Le bestiaire dans la littérature africaine d’expression française
Trois rencontres animées par par Boniface Mongo-Mboussa (critique littéraire)
Avec comme invités pour cette première rencontre, Marie-Noëlle Eusèbe et Jean Derive

Rencontre/réunion
Le 16 Janvier 2008
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Littérature / édition
Dapper – 35 bis, rue Paul Valéry (musée)
50, av. Victor Hugo (admin.), 75116 Paris – France
à 18 h 30 – Entrée libre
Français
« C’est dans l’animal qu’il faut creuser pour déterrer les limites de l’homme*. »
Tel est le projet qui sous-tend ces rencontres.
De la tradition orale dont l’un des maîtres fut Amadou Hampaté Bâ aux textes contemporains – Alain Mabanckou compte parmi les plus représentatifs -, le bestiaire est omniprésent dans la littérature africaine d’expression française.
De même, dans les Caraïbes, les figures animales – certaines sont héritées de l’Afrique – occupent une place privilégiée dans les contes.
Les animaux sont des supports pédagogiques privilégiés : ils contribuent à instruire les humains (La Belle Histoire de Leuk-le lièvre d’Abdoulaye Sadji et Léopold Sédar Senghor) ou à dénoncer la dictature d’un régime (En attendant le vote des bêtes sauvages d’Ahmadou Kourouma), ou encore à renverser la prétendue supériorité de l’humain sur l’animal (La Vie et demie de Sony Labou Tansi).
Auteur invité :
– Jean Derive (spécialiste de la littérature orale, professeur émérite à l’université de Savoie)
Lecture d’extraits de textes d’Amadou Hampaté Bâ par la comédienne Marie-Noëlle Eusèbe
* Koulsy Lamko, La Phalène des collines, Paris, Le Serpent à Plumes, 2002.
Tel est le projet qui sous-tend ces rencontres.
De la tradition orale dont l’un des maîtres fut Amadou Hampaté Bâ aux textes contemporains – Alain Mabanckou compte parmi les plus représentatifs -, le bestiaire est omniprésent dans la littérature africaine d’expression française.
De même, dans les Caraïbes, les figures animales – certaines sont héritées de l’Afrique – occupent une place privilégiée dans les contes.
Les animaux sont des supports pédagogiques privilégiés : ils contribuent à instruire les humains (La Belle Histoire de Leuk-le lièvre d’Abdoulaye Sadji et Léopold Sédar Senghor) ou à dénoncer la dictature d’un régime (En attendant le vote des bêtes sauvages d’Ahmadou Kourouma), ou encore à renverser la prétendue supériorité de l’humain sur l’animal (La Vie et demie de Sony Labou Tansi).
Auteur invité :
– Jean Derive (spécialiste de la littérature orale, professeur émérite à l’université de Savoie)
Lecture d’extraits de textes d’Amadou Hampaté Bâ par la comédienne Marie-Noëlle Eusèbe
* Koulsy Lamko, La Phalène des collines, Paris, Le Serpent à Plumes, 2002.
Partager :