Événements

Transes-Atlantiques
Programmation sous-reserve de modifications.

Français

« C’est un billet pour une traversée aller-retour que nous proposons, le voyage durera deux années, c’est bien le moins, afin que les échanges soient le plus riche possible. Notre prospection n’en sera que plus fructueuse et les artistes invités auront ainsi latitude de nourrir des projets de création ou de croisements musicaux et de penser leur séjour ou résidence outre Atlantique.
Pour cette première année en Transes-Atlantiques, nous ferons escale aux USA et plus particulièrement à New-York, au Brésil, en Argentine, au Mali, en Afrique du Sud, au Cap Vert, en Côte d’Ivoire, au Nigéria et en République Démocratique du Congo… Embarquement immédiat ! »
Patrice Bulting

Vendredi 8 Aout 2008 – Port de Saint-Nazaire

Dee Dee Bridgewater (Usa – New-York)
http://www.deedeebridgewater.com/
« Depuis quelques années je ressens au plus profond de moi le besoin de trouver mes racines Africaines. Sans traces dans mon pays des Etats Unis, je suis retournée vers la musique africaine, en espérant qu’en écoutant les différentes musiques des pays de l’Afrique Noire, l’un d’eux me parle avec une force spirituelle inéluctable. C’était le Mali.
Ce projet malien représente une nouvelle étape dans la carrière de la Diva américaine et souhaite mettre à jour les rapports intimes de deux mondes musicaux, la fusion naturelle de la musique malienne avec le jazz. Véritable exploration de ces deux esthétiques musicales, à la fois si proches et pourtant éloignées, les traversées des deux univers apporteront sans aucun doute un nouvel éclairage sur la musique et la musicalité de Dee Dee.
En puisant aux racines du jazz, en partageant une culture et en participant à un mode de création malien, ce projet passionné mélangera les différences et reflétera les ressemblances du jazz et de la musique africaine.
La patte inimitable, l’histoire et la personnalité de Dee Dee Bridgewater s’ajouteront à ce bouillonnement de créativité et de talent, à cette rencontre de diverses influences.
On la retrouvera sur scène entourée notamment de Mamani Keita et de Minino Garay, des habitués du festival ! 

Balkan Beat Box (Usa – New-York)
http://www.balkanbeatbox.com
Balkan Beat Box à vu le jour grâce à Tamir Muskat & Ori Kaplan, deux musiciens super actifs notamment sur la scène underground new yorkaise, et connus pour leurs performances batterie & percussions pour l’un et saxophones pour l’autre, jouant dans des groupes tel que : Firewater, Gogol Bordello, Big Lazy, Shot’nez… ou encore animant les clubs du monde entier en tant que DJ.
Pour Balkan Beat Box, le duo est rapidement rejoint par un VJ (un VJ étant à la vidéo ce qu’un DJ est au disque) du nom de Alma Har’el, un des plus accompli VJ d’Israël (maniant à merveille son matériel live, pré-enregistrant et retravaillant sur le visuel des artistes sur scène) mais également par la chanteuse à la voix magique Victoria Hanna et le chanteur percussionniste Tomer Yosef…
Artistiquement, la thématique est délibérément axée sur les cultures d’Europe centrale et du moyen orient, Klezmer survitaminé de Drum’n’bass ou goût prononcé pour la fanfare balkanique en format multimédia.

Antibalas (Usa – New-York)
http://www.antiblas.com/
Antibalas, le Gang de Brooklyn dégaine son afrobeat.
La musique comme un gilet pare-balles, antibalas en espagnol, c’était déjà le concept du nigérian Fela Kuti, parrain de l’afrobeat. Depuis 1998, Antibalas, formation à géométrie variable de New York perpétue cette synthèse du funk et du Jazz sur fond de contestation politique.
Sur le modèle d’Africa 70, le groupe du légendaire créateur du style Fela Anikulapo Kuti, cet ensemble américain formé de 15 musiciens distille ses messages revendicatifs sur de puissantes rythmiques Afrobeat.
Durant ses trois premières années d’existence, le groupe se consacre à la scène et c’est finalement en 2000 qu’il sort son premier album « Liberation Afrobeat vol.1 ».
Le monde découvre petit à petit les énormes prestations du groupe, accompagnées de plus en plus souvent par Femi et Seun, les fils de Fela ou le non moins célèbre batteur Tony Allen, véritable forgeron de ce rythme nigérien. Anti- Bush, ils sortent en 2004, leur troisième album « Who is This America ? ».
Dignes héritiers de Fela, leur son, mélange d’éléments purement nigériens et de musiques noires américaines, sert leur message, comme le veut la tradition. Au vu de l’état du monde, Antibalas a encore du boulot pour longtemps.


Vieux Farka Toure (Mali)
http://.vieuxfarkatoure.com
Cet artiste a baigné dans la musique dès son enfance. Digne héritier d’Ali Farka Touré, décédé il y a peu, Vieux Farka Touré rend hommage à son père par sa musique au festival solidaire Images & Paroles d’Afrique pour une représentation exceptionnelle. Ayant passé son enfance dans la capitale du Mali à Bamako, la musique devient pour lui partie prenante de sa vie. Aujourd’hui multi instrumentiste, il reprend le flambeau familial et a sorti en février 2007 un album éponyme très remarqué.

Herminia (Cap Vert)
http://herminia.capvert.free.fr/
Voici l’occasion de découvrir Herminia grande voix du Cap-Vert trop longtemps méconnue, d’être charmé et bouleversé par cette voix naturelle si particulière qui semble sortie des tripes, par cette petite Dame qui semble si frêle, si fragile, et qui, dès qu’elle se met à chanter, se transforme en médium ou shaman féminin, communiquant des émotions, souffrances et espoirs enfouis au fond de chacun, qu’elle incarne et transmet à fleur de peau… Lorsqu’on entend chanter Herminia pour la toute première fois, on est immédiatement surpris par le timbre singulier de sa voix encore juvénile qui contraste avec le personnage. Un son aigu, comme une plainte qui transperce les coeurs pour se figer au plus profond de l’âme.
A l’instar de sa cousine germaine, Césaria Evora, la vie d’Herminia n’a pas toujours été un long fleuve tranquille et si l’une a croisé la chance au cours de sa vie, l’autre malgré un fulgurant succès il y a quelques années a depuis lors été abandonnée sur le bord de la route.

Ramiro Musotto
(Bresil – Argentine) http://vids.myspace.com/index.cfm?fuseaction=vids.Channel&ChannelID=233720085
Argentin d’origine, ce jeune musicien est tombé amoureux du Brésil. Un amour tellement fort qu’il est devenu l’un des meilleurs percussionnistes du pays. Aussi à l’aise sur les machines que sur son berimbau, Ramiro Musotto, commence à peine sa carrière solo.
L’électron libre de l’électro Brasil, programme, arrange, compose, et mêle sur scène instruments traditionnels, sonorités urbaines et V-jaying, lors de set percutants. Sur scène il est accompagné des six musiciens de l’ORCHESTRA SUDAKA.

Agua Na Boca (France)
http://www.myspace.com/aguanaboca
Après différentes expériences musicales le groupe Água na boca, composé de cinq musiciens-chanteurs de la région nantaise, a décidé d’aborder et de créer un nouveau répertoire résolument orienté vers les musiques brésiliennes et plus particulièrement celles du Nordeste en laissant ouverte la porte a un traitement légèrement électro de ses musiques.
Désirant affirmer encore plus leur singularité, Água na boca intégrera à sa musique les sons et les rythmiques brésiliennes de manière plus marquée, tout en continuant ce métissage avec les influences stylistiques qui le caractérisent (musiques improvisées, électroniques, afro beat etc.). Avec de nouveaux instruments dans la palette sonore du groupe (percussions et instruments brésiliens, flûte, cavaquinho, sanza etc.) ainsi que des instruments électroniques comme les sampleurs et processeurs d’effets.

Dj Chico Correa (Bresil)
http://chicocorrea.eletrocooperativa.art.br/
« Electros sets nordestins » Chico Correa est guitariste, DJ ainsi que producteur de différents projets. Il joue avec Cabruera, Totonho e os Cabras + ses propres formations (Chicocorrea Electronic Band et Chico Correa Pocket Show). Suite à une demande récente, nous vous proposons ses DJ sets et ses électro-lives. Les prestations sont basées sur les sons du Nord Est brésiliens. Un mélange de cocos, de baiõ, de traditions orales avec des grooves électroniques (en solo ou à deux personnes + possibilités d’invités spéciaux).

Samedi 9 Aout 2008 – Port de Saint-Nazaire


Alpha Blondy (Cote D’ivoire)
http://www.alphablondy.info/
Avec Youssou N’Dour, il est sans doute la star internationale la plus populaire de la musique afro/reggae depuis la mort de Bob Marley auquel on le compare souvent, notamment pour son charisme et son engagement. Il chante aussi bien en français, en dioula (langue vehiculaire de l’Afrique de l’Ouest), qu’en anglais.
Son dernier album fait un tabac en Côte d’Ivoire et dans toute la région. Il accompagne jusqu’à aujourd’hui la riche carrière d’Alpha Blondy, qui compte plus de quinze albums et un nombre incalculable de concerts.

Asa (Nigeria)
http://www.naive.fr/sites/asa/?lang=fr
Nouvelle étoile de la soul, Asa, de son vrai nom Bukola Elemide, est un peu la soeur d’âme d’Ayo ou de Tracy Chapman. Elle possède la même voix pleine de tensions et de douceurs et ses musiques chavirées naviguent de la soul au funk et au reggae.
Asa – prononcez Asha yoruba pour « petit faucon » – est née à Paris il y a vingt-cinq ans, elle a grandi au Nigeria et l’Afrique vibre forcément dans son premier disque chargé d’un lyrisme engagé. L’album cache derrière le velours de la guitare acoustique ou l’élégance des cordes un tempérament bagarreur. Mais, lorsque Asa s’abandonne aux ballades en yoruba (Eye Adaba, Awe), elle est tout entière dans l’émotion pure, son territoire.

Still Black & Still Proud » An African Tribute to James Brown by Fred Wesley, Pee Wee Ellis & guests (USA – NEW-YORK)
http://www.myspace.com/fredwesley
L’âme de James Brown s’invite sur scène pour un show inédit et inattendu. Le concert rassemble d’anciens musiciens, arrangeurs et choristes de James Brown. Un maître qu’ils ont côtoyé dans les années 1960 avant de voler de leurs propres ailes.
« Sans eux, James Brown n’aurait pas été ce qu’il est et inversement ». Ils ont contribué au son de James Brown, puisqu’ils ont écrit et arrangé des morceaux. Pee Wee Ellis, musicien, arrangeur, directeur musical, Fred Wesley, alter ego d’Ellis, Sweet Charles, bassiste, Marva Withney, interprète, Martha High, choriste, restée égérie et partenaire de James Brown pendant 25 ans, tous ont travaillé au plus près du grand maître de la funk. « Il ne s’agit surtout pas d’un hommage à James Brown. Chacun joue son répertoire ». Même si il y a toujours le « son  » et l’esprit de James Brown puisqu’il est à la base de tout. Cette grande soirée dédiée au funk reste unique. Tribute to James Brown avec Pee Wee Ellis, Fred Wesley, Marva Withney,.

Herminia (Cap Vert)
http://herminia.capvert.free.fr/
Voici l’occasion de découvrir Herminia grande voix du Cap-Vert trop longtemps méconnue, d’être charmé et bouleversé par cette voix naturelle si particulière qui semble sortie des tripes, par cette petite Dame qui semble si frêle, si fragile, et qui, dès qu’elle se met à chanter, se transforme en médium ou shaman féminin, communiquant des émotions, souffrances et espoirs enfouis au fond de chacun, qu’elle incarne et transmet à fleur de peau… Lorsqu’on entend chanter Herminia pour la toute première fois, on est immédiatement surpris par le timbre singulier de sa voix encore juvénile qui contraste avec le personnage. Un son aigu, comme une plainte qui transperce les coeurs pour se figer au plus profond de l’âme.
A l’instar de sa cousine germaine, Césaria Evora, la vie d’Herminia n’a pas toujours été un long fleuve tranquille et si l’une a croisé la chance au cours de sa vie, l’autre malgré un fulgurant succès il y a quelques années a depuis lors été abandonnée sur le bord de la route.

Konono No1 (Republique Democratique du Congo) http://www.opika.easynet.be/konono/
C’est l’un des principaux représentants d’un style spectaculaire qui fleurit dans les faubourgs de Kinshasa, dénommé là-bas « TRADI-MODERNE », ou musique traditionnelle électrifiée. Pour pouvoir continuer à assumer leur fonction sociale en se faisant entendre des ancêtres (et de leurs concitoyens) au milieu du vacarme urbain, ces musiciens traditionnels ont dû avoir recours à l’amplification bricolée de leurs instruments et aux « lance-voix » (mégaphones). Cette électrification de fortune a provoqué une mutation radicale de leur son, introduisant des distorsions qu’ils ont intégrées à leur style.

Agua Na Boca (France)
http://www.myspace.com/aguanaboca
Après différentes expériences musicales le groupe Água na boca, composé de cinq musiciens-chanteurs de la région nantaise, a décidé d’aborder et de créer un nouveau répertoire résolument orienté vers les musiques brésiliennes et plus particulièrement celles du Nordeste en laissant ouverte la porte a un traitement légèrement électro de ses musiques.
Désirant affirmer encore plus leur singularité, Água na boca intégrera à sa musique les sons et les rythmiques brésiliennes de manière plus marquée, tout en continuant ce métissage avec les influences stylistiques qui le caractérisent (musiques improvisées, électroniques, afro beat etc.). Avec de nouveaux instruments dans la palette sonore du groupe (percussions et instruments brésiliens, flûte, cavaquinho, sanza etc.) ainsi que des instruments électroniques comme les sampleurs et processeurs d’effets.

Billetterie disponible a partir du lundi 18 fevrier dans les points de ventes habituels et tres prochainement a partir de du site web www.les-escales.com

tarifs location tarifs sur place :
1 jour 14 €
2 jours 20 €
gratuit pour les moins de 12 ans
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