Événements

Les Veillées du Ramadan 2007 à la Goutte d’or
Ramadan, mois où les veillées réunissent les habitants autour des anciens, mois de la parole échangée, des chants, de la musique et des histoires contées…

Français

Expositions

Le soufisme au cœur de l’islam
Du 13 septembre au 17 octobre
Le soufisme est une tradition spirituelle née aux origines de l’islam.
Elle est considérée par ses disciples comme étant une voie d’amour et de connaissance. On relève des indices de sa présence, grâce à de multiples écrits témoignages et oeuvres d’art, depuis le Haut Moyen Age, notamment dans tout le Maghreb, le Moyen Orient, l’Espagne et la Sicile, et plus récemment en France ou en Italie.
Depuis quelques décennies, le soufisme s’est révélé au monde occidental à travers des traductions de poèmes, contes et récits contemplatifs, l’évocation de soufis illustres tels Ibn Arabi, Rumi, ou l’émir Abdelkader mais aussi par sa tradition musicale, le sama, ou audition spirituelle.
Cette exposition, proposée par l’Institut du monde arabe, présente les origines de la doctrine soufie, son expression mystique et les moyens de cette quête spirituelle (poésie, musique) tout en mettant l’accent sur les grandes figures, mais aussi les formes populaires du mysticisme et l’attrait qu’il exerce dans des formes « réadaptées » pour le grand public.

Livres de parole Torah, Bible, Coran
Du 13 septembre au 27 octobre
Le judaïsme, le christianisme et l’islam entretiennent avec leurs livres fondateurs des relations marquées par une égale vénération à l’égard de la Parole inspirée. Confiée à des supports fragiles de papyrus, de parchemin ou de papier que l’usure du temps n’épargne pas, transmise au fil des âges par des générations d’acteurs souvent anonymes, scribes, copistes, enlumineurs, commentateurs, traducteurs ou typographes, cette Parole se donne à voir dans l’enclos du Livre.
Cette exposition sur affiches est proposée par la Bibliothèque nationale de France.


Pour ces deux expositions, des livrets d’aide à la visite seront disponibles à l’accueil.

Rencontres et débats
Avec Mahmoud Azab Jeudi 13 septembre à 19h

Sens et pratiques du jeûne en Islam et aileurs…
Le premier jour du mois de Ramadan sera l’occasion de s’arrêter sur cette pratique que l’on retrouve dans la plupart des cultures et qui resurgit aujourd’hui de manière très sensible en Occident. Mahmoud Azab a été professeur de langues sémitiques à l’université d’Al Azhar puis professeur coopérant chargé de l’enseignement bilingue au sein de nombreuses universités africaines (Niger, Tchad.) Il a été nommé en 1996 à Paris comme professeur associé d’arabe classique à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales où il est professeur titulaire d’islamologie depuis 2002.

Rencontres art et spiritualité
Dieu est beau et il aime la beauté (hadith)
Ces rencontres/ateliers se proposent d’être le fil conducteur de la programmation des Veillées du Ramadan à travers cinq rendez-vous autour des principales pratiques artistiques qui, encore au 21e siècle, peuvent se conjuguer avec l’exercice d’une certaine forme de spiritualité.

Musique et spiritualité
Jeudi 20 septembre à 21h30
Avec Abd Al Malik

Cette idée, faussement répandue, de l’opposition entre art et spiritualité ou musique et spiritualité, biaise le regard sur l’islam. En réalité, il n’y a pas contradiction entre le fait d’être un artiste et de pratiquer pleinement sa spiritualité.
Abd Al Malik, Qu’Allah bénisse la France

Abd Al Malik, rappeur, lauréat du prix Constantin (révélation artistique) 2006 et des Victoires de la Musique à l’occasion de la sortie de son deuxième album solo Gibraltar est le parrain de l’Institut des Cultures d’Islam. Cette rencontre est proposée en partenariat avec l’association Isthme qui offrira de partager un iftar dès 20h.

Corps et spiritualité
Rencontre avec les Gnawas suivie d’un concert
Avec Soumia Poughon et Yassine Erradi
Jeudi 27 septembre à 19h

On dit des Gnawas qu’ils sont des « guérisseurs de l’âme ». Durant le mois qui précède le Ramadan, ils animent des derbda, cérémonies nocturnes au cours desquelles la transe libère « les esprits ».
Yassine fait partie de ces rares initiés. à 12 ans, c’est son frère qui le met sur la voie en l’introduisant auprès du grand maître de Marrakech, Mâalem Abdelatif. Yassine apprend l’histoire et les pratiques rituelles d’une confrérie, mais surtout, il apprend la vie. à 26 ans, il connaît les paroles, les couleurs et les rythmes, il est aujourd’hui un musicien passeur de lumière.
Soumia Poughon est titulaire d’un diplome d’études approfondies en sociologie du pouvoir et s’est spécialisée dans l’étude des saints en Islam.

Avec Marie-Odile Delacour et Jean-René Huleu
Jeudi 4 octobre à 19h
Ecritures inspirées, Mektoub l’écriture come initiation
L’écriture est processus, et comme telle, chemin de connaissance. En analysant l’approche de Rûmî, Ibn Arabi, Isabelle Eberhardt, Emile Dermenghem, Abd Al Malik, on appréhende l’écriture comme métaphore, comme voyage spatial ou intérieur, comme émergence d’une poésie urbaine…

Marie-Odile Delacour, journaliste-reporter à Libération de 1975 à 1981, est également l’auteur du roman « Ô Louise » publié en 2005 aux éditions Joëlle Losfeld.
Jean-René Huleu, Cofondateur du journal Libération avec Jean-Paul Sartre et Maurice Clavel, a ensuite collaboré aux Cahiers du cinéma et à différentes revues d’actualité comme rédacteur en chef et comme reporter, notamment pour le magazine Géo.

A l’issue de la rencontre, un iftar sera offert par l’association Plateforme pour le dialogue interculturel de Paris.

Lecture de contes d’Amadou Hampâté Bâ
Jeudi 4 octobre à 21h
Extraits des Contes initiatiques peuls
Par les élèves de l’école Eva
Amadou Hampâté Bâ sait lire et retient les textes du Coran dès l’âge de 7 ans. Originaire d’une famille peule aristocratique, il reçoit une éducation spirituelle, religieuse et morale traditionnelle des voies ésotériques de l’Islam par le sage Tierno Bokar.
Toute sa vie, l’écrivain s’est attaché à défendre et à sauvegarder les cultures orales peules et le dialogue entre les hommes, ce qui a fait sa célébrité. Son oeuvre littéraire est considérable, en 1960, Amadou Hampâté Bâ est nommé membre du conseil exécutif de l’UNESCO, responsabilité qu’il conserve pendant huit ans.
‘Le sage d’Afrique’, tel qu’il était surnommé, a grandement contribué à mieux faire connaître l’Afrique Noire et est parvenu à conserver les traditions et le passé du peuple.
L’école EVA, située à Montreuil, expérimente avec ses élèves la relation aux autres cultures et aux autres arts en proposant une formation incluant les arts de la scène du monde entier traditionnels ou contemporains…

Paroles et Caligraphie
Jeudi 11 octobre à 19h
Avec Joël-Claude Meffre et Ghani Alani
Voici advenu ce livre, fruit lentement mûri d’un lien de fraternité et d’entente spirituelle. Fraternité d’abord, avec Ghani Alani, maître-calligraphe, un des derniers héritiers directs de l’Ecole de Bagdad, et moi-même,
homme d’écoute, d’écriture, qui n’ait voulu me dévoiler autrement que par une certaine volonté d’effacement derrière le traceur de signes. Entente spirituelle ensuite, en ce que les gestes d’écriture de Ghani et les fils tissés de mon écriture se sont orientés dans une même direction, vers une même lumière : celle du soufisme et de son enseignement d’amour et de beauté.
Joël-Claude Meffre
Joël-Claude Meffre est chercheur en archéologie antique. Il poursuit depuis plusieurs années un travail d’écriture en poésie en même temps qu’il s’est engagé dans la voie du soufisme.
Il a cosigné avec Faouzi Skali Le face à face des coeurs, une approche du soufisme d’aujourd’hui.
Ghani Alani est né à Bagdad en 1937 et réside actuellement à Paris. Il est l’un des plus célèbres calligraphes arabes.

Les cultures soufies
Jeudi 18 octobre à 19h
Avec Faouzi Skali
Le soufisme, voie d’éducation et d’enseignements spirituels s’est d’abord diffusé d’une façon informelle avant de se structurer, progressivement, à partir du XIe siècle (Ve siècle du calendrier musulman). La transmission de cet enseignement se fera, à partir du XIIIe siècle, à travers des centres confrériques. Ces centres ont su surtout préserver un message de spiritualité universelle qui a irrigué l’ensemble de la culture musulmane et nourri ses expressions artistiques, littéraires mais aussi sociales et économiques.
La soirée sera animée par Abdou Hafidi, politologue.
Il enseigne actuellement l’Histoire du Maghreb Contemporain à l’Institut des Langues Orientales à Paris. Consultant de plusieurs médias français sur les questions de l’Islam, il anime l’émission « Islam » sur France 2.
Faouzi Skali est anthropologue, écrivain et spécialiste du soufisme. Il est également directeur général du Festival des cultures soufies ; membre du Groupe des Sages pour le dialogue des peuples et des cultures dans l’espace euro méditerranéen et membre du Conseil des 100 personnalités du forum économique mondial pour l’initiative de dialogue entre l’occident et le monde musulman.
Cette rencontre est proposée par l’association Isthme.


Spectacle vivant

Aïcha Redouane, Habib Yamine et l’ensemble al-Adwar
Vendredi 14, 21, 28 septembre et 5 octobre à 21h
Aïcha Redouane et Habib Yammine ont créé spécialement pour ces veillées un spectacle conçu comme une invitation à découvrir le monde subtil des contes soufis.
Portés par les ailes de la poésie et l’art musical du Maqâm (modalité dans la musique classique arabe), ce voyage dans les sens, l’ivresse et le merveilleux nous révèle les trésors de la sagesse orientale.
14 septembre : contes mystiques de Jalâl Dîn Rûmî.
21 septembre : hommage au cheminement spirituel de Râbi’a al-‘Adawîyya, poétesse soufie irakienne du VIIIe siècle à travers les récits de sa vie et les extraits de La passion de Râbi’a mise en musique par Aïcha et Habib.
28 septembre : mise en scène des rythmes d’Arabie et du Proche Orient et les facéties de Mulla Nasruddine.
5 octobre : musique de la Nahda (renaissance culturelle arabe), poètes mystiques Ibn Al Farid, Ibn Arabi, Abu Madyan al Ghawth et autres contes soufis…

Musique et contes d’Orient
Spécialistes de l’art du Maqâm arabe du Proche-Orient, la chanteuse Aïcha Redouane et le percussionniste et ethnomusicologue Habib Yammine ont fondé l’ensemble Al-Adwâr, en 1991. Cette formation instrumentale traditionnelle appelée takht sharqî regroupe plusieurs instrumentistes solistes : joueur de qânûn (cithare sur table), luthiste, violoniste et joueur de nây (flûte). Leur mission consiste en la revivification de la musique de la Nahda (renaissance culturelle arabe), à travers une nouvelle interprétation des chefs d’oeuvre de cette école savante et des compositions originales.

La nuit du sama, musique soufie
Samedi 15 septembre à 21h
Première partie, Safa, les disciples de la confrérie Qadiriya Boudchichiya Le Samâ’ que nous présenteront les disciples de la confrérie marocaine
Qadiriya Boudchichiya est l’art du chant et de l’improvisation mélodieuse qui s’appuie sur la poésie mystique musulmane. Pratiqué au sein des confréries soufies, cet art se perpétue depuis des siècles par le biais d’une transmission orale sans cesse revivifiée. Le sama, au delà d’une esthétique musicale, est une pratique spirituelle qui consiste à chanter et à écouter des poèmes soufis. Ces poèmes sont souvent liés à des thèmes majeurs du cheminement spirituel tel que l’amour divin.

Deuxième partie, les disciples de la confrérie Burhaniya Les disciples de la confrérie Burhaniya, voie soufie soudanaise, présenteront la hadra, rite signifiant la « Présence ». Composée de chants et de l’invocation du nom « Allah », elle est accompagnée d’une technique respiratoire spécifique en accord avec des mouvements du corps.

Radia
Samedi 22 septembre à 21h
C’est à Alger où elle est née que Radia a découvert la musique arabo-andalouse. Issue d’une famille de musiciens (une mère violoniste et un père chef d’orchestre), elle a suivi un double enseignement musical : d’une part au conservatoire de musique classique universelle et d’autre part au sein de l’école de musique arabo-andalouse El Mawsili.
Actuellement en préparation de son tout premier album, Radia apparaît comme une artiste de ce qu’on appelle déjà la nouvelle scène franco-algérienne.
Elle nous offre une musique où s’entrecroisent des sonorités andalouses avec des airs lyriques, ainsi que des morceaux plus rock.

La nuit du conte
Samedi 6 octobre à 21h
L’Institut des Cultures d’Islam s’associe à Nuit Blanche 2007 à travers une nuit de la parole partagée entre des conteurs issus du monde musulman, du Maghreb au Moyen Orient en passant par l’Afrique de l’ouest. Laissez-vous aller au plaisir d’écouter des histoires d’ici ou d’ailleurs, de savourer les mots et de partager des imaginaires…
Avec Layla Darwiche (Liban), Noredine Mezouar (Algérie), musicien et conteur et Hassane Kassi Kouyaté (Burkina Faso)

Layla Darviche est passionnée par l’Orient proche et lointain, ses langues et ses mythes, elle aime partager avec le public les histoires qui l’ont émue ou amusée. Nourrie à la source du conte traditionnel oriental par sa grand-mère et par son père, elle met depuis deux ans ses pas de conteuse dans ceux de ses aînés, sur les routes de France, de Suisse et du Québec.

Noredine Mezouar est formé dans le chaudron de la tradition, il a toujours raconté des histoires : contes traditionnels, histoires personnelles et récits de vie inspirés de ses rencontres. Il conte, mais aussi chante, joue de l’oud et de la derbouka.
Tour à tour musicien, comédien, metteur en scène mais aussi merveilleux conteur, Hassane

Kassi Kouyaté est un descendant de la caste des griots qui porte le flambeau avec fierté. Il a travaillé, au théâtre comme au ciné ma, avec de nombreux metteurs en scène. Aujourd’hui, directeur de plusieurs festivals de conte, il partage sa vie entre Paris et Bobo Dioulasso au Burkina Faso où il dirige le Centre international de recherche culturelle et artistique.
Cette nuit est proposée dans le cadre de la sixième édition de la Nuit Blanche


Cinéma

Bab’aziz le prince qui contemplait son âme
Nacer Khemir
Mercredi 26 septembre à 16h
Perdues dans un océan de sable, deux silhouettes cheminent : Ishtar, une petite fille pleine d’entrain et son grand-père Bab’Aziz, un derviche aveugle. Elle le guide vers la grande réunion des derviches qui a lieu tous les trente ans, mais pour trouver cet endroit secret, il faut « écouter le silence infini du désert avec son coeur ». Leur voyage à travers l’immensité brûlante les amène, tel un jeu de pistes, à la croisée d’autres destins : Osmane, qui cherche un palais en plein désert… Zaïd, dont le chant a séduit une femme à la beauté irréelle qu’il a perdue depuis… Hussein, un jeune homme en quête d’un autre monde… Il y a aussi ce conte ancien que raconte Bab’Aziz à Ishtar tandis qu’ils progressent péniblement dans le sable, l’histoire de ce prince qui a abandonné son royaume pour devenir derviche. Et le désert finira
par révéler son secret…
Séance jeune public

Mahomet
Vendredi 28 septembre, 5 et 12 octobre à 19h
de T. Celal, Chema Sarmiento et Youssef Seddik
Si l’on souhaite comprendre ce qui rassemble les cinq millions de musulmans de France et plus d’un milliard de croyants dans le monde, il est indispensable de se plonger au coeur de l’épopée de Muhammad, fondateur de l’islam avec Le Coran. Homme politique, chef militaire et prophète aux nombreuses épouses : l’histoire de Muhammad est fascinante.
Cette saga documentaire raconte la vie du Prophète des musulmans depuis sa naissance, en 571 à la Mecque, jusqu’à sa mort, en 632. Une œuvre de référence, accessible à tous, sur la deuxième religion en France et à Paris…

Les soufis d’Afghanistan
Samedi 15 septembre à 19h
par Arnaud Desjardins, Maître et disciples, Au coeur des confréries
Ces films réalisés en 1973 sont des documents inespérés sur ce que fut la culture traditionnelle de l’Islam en Afghanistan, avant que ce pays ne connaisse les désastres des luttes idéologiques et de la guerre civile.
Mais ils représentent aussi, pour une sensibilité de musulman, un témoignage objectif et respectueux fait par un réalisateur occidental d’aspects profonds et essentiels de la culture spirituelle de l’Islam. Arnaud Desjardins a vécu avec la communauté des Maîtres Soufis en Afghanistan et a pu filmer, quelques années plus tard, leurs techniques et leur cheminement vers l’ascèse soufie.

Le destin
Mercredi 19 septembre à 18h
de Youssef Chahine
Ce film évoque la vie du philosophe Averroès au coeur de la civilisation andalouse du XIIe siècle. L’action se déroule principalement à Cordoue, carrefour des trois cultures arabe, juive et chrétienne. Averroès est un juste, victime du fanatisme religieux ; il a été le premier médecin de la Cour en 1182 et commentateur d’Aristote. Il donne l’exemple d’un musulman à la fois très pieux et tolérant. Prestigieux philosophe, conseiller d’un Calife orgueilleux, il se bat contre l’intégrisme qui conquiert les hommes pauvres de la province. Le pouvoir sera fragilisé quand l’un des fils du Calife se soumettra à ces fanatiques. Mais, aveuglé, le Calife el Mansour croira à une menace du philosophe et de ses adeptes et ordonnera l’autodafé de toutes ses oeuvres.
Celui-ci sera inutile car des copies et des exemplaires seront sauvés par l’autre fils du Calife qui les déposera en Egypte après une chevauchée parsemée d’embûches et de dangers. Le Destin (Al Massir) est un message d’espoir et un combat pour la tolérance qui est toujours d’actualité dans le monde musulman comme dans l’humanité toute entière.
Le film est proposé en version originale sous-titrée.


ICI hors les murs

Au palais omnisport de Bercy
Samedi 29 septembre à 20h30

L’Institut des Cultures d’Islam s’associe à la soirée annuelle organisée par la Mairie de Paris à l’occasion du Ramadan, qui se tiendra cette année au palais omnisport de Bercy.
La première partie de la soirée sera consacrée à la troupe traditionnelle tunisienne El Hadra, émanation du soufisme de ce pays.
La seconde partie verra se produire les créateurs de la musique populaire algéroise chaabi. Pour la première fois depuis 40 ans, ces musiciens d’exception, juifs et arabes séparés par les chaos de l’histoire, seront à nouveau réunis sur scène pour un moment de plaisir et d’émotion.
Une collation sera servie aux invités.
Entrée sur invitations à retirer auprès de la Mairie de Paris.

Au Lavoir moderne parisien

Biyouna
Jeudi 11 octobre à 21h
La France l’a découverte au cinéma il y a deux ans dans Viva Laldjérie et aujourd’hui dans Délice Paloma mais Biyouna est, depuis plus de 35 ans, une véritable institution dans son pays, à la fois humoriste, chanteuse, danseuse et comédienne. Cette Algéroise possède aussi un timbre de voix envoûtant qui porte à merveille son deuxième album enchanteur, Blonde dans la Casbah, mêlant ska, chaâbi, rock et ambiances de mariage algérois… Sur scène comme en studio, Biyouna est majestueuse et délicieusement décalée.

3 cordes, 3 films, 3 religions
Vendredi 12 octobre à 21h
Création Projection-concert
Un voyage musical et visuel par Anthonin Stahly.
Il travaille régulièrement avec Peter Brook. Après avoir appris à jouer de nombreux instruments rares dont le rebab turc, instrument dédié à la musique religieuse soufie, il les met en scène pour nous faire voyager à travers les temps qu’il représente en s’accompagnant de films mettant en valeur le sacré à travers l’art.
Sur scène, un musicien joue de trois instruments différents symbolisant trois cultures, trois religions : l’hindouisme, le christianisme et le soufisme.

Karim Ziad
Samedi 13 octobre à 21h
Percussionniste, batteur, chanteur et compositeur d’origine algéroise, Karim Ziad a grandi en écoutant les mélodies traditionnelles de l’Algérie et du Maroc et s’est illustré au contact de musiciens tels que Cheb Mami, l’Orchestre National de Barbès, Nguyen Le ou Joe Zawinul…
Son nouvel album DAWI, vitrine de toutes les fusions (Guérir) est un voyage à travers les polyrythmies et les chants venus d’Afrique (Ifrikia), une émotion aux couleurs de la musique des gnawas, un savoureux mélange de tradition et de modernité.

Tarifs : de 5 à 10€
Lavoir Moderne Parisien – 35, rue Léon Paris 18e
Tél : 01 42 52 29 93 – [email protected] – www.rueleon.net

Mardi 16 octobre à partir de 19h
Pleine lune  - nuit du Ramadan au Théâtre du Châtelet
Pour terminer les veillées dans l’esprit de joie et d’ouverture au cœur de la notion d’Aïd, le Théâtre du Châtelet nous ouvre ses portes, du parvis en passant par la salle Nijinski, le foyer jusqu’à la grande salle, et invite chacun d’entre nous à être à la fois spectateur et acteur de cette fête pleine de surprises en choisissant son parcours en fonction de son envie et son humeur.
Musiciens gnawas, chaabi ou soufis, calligraphes, conteurs, slameurs, solistes et humoristes de divers horizons – de Moustapha à Jane Birkin – font partager une vision, une compréhension ou un vécu des cultures musulmanes éloignés des clichés habituels.
La nuit sera également ponctuée d’interventions des griots et musiciens de l’Opéra du Sahel, premier opéra crée en Afrique qui sera présenté au Théâtre du Châtelet à partir du 25 octobre 2007.

Soirée animée par Aline Afanoukoé.
Dotée d’une culture musicale immense, sa voix de velours légèrement éraillée a fait d’elle l’une des plus charismatiques animatrices de radio Nova. Après ses débuts dans le Nova Club, elle prend les rennes du Novamix, rebaptisé depuis Nuits zébrées. Elle accompagne ainsi tous les soirs les mélomanes de la capitale.
Elle présente aussi désormais, chaque samedi à 23h00, le magazine culturel et musical  »Studio 5 » sur France 5.

Tarif : 10 € – Placement libre
Réservations : Théâtre du Châtelet,
1, place du Châtelet – Paris 1er
Tél : 01 40 28 28 00 – www.chatelet-theatre.com ou billeteries FNAC
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