Événements

Ecrans Noirs 2006
Festival du Cinéma Africain et Francophone

Français

Lieux et dates de déroulement :

Yaoundé (Cameroun) : du 29 juin au 07 juillet
Douala (Cameroun) : du 02 au 07 juillet
Libreville (Gabon) : du 05 au 11 juillet
Bangui (RCA) : du 22 au 29 juin

Salles :
Yaoundé
· Cinéma ABBIA
· CCF de Yaoundé


Douala
· Cinéma le WOURI
· CCF de Douala

Libreville
· CCF de Libreville
· Cinéma le Gabon

Bangui
· Cinéma le Club
· Alliance Française


ECRANS NOIRS 2006 : Le rapport

Le festival Ecrans Noirs, créé par l’Association Ecrans Noirs
a célébré du 27 mai au 04 juin son 10ème anniversaire. Ce festival Basé en Afrique Centrale a été depuis sa création un
véritable outil de promotion et de diffusion du cinéma africain et accessoirement du cinéma francophone non africain en Afrique Centrale et aide au développement de la production et des métiers du cinéma dans la sous région à travers des sessions de formation, des ateliers et des colloques.

La 10ème édition qui fait l’objet du présent rapport a été une édition sans précédent et a permis de continuer de donner à voir des films de bonne facture au public et de promouvoir une culture cinématographique dans une région ou le cinéma se bat pour ne pas être réduit à néant. Elle a permis également des rencontres entre les réalisateurs, les comédiens, les professionnels du 7ème Art et le public de plus en plus demandeur de ce genre de contact.

Le festival a donné aussi l’occasion de monter des séminaires et des ateliers de formation pour permettre aux journalistes (séminaires pour les critiques de cinéma) aux scénaristes, aux autres professionnels et aux amateurs de cinéma, de s’initier à la matière ou de parfaire leurs connaissances professionnelles.

La grande mobilisation festivalière de toute la région en général et de la ville de Yaoundé en particulier, le changement du site du village du festival, la diversification des lieux de projection et la mise en place d’un planning de communication dès le mois de mars 2006, le soutien de tous les partenaires étrangers et sponsors locaux, rehaussé par le soutien de l’Etat camerounais, ont permis d’en faire l’événement culturel le plus médiatisé et le plus couru de l’année au Cameroun.

Les invités du festival
Etaient présents aux Ecrans Noirs 2006 :

Réalisateurs :

Gaston Kaboré – Burkina Faso
Ecran d’honneur de l’édition Ecrans Noirs 2005, Il a animé
aux cotés d’autres professionnels du cinéma et de littérature
le colloque qui avait pour thème : » Ecrans Noirs, noirs à l’écran, un regard sur le cinéma africain face aux défis de la mondialisation « .
Thierry Michel – Belgique
Réalisateur de  » Mobutu, roi du Zaïre  » film documentaire à grand succès dans la sous-région, il est venu présenter son dernier film  » Congo River  » au public
William Mbaye – Sénégal
Le réalisateur sénégalais a présenté son film  » Xalima la plume  » au public de Yaoundé et a également participé au colloque en intervenant sur le volet  » Le cinéma africain et l’héritage colonial « .
Camille Mouyeke – Congo Brazzaville
Il a présenté son film  » Voyage à Ouaga  » programmé dans le cadre d’une rétrospective de films diffusés lors des éditions précédentes
Denis Chouinard– Québec
Venu présenter son tout nouveau film  » Délivrez-moi  » au public ainsi que son tout premier film  » clandestins « , programmé pour la première fois au festival Ecrans Noirs en 1998.
Mak Kusare – Nigéria
Le cinéma Nigérian est présent au festival depuis trois ans et le réalisateur est venu présenter au public son dernier film  » Ninety Degrees « .
Henri Joseph Koumba – Gabon
Venu présenter dans le cadre de la rétrospective son film  » Les couilles de l’éléphant  » et participer à la réunion des cinéastes d’Afrique Centrale.
Yvan Lemoine – Belgique
Venu présenter son dernier film  » Vendredi un autre jour  » au public.
Pierre Javaux – France
Première participation au festival Ecrans Noirs, le réalisateur français et venu présenter son dernier film  » Les enfants du pays  » en compagnie du comédien principal Wiliam Nadylam.
Monique Phoba – Bénin
Première participation également au festival Ecrans Noirs, La réalisatrice a présenté son film  » Sorcière la vie « .
Teddy Mattera – Afrique du Sud
L’Afrique du Sud présentait cette année 3 film dont  » Max and mona  » que le réalisateur est venu présenter au public.
Mama Keita – Guinée
Venu présenter dans le cadre de la rétrospective son film  » le fleuve « 
Florence Ayisi – Cameroun
Son film  » Sisters ins law  » co-réalisé avec l’anglaise Kim Longinotto était le film de clôture.
Fred Amata – Cameroun
Il a fait le déplacement du Cameroun anglophone pour présenter son film  » Before de Sunrise  » au public
Bertrand Désiré Nohotio – Cameroun
Jeune réalisateur basé à Douala, il est venu présenter son film  » ultime résolution  » sorti en janvier 2006.
Axel Valère Patoudem – Cameroun
Venu présenter son film  » Le rêve brisé « 

Comédiens :

Philippe Mory – Gabon
Ecran d’honneur du festival Ecrans Noirs 2006, le célèbre comédien qui a interprété son premier grand rôle en 1959 a fêté ses 50 ans de carrière cette année. Présent dans de nombreux films africains dont  » Les couilles de l’éléphant « ,  » On n’enterre pas le dimanche « ,  » La cage  » programmés au cours de cette édition.
Nadège Beausson Diagne – France-Mali
Présente dans plusieurs films présentés au festival,
la comédienne dont la popularité est de plus en plus grande
auprès du public camerounais a en plus de sa participation
au débat sur la place des noirs dans le cinéma, présenté
la soirée de clôture du festival.
William Nadylam – Cameroun-France
Venu présenter le film  » Les enfants du pays « ,
le comédien a présenté en duo avec Nadège
Beausson Diagne la soirée de clôture.
Sola Asedeko – Nigéria
Venue présenter le film  » Abeni  » de Tunde Kelani
dont elle est la comédienne principale.
Alimata Ouedraogo – Burkina Faso
Populaire au Cameroun grâce au film
 » Sofia  » de Boubacar Diallo présenté
l’année dernière, la comédienne est
venue présenter le dernier film du
réalisateur,  » L’or des Youngas « 
Vera Ngassa – Cameroun
Béatrice Ntuba – Cameroun
Gérard Abessolo – Gabon

Producteurs :

Charles Mensah – Gabon
Pascal Judelewics – France

Festivals partenaires présents :


Baba Hama – Fespaco – Ouagadougou
André Ceuterick – Festival de Mons –
Belgique


Institutionnels :


Dorine Rurashitse – Responsable Cinéma – Asbl Africalia
Denise Epote Durand – Directrice TV5 MONDE – Afrique
François Belorgey – Chef du bureau de la Coopération cinématographique – Ministère Français des Affaires Etrangères.
Mpho Monama – Manager Markets & Festivals – NFVF (National Film an Vidéo Foundation) Afrique du Sud
Anne Laure Folley – Unesco

Autres invités :


Gaston Kelman – Ecrivain
Ismaël Ouedraogo – IRIS de Ouagadougou
Michel Saba – IRIS de Ouagadougou

Médias étrangers :

Yuan Gomez – Journaliste RFI
Amobe Mevegue – Journaliste RFI
Dalila Berritane – Journaliste RFI
Pauline Driard – Journaliste RFI
Sylvie Sainte Beuve – TV5 MONDE
Emmanuelle Pontié – Journaliste Afrique Magazine
Marie Roger Biloa – Africa International
Thierry Hot – BBC

Les films programmés

Films Long métrages en 1ère diffusion

– Kato Kato de Idrissa Ouedraogo (Burkina Faso)
– Congo River de Thierry Michel (Belgique)
– Tsotsi de Gavin Hood (Afrique du Sud)
– Les enfants du pays de Pierre Javaux (France)
– Les oiseaux du ciel de Eliane de Latour (France)
– Before the Sunrise de Fred Amata (Cameroun)
– Le goût des jeunes filles de John l’Ecuyer (Québec)
– L’or des Younga de Boubacar Diallo (Burkina Faso)
– The Flyer de Revel Fox (afrique du Sud)
– Abeni de Tunde Kelani (Nigéria)
– Claws of the lions de Francis Onwochei (Nigéria)
– Ultime résolution de Désiré Nohotion’Cameroun)
– Sorcière la vie de Monique Phoba (Bénin)
– Felix Moumié de Franck Garbely (Suisse)
– Max and Mona de Teddy Mattera (Afrique du Sud)
– La déchirure de Alphonse Beni (Cameroun)
– Les saignantes de Jean Pierre Bekolo (Cameroun)
– L’enfant des frères d’Ardenne (Belgique)
– Yesterday de Nidash Singh (Afrique du Sud)
– Ninety degrees de Mak Kusare (Nigéria)
– Jack Paradise de Gilles Noël (Québec)
– Daniel et les Superdogs de André Melançon (Québec)
– Xalima la plume de William Mbaye (Sénégal)
– Sisters in law de Florence Ayisi et K. Longinotto (Cam. Angl.)
– Délivrez-moi de Denis Chouinard (Québec)
– Le rêve brisé de Axel Valère Patoudem (Cameroun)
– Maurice Richard de Claude Gagnon (Québec)
– Le Logone un trésor en péril de M. Bandiram (Cameroun)
– Vendredi un autre jour de Yvan Lemoine (Belgique)

Rétrospectives

– Chocolat de Claire Denis (France)
– Moi et mon blanc de Pierre Yaméogo
(Burkina Faso)
– Le Fleuve de Mama Keita (Guinée)
– Les couilles de l’éléphant de Henri Joseph
Koumba (Gabon)
– Le meilleur et le pire de Bassek ba Kobhio
(Cameroun)
– S’en fout la mort de Claire Denis
(France)
– Voyage à Ouaga de Camille Mouyeke
– Man no Run de Claire Denis (France)
– On n’enterre pas le dimanche de Philippe
Mory (Gabon)
– Clandestins de Denis Chouinard (Québec)


Les lieux de projection


Les films ont été programmés dans les salles
suivantes :

· Le Palais des Congrès
· Le Cinéma Abbia
· Le Centre Culturel Français de Yaoundé
· L’Amphi 500 de l’Université de SOA
· L’Amphi 700 de l’Université de NGOA EKELLE
· La salle d’animation de Nkomkana (Yaoundé II)
· Institut Goethe

a) Le Palais des Congrès

Salle de plus de 1500 places, le Palais des Congrès de Yaoundé a permis d’offrir au public de Yaoundé une montée des marches sur tapis rouge pour les soirées d’ouverture et de clôture du festival.
La cérémonie d’ouverture présentée par le duo Jocelyn Nankam et Aretha Louise Mbango a connu une grande affluence avec près de 1400 invités. La soirée de clôture présentée par les comédiens Nadège Beausson Diagne et William Nadylam a connu également un franc succès.

b) Le Cinéma ABBIA

La décentralisation des lieux de projection a desservi la salle du Cinéma Abbia qui du haut de ses 1200 places n’a pas pu attirer un public sans cesse excentré. Unique salle désormais ayant un projecteur 35mm, le cinéma Abbia connaît en général un grave problème d’affluence du fait d’un mauvais entretien et surtout, à cause de la piraterie qui frappe surtout les grandes sorties de films américains. 4 séances y étaient organisées par jour.

c) Le CCF de Yaoundé

Le Centre Culturel Français, avec sa salle de 280 places, a programmé également des films, à raison de 4 séances par jour.

d) Les Amphis de SOA et NGOA EKELLE

Véritable expérience concluante depuis deux ans, les amphis de SOA et de NGOA EKELE ont permis au public estudiantin de participer au festival à raison de 2 projections de films par jour. Cette expérience qui a connu le plus d’affluence au niveau des entrées nous a permis de constater la nécessité d’aller vers le public car il a de plus en plus du mal à accéder aux salles classiques situées en plein centre ville.

e) La salle d’Animation de Nkomkana

Salle appartenant à la mairie de Yaoundé II, des films y ont été diffusés gratuitement en partenariat avec la Mairie afin de permettre au public de ce quartier qui est l’un des plus défavorisés de la ville, avec un taux d’alphabétisation des plus bas de participer au festival.


F) L’Institut Goethe

Le Centre Culturel Allemand qui s’impliquait pour la première fois dans la diffusion des films pendant le festival accueillait deux projections par jour du lundi 29 mai au vendredi 2 juin à 15 heures et 17 heures. L’entrée était également gratuite.



Les opérations spéciales



I- La soirée d’ouverture

La soirée d’ouverture a eu lieu le 27 mai à partir de 20h à la grande salle du Palais des Congrès de la ville de Yaoundé, salle de 1500 places. Elle a connu une grande affluence du public grâce notamment à son côté solennel (montée des marches, cérémonies d’ouverture organisées avant la projection du film).

La cérémonie s’est déroulée en présence des réalisateurs, comédiens et autres professionnels du cinéma invités, mais aussi des partenaires et sponsors de la manifestation. Le film d’ouverture était  » TSOTSI » du réalisateur sud africain Gavin Hood. Un dîner a été offert aux partenaires et aux invités à la sortie du film.

La formation


I- Le Colloque
Ecrans noirs, noirs a l’écran. Un regard sur le cinéma africain face aux défis de la mondialisation
Le cinéma – c’est un euphémisme de le dire – peut être un facteur de développement économique et social. En effet, il est support de plusieurs métiers et il est caméra que l’on promène sur la société pour en détecter les travers et aider à son développement. Le cinéma africain est jeune. C’est aussi un héritage de la colonisation. Dans quel état se trouve-t-il aujourd’hui ? Est-il désormais autonome ou continue-t-il à être tributaire des anciennes puissances tutélaires ? Quelles seraient les conséquences de ce tutorat anachronique ? Peut-il s’inspirer du cinéma noir américain pour participer à l’évolution de la problématique raciale dont il est indéniable qu’elle influence encore le comportement des Africains dans leurs rapports avec les Occidentaux ?
Sous la coordination de Gaston Kelman, le colloque s’est tenu au village du festival
Du lundi 29 mai au mardi 30 mai.

Les Intervenants :
– Gaston Kaboré
Sur  » L’évolution du cinéma africain, des origines à nos jours « 
– Willyam Mbaye
Sur  » Le cinéma africain et l’héritage colonial « 
– Gaston Kelman
Sur  » Le rôle du cinéma dans l’évolution de la problématique noire aux USA des années 60 à nos jours « 
– William Nadylam
Sur  » La place des acteurs et autres professionnels noirs africains du cinéma sur la scène internationale « 
– Pascal Judelewics
Sur  » Quelles perspectives pour le cinéma africain ? « 

II- La réunion des exploitants de vidéo – clubs

Vers la création d’un réseau

Longtemps tenu pour responsable du déclin du cinéma au Cameroun, ce qui ici est appelé vidéo-club mas qui en réalité est une officine plus ou moins salubre où sont exploités des films de tous genres à la condition qu’ils soient populaires et attirent le public des quartiers,  » le vidéo club  » a été l’objet de toutes les condamnations et a subi de la part de l’Etat une lutte aussi constante qu’infructueuse. Les salles de cinéma ayant pour la plupart fermées, le vidéo club reste aujourd’hui, malgré les vicissitudes et un statut incertain, le seul interlocuteur qui répond encore à la demande du public en films. Il se pose donc de facto comme un acteur avec lequel il faut compter dans la dynamique actuelle de revitalisation de l’activité cinématographique au Cameroun et en Afrique centrale, principal cheval de bataille des Ecrans Noirs. C’est dans cette situation paradoxale mais fort prometteuse qui place le vidéo club entre le pilori(sur le plan juridique) et le podium (sur le plan pratique et dans une optique volontariste) que nous organisons la réunion des gérants des vidéo clubs les plus fréquentés de Yaoundé, avec l’ambition de favoriser la création d’un réseau national qui pourrait permettre à ces hommes d’affaires de mettre dans leur business un peu de morale et surtout une bonne dose de respect du droit des auteurs.
La réunion a été coordonnée par Monsieur Seuna et Monsieur Essama et s’est déroulée au village du festival. Une vingtaine d’exploitants de vidéo clubs dont 6 venant de Douala ont participé à la réunion.

Le programme : du 1er au 03 juin

– Exposé 1 : L’Etat, la législation camerounaise et le vidéo club (Seuna)
– Exposé 2 : Grandeurs et misères d’une profession
– Exposé 3 : Les vidéo clubs et les droits d’auteurs (Président de la SCAAP)
– Exposé 4 : Vidéo club : fausse solution ? (Frédéric Massin)
– Exposé 5 : La voie du futur ? (Idrissa Ouedraogo)
– Exposé 6 : Et si on organisait la profession ? (Essama)
– Travail pratique : Les voies de la légalisation (Seuna –
– Travail pratique 2 : Mise en place du réseau

III- Séminaire de critiques de presse écrite et radio

Au cours des cinq dernières éditions du festival Ecrans Noirs, CINEPRESS (Association des journalistes critiques de cinéma au Cameroun) et Ecrans Noirs ont organisé des séminaires de mise à niveau de critiques de cinéma au Cameroun. Des progrès considérables ont déjà été accomplis. Le séminaire s’est déroulé du 25 mai au 03 juin et s’est principalement focalisé sur la presse écrite et a produit un quotidien pendant la période du festival.

Les intervenants :

Animateurs :
Monsieur Lazare Etoundi et Monsieur François Bingono Bingono
Participants :
– Jacques Bessela Manga (Président par intérim de Cinepress)
– Michel Ahanse
– Roland Alain Biozy
– Rita Diba
– Issac Ekollo
– Dieudonné Essono
– Francis Mbagna
– Yvette Mbogo
– Martial Nguea
– Sobi Mouktar
– Nadège Sielinou

IV- L’atelier sur l’adaptation cinématographique des œuvres littéraires :

Cet Atelier qui a débuté l’année dernière, en partenariat avec l’Association des Ecrivains camerounais, et l’Association des scénaristes camerounais, s’est déroulé du 30 mai au 02 juin.

A l’issue du colloque 2005, une œuvre d’un jeune écrivain camerounais a été retenue pour une scénarisation. Les participants ont travaillé sur le scénario qui est désormais en cours de production par la société de production  » les Films Terre Africaine « 

Les intervenants :

Animateurs :
· Mme Stella Engama (Présidente de l’Association des Ecrivains Camerounais)
· Responsable des scénaristes : M. Bernard Nagmo (Scénariste)
Participants :
Ecrivains : Joseph Fontim – Jean Claude Awono – Calvin Ekena – Florent Djiki – Rosine E. Ndoko
Scénaristes : Simon Pierre Bell – Agnes L. Youngang – Bandiram Bamba – Romuald Itaba – Joyce Njei

b) Couverture médiatique par RFI
L’équipe technique de RFI a couvert l’événement par des émissions en direct et des interviews du haut de leur studio situé au village du festival.

Le village du festival

Installé depuis 2001 derrière le Centre Culturel Français de Yaoundé, le village du festival s’est déplacé pour le Musée National, un cadre agréable et spacieux qui a permis à tous les partenaires d’avoir le loisir de se déployer à volonté et au public de se mouvoir plus librement. C’était le lieu de rencontre par excellence et il a abrité en dehors des projections, la quasi totalité des activités du festival. Le grand succès de village nous oblige dailleurs à y prévoir pour la onzième édition, une salle de cinéma qui sera aménagé à l’intérieur du Musée National.

Le village a abrité :
– Les stands de tous les sponsors
– Les conférences de presse
– Les émissions de RFI en direct
– Les émission d’Ariane Télévision en Direct
– Le salon VIP-PMUC
– Le Colloque
– La Réunion des Exploitants de Vidéo Clubs
– L’Atelier d’adaptation littéraire
– Les concerts de musique
– Le point casting
– Le coin mode
– Le bar
– Le restaurant
– L’espace grillades

La communication

1- Les supports imprimés

A l’occasion de la dixième édition du festival, les supports suivants ont été produits en vue de célébrer de manière exceptionnelle cet événement :

Supports (quantités)
Affiches 40/60 (1500)
Tracts A5/2cl (30 000)
Cartes d’abonnement (1000)
Invitations soirées ouv/clôture (2500)
Invitations pour la semaine (1 500)
Chemises à rabat (500)
Pagne du festival (500)
Programmes (10 000)
Catalogue officiel (2000)
Banderoles (8)
Tee shirts (200)
Casquettes (100)

2- Les télévisions

Les télévisions nationales ont largement contribué à la médiatisation de la manifestation :

La CRTV : Chaîne de télévision d’Etat, a diffusé le spot du festival pendant 2 semaines à raison de 2 passages par jour. Elle a également diffusé le journal du festival et permis aux responsables du festival de participer moyennant un forfait à plusieurs émissions tels que : TAM TAM WEEK END – VENDREDI SHOW – HELLO

Canal 2 International : Chaîne populaire émettant sur tout le territoire, Canal 2 a diffusé le spot pendant 10 jours ainsi que le journal du festival

Ariane TV : Télévision privée basée à Yaoundé, Elle est essentiellement captée Dans le sud et l littoral du pays. Très impliquée dans la médiatisation de l’événement, elle a diffusé les cérémonies d’ouverture et de clôture en direct du Palais des congrès. Elle a également diffusé le spot et le journal du festival ainsi que les conférences de presse et la soirée d’animation au village du festival en direct.
STV : Chaîne de télévision basée à Douala et à grande audience anglophone, elle a couvert l’événement grâce à deux envoyés spéciaux qui ont organisés des reportages en direct du village du festival.

Sur le plan international, TV5 MONDE a couvert l’événement en diffusant le spot et le journal du festival sur ses antennes.

3- Les Radios

Sur le plan national, les radios suivantes ont participé à la promotion de la manifestation :
– Le Poste National (radio officielle d’Etat)
– La FM 94 – Yaoundé
– La FM 105 – Douala
– La radio Lumière
– La radio Venus
– La radio Jeunesse
– La radio Reine
– La radio environnement
– La radio Siantou
– Magic FM
Sur le plan international, Radio France Internationale – RFI a organisé une décentralisation pendant le festival et des journalistes célèbres tels que Juan Gomez, Amobe Mevegue, Dalila Berritatne ainsi que 5 autres ont animés leurs émissions et fait leur reportages en direct du festival.
La BBC à travers son envoyé spécial Thierry Hot a également couvert la manifestation.

4- La Presse

Reportages, interviews, analyses et commentaires (Voir revue de presse) ont permis aux quotidiens, hebdomadaires et tabloïds suivants de promouvoir le festival :

Quotidiens :
– Cameroon Tribune
– Mutations
– Le Messager
– La Nouvelle Expression


Hebdomadaires
– Situations
– La nouvelle presse
– Cameroun Magazine

Magazines :
– Ici les gens du Cameroun
– Afrique Magazine

Les partenaires


Les partenaires institutionnels :

– La Présidence de la République du Cameroun
– Le Ministère de la Culture du Cameroun
– Le Ministère Français des Affaires Etrangères
– Asbl Africalia – Belgique
– L’Agence Intergouvernementale de la Francophonie
– L’Ambassade de France au Cameroun
– Le Centre National de la Cinématographie de France
– La SODEC
– La Communauté Urbaine de la la ville de Yaoundé
– Le Ministère du Tourisme du Cameroun
– National Film and Video Foundation

Les sponsors :

– Le PMUC (Pari Mutuel Urbain Camerounais) – Sponsor officiel
– Orange-Cameroun
– Les Brasseries du Cameroun
– La Caisse nationale de prévoyance Sociale du Cameroun
– Le Comité de Compétitivité
– ARSEL




Les médias :

– Radio France Internationale
– TV5-Monde
– Afrique Magazine
– Mutations
– Ariane Télévision
– Cameroon Tribune
– La CRTV
– Canal 2 International
– Ici les gens du Cameroun
– BBC – Africa
– STV

Les autres partenaires :

– Le Centre Culturel Français de Yaoundé
– L’Institut Goethe
– Le Haut Commissariat d’Afrique du Sud
– Le Djeuga Palace
– Le FIFA de Mons
– Le FESPACO
– Les Films Terre Africaine


L’écran d’honneur
L’écran d’honneur des Ecrans Noirs 2006 est décerné à Philippe Mory (Gabon), célèbre comédien qui a interprété son premier grand rôle en 1959 et qui a fêté ses 50 ans de carrière cette année. Présent dans de nombreux films africains dont  » Les couilles de l’éléphant « ,  » On n’enterre pas le dimanche « ,  » La cage  » programmés au cours de cette édition.
Partager :