.
Clairvoyance car, sous leurs très beaux accents, les musiciens du groupe ne sont pas dupes. La musique ne résoud pas tout. Mais faire vivre des musiquES aux langues différentes oblige à se connaître et à se reconnaître.
À l’écoute de Mugar, on peut être perplexe. D’où viennent-ils ? Qui sont-ils ? Leur musique se déroule, syncopée, belle, flatteuse. Parfois elle se fait grave, comme pour nous dire que les rencontres entre les peuples ne sont pas toujours faites dans l’allégresse Puis le groove renaît, sourd lancinant. Alors résonnent tous les territoires de l’Afrique. Et quand le banjo se mêle de ces histoires de peuples, puis la flûte, le violon à d’autres instruments riches des épopées celtes. On comprend que les membres de Mugar ont une vraie préoccupation : se rencontrer, se comprendre, et écrire ensemble des pages de l’histoire de la musique des tribus qui forment l’humanité.
Cette recherche semble être la ligne que suivent les musiciens de Mugar, personnages aguerris à toutes les confrontations.
Au travers de compositions traditionnelles, de créations, de mixités limpides, chacun trouve sa place, amène sa culture, son lyrisme, sa force. Et soudain, sereinement, comme un vent du désert les voix viennent rappeler que la musique est fête mais que certains des porteurs de mélodies viennent de peuples pour qui, encore aujourd’hui, chaque jour se gagne durement. Malgré cette forme d’allégresse, les musiciens de Mugar ne sont pas que de doux rêveurs. Ils savent bien d’où il viennent. Et leur vie à chacun permet ces rencontres évidentes.
La bande peut sembler hétéroclite mais la cohésion est totale.
Les musiciens on compris une chose fondamentale : de l’écoute et de la compréhension de l’autre ne peut qu’apparaître le beau.
Philippe Krümm
(Tempo Maker / Sterne / Sony BMG)
Confrontations, croissements, rencontres, surprises… Le voyage de Mugar continue avec gourmandise et clairvoyance.
Gourmandise pour les rythmes qui embrasent les mélodies. Gourmandise pour ce festin d’instruments qui se sentent bien dans un même voyage.
Clairvoyance car, sous leurs très beaux accents, les musiciens du groupe ne sont pas dupes. La musique ne résoud pas tout. Mais faire vivre des musiquES aux langues différentes oblige à se connaître et à se reconnaître.
À l’écoute de Mugar, on peut être perplexe. D’où viennent-ils ? Qui sont-ils ? Leur musique se déroule, syncopée, belle, flatteuse. Parfois elle se fait grave, comme pour nous dire que les rencontres entre les peuples ne sont pas toujours faites dans l’allégresse Puis le groove renaît, sourd lancinant. Alors résonnent tous les territoires de l’Afrique. Et quand le banjo se mêle de ces histoires de peuples, puis la flûte, le violon à d’autres instruments riches des épopées celtes. On comprend que les membres de Mugar ont une vraie préoccupation : se rencontrer, se comprendre, et écrire ensemble des pages de l’histoire de la musique des tribus qui forment l’humanité.
Cette recherche semble être la ligne que suivent les musiciens de Mugar, personnages aguerris à toutes les confrontations.
Au travers de compositions traditionnelles, de créations, de mixités limpides, chacun trouve sa place, amène sa culture, son lyrisme, sa force. Et soudain, sereinement, comme un vent du désert les voix viennent rappeler que la musique est fête mais que certains des porteurs de mélodies viennent de peuples pour qui, encore aujourd’hui, chaque jour se gagne durement. Malgré cette forme d’allégresse, les musiciens de Mugar ne sont pas que de doux rêveurs. Ils savent bien d’où il viennent. Et leur vie à chacun permet ces rencontres évidentes.
La bande peut sembler hétéroclite mais la cohésion est totale.
Les musiciens on compris une chose fondamentale : de l’écoute et de la compréhension de l’autre ne peut qu’apparaître le beau.
Philippe Krümm
(Tempo Maker / Sterne / Sony BMG)
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