Événements

Porte 2b, Porte bénin/bordeaux
exposition / chant / chorégraphie / événement

Français

Du mercredi 2 au samedi 19 mai
Exposition de Patrick Tchaou – Entrée libre
Patrick Tchaou est né à Savalou au Bénin, il vit à Bordeaux en France depuis 20 ans.
Peintre, styliste de mode, portraitiste, il peint également sur commande, des thèmes et des fresques. L’artiste nous explique son parcours assez singulier où l’amour pour sa peinture et sa rage de passer des messages à travers ses tableaux sont son fil conducteur depuis l’âge de dix ans. Il peut tout y avoir ou à voir derrière un masque : son essence, son âme, sa vérité. Dans ses toiles, il retransmet toute la valeur culturelle de ses origines en choisissant les masques pour donner une autre vie, dans un contexte plus contemporain.

Du mercredi 2 au vendredi 4 mai à 20h30
Chant chorégraphique de et par Perrine Fifadji
Awada Kpé Kpé (Chrysalide) en langue Fon du Bénin
« Si un mot doit qualifier sa démarche et sa proposition artistique, ce serait sans nul doute LA METAMORPHOSE.
D’une voix qui nous vient d’Afrique, originale, puissante et inclassable, entre griot et gospel, Perrine Fifadji traverse les continents avec la plus grande aisance.
Elle est née chenille, elle est devenue papillon.
Par Awada Kpè Kpè, spectacle de chant chorégraphique, Perrine Fifadji nous accompagne dans un univers de rencontres des cultures et des techniques (musiciens et instruments atypiques sont ses compagnons de route : Guitare, Sitar, Flûte, Gopichan) à travers sa double expérience de chanteuse et de danseuse.
Quand le corps chante et la voix danse, émotion, joie et générosité nous emportent dans ce voyage vers des territoires à découvrir ». N. Sénou

Awada Kpè Kpè évoque la résonance de deux cultures dans une voix et trois corps, un voyage sur des terres intérieures et extérieures, une mélodie du monde. Awada Kpè Kpè, c’est l’Afrique et l’Occident en moi, c’est célébrer l’Ici et l’Ailleurs, la métamorphose dans la rencontre à l’autre… » Perrine Fifadji.

Musiciens : Emmanuel Arné et Francis Passicos
Emmanuel Arné est guitariste. Après avoir participé à la fondation de l’Ermites social club et du groupe Niankatan, il joue actuellement dans The Transmeters et le collectif Aspo.
Francis Passicos est saxophoniste de formation, et a découvert la musique Indienne lors d’un voyage autour du Monde en 1997. Il décide alors de s’initier au Sitar Indien, puis de poursuivre son apprentissage en travaillant la flûte, l’harmonium, et les bols tibétains … ce qui fait de lui aujourd’hui un musicien multi instrumentiste.

Le mercredi 9, vendredi 11 mai, samedi 12 à 20h30
Danse : Solo en création de Norbert Sénou.
On est où là ?
Engagement de tout un être
« J’engage mon corps dans la danse et lui fait raconter avec force et simplicité une histoire. Celle de cet homme digne et déterminé qui traverse le temps et l’espace. »
Norbert Sènou interroge dans cette pièce l’africain de la diaspora jouissant d’une imprégnation par deux cultures. Il en détourne certains symboles avec tendresse, violence ou humour et nous renvoie à la question de l’identité sans cesse réinventée.
Avancer coûte que coûte. »

Chorégraphie et interprétation: Norbert Sènou
Assistante à la chorégraphie : Caroline Fabre
Collaboration artistique (dramaturgie, scénographie) : Koffi Kôkô, Guy Lenoir
Ce spectacle a été donné en avant-première au Centre Culturel Français de Cotonou dans le cadre du Festival International du Spectacle Solo de Cotonou le 1er/12/06.

La nuit du 10 mai
Evènement – Gratuit
18h, déambulation dans les rues de Bordeaux des masques Gélédé et Zangbeto de la troupe de ballets et de théâtre Les Super-Anges : Grand Théâtre, rue Ste Catherine, crs Victor Hugo
19h, Musée d’Aquitaine, danses des masques
21h, Porte2a : soirée performances avec les artistes partenaires et la participation de Koffi Koko, danseur béninois, interprète et adaptateur de danses rituelles issues du Vaudou.

Lundi 14 mai à 19h
Rencontre-débat : « Le Bénin en créations » animé par Jean-Norbert Vignondé, du groupe de recherche du CELFA, en présence des artistes.

Mardi 15 mai à 20h30
Danse : Solo de Vincent Harisdo
Shango, ce putain de dieu
D’après l’adaptation de l’œuvre de Manuel Zapata Olivella et du texte « Le corps de la mémoire » de Mohammed Kacimi, plasticien et poète marocain.
En créant pour lui-même Chango, El Gran Putas, Harisdo pose la question :
« Que sait-on de la mémoire, de l’arbitraire, de la blessure et de la réconciliation ? » Et sa danse, entre violence et douceur, sensualité et intimité, semble, pour cette création, incarner un peu plus cette question.
L’identité et la mémoire nourrissent sa recherche, rien d’étonnant, tant il revendique
une double appartenance culturelle, et réitère sans cesse la question du « territoire
intérieur », des frontières et des limites.
Harisdo a choisi de s’investir dans une recherche autour des danses rituelles pour en
proposer une lecture contemporaine. La matière de sa danse s’affirme désormais dans des thèmes récurrents : la souffrance, le sacrifice, le lien et la métamorphose.
Distribution : Chorégraphie et danseur : Vincent Harisdo
Musique live : Mattéo Cigna, Luc Aho, Luca Spena, Rémy Aguidissou
Bande sonnore: Michel Serres, Jean Marc Bini. Mise en scène : Flora Théfaine
Scénographie : Flora Théfaine, Vincent Harisdo – Lumière Lionel Mahé

Mercredi 16 mai à 20h30
Secret de Oshun – Création de V. Harisdo avec Les Super-Anges
A Porte2a/Spectacles : Tarif unique 5 euros
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