L’instruction, de Peter Weiss
par les Ateliers Urwintore et la Compagnie Paf le Chien
Représentation
du 17 au 27 Janvier 2007
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Théâtre
Théâtre des Bouffes du Nord – 37 bis, boulevard de la Chapelle, 75010 Paris –
à 21h00
matinées les samedis et le dimanche 21 janvier à 15h30
relâche le lundi
Français
Conception et mise en scène : Dorcy Rugamba et Isabelle Gyselinx
Espace scénique et costumes : Fabienne Damiean
Lumière : Manu Deck
Régisseur général : Steve Rukongi
Avec Léon Athanase Mandali, Lyliane Matabishi, Samuel Muteba, Kenny Nkundwa, Thomas Nyarwaya, Olivier Rangira, Aimable Twarhir
Peter Weiss, né en Allemagne le 8 novembre 1916, fuit le régime hitlérien avec ses parents et émigre, en 1934, dans une petite ville proche de Londres. Sa famille s’établit ensuite à Prague où il fait des études d’art. En 1939 il part pour la Suède et devient citoyen suédois en 1946. Il enseigne la peinture à l’université populaire de Stockholm. De 1952 à 1955 il réalise une série de films expérimentaux et en 1960, il publie un « microroman », L’Ombre du corps du cocher, suivi de Adieu aux parents en 1961 et de Point de fuite en1962. La reconnaissance internationale vient avec sa première grande pièce : La Persécution et l’assassinat de Jean-Paul Marat représentés par le groupe théâtral de l’hospice de Charenton sous la direction de Monsieur de Sade (1964), plus connue sous le titre de Marat/Sade, montée par Peter Brook à Londres et à New York –
L’Instruction (1965) est un oratorio en onze chants. Écrite à partir des notes prises au procès des responsables du camp d’extermination d’Auschwitz – à Francfort en 1964 – et de la transcription des témoignages des rescapés des camps et des débats, cette œuvre fait de lui l’initiateur du théâtre documentaire. « Plus le document est insoutenable, et plus il est indispensable de parvenir à une vue d’ensemble, à une synthèse. Le théâtre documentaire affirme que la réalité, quelle que soit l’absurdité dont elle se masque elle-même, peut s’expliquer dans le moindre détail. »
En adaptant L’Instruction pour des comédiens rwandais Dorcy Rugamba et Isabelle Gyselinx proposent une version plus que jamais actuelle. Une version qui peut nous atteindre aujourd’hui comme au lendemain du procès d’Auschwitz, quand le monde entier découvrait, abasourdi, jusqu’où pouvait aller la haine d’autrui.
Espace scénique et costumes : Fabienne Damiean
Lumière : Manu Deck
Régisseur général : Steve Rukongi
Avec Léon Athanase Mandali, Lyliane Matabishi, Samuel Muteba, Kenny Nkundwa, Thomas Nyarwaya, Olivier Rangira, Aimable Twarhir
Peter Weiss, né en Allemagne le 8 novembre 1916, fuit le régime hitlérien avec ses parents et émigre, en 1934, dans une petite ville proche de Londres. Sa famille s’établit ensuite à Prague où il fait des études d’art. En 1939 il part pour la Suède et devient citoyen suédois en 1946. Il enseigne la peinture à l’université populaire de Stockholm. De 1952 à 1955 il réalise une série de films expérimentaux et en 1960, il publie un « microroman », L’Ombre du corps du cocher, suivi de Adieu aux parents en 1961 et de Point de fuite en1962. La reconnaissance internationale vient avec sa première grande pièce : La Persécution et l’assassinat de Jean-Paul Marat représentés par le groupe théâtral de l’hospice de Charenton sous la direction de Monsieur de Sade (1964), plus connue sous le titre de Marat/Sade, montée par Peter Brook à Londres et à New York –
L’Instruction (1965) est un oratorio en onze chants. Écrite à partir des notes prises au procès des responsables du camp d’extermination d’Auschwitz – à Francfort en 1964 – et de la transcription des témoignages des rescapés des camps et des débats, cette œuvre fait de lui l’initiateur du théâtre documentaire. « Plus le document est insoutenable, et plus il est indispensable de parvenir à une vue d’ensemble, à une synthèse. Le théâtre documentaire affirme que la réalité, quelle que soit l’absurdité dont elle se masque elle-même, peut s’expliquer dans le moindre détail. »
En adaptant L’Instruction pour des comédiens rwandais Dorcy Rugamba et Isabelle Gyselinx proposent une version plus que jamais actuelle. Une version qui peut nous atteindre aujourd’hui comme au lendemain du procès d’Auschwitz, quand le monde entier découvrait, abasourdi, jusqu’où pouvait aller la haine d’autrui.
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