Événements

6e édition du festival Dimajazz 2008 de Constantine
Little Magic Sam et Mokhtar Samba en guest stars

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Le premier, Sam, est harmoniciste et guitariste. Il doit son surnom, Little Magic Sam, à John Lee Hooker et Willie Dixon au début des années 80. Il a également joué avec BB King, Boney Field et Luther Allison. Avec son groupe, composé de musiciens confirmés, il joue un mélange de rythm and blues et de rock, avec un son chaud et rugueux.

Le second, batteur percussionniste, est Marocain par sa mère et Sénégalais par son père. Il a été le batteur de grands noms tels que Youssou’N’Dour, Carlos Santana, Mori Kante, Alpha Blondy, Richard Bona, Manu Dibango et Jaco Pastorius. Avec Etienne M’Bappé, Mario Canonge et N’Guyen Lê, il est le cofondateur du légendaire groupe de fusion Ultramarine. Considéré comme le pilier de la scène musicale métissée, il rend hommage à ses héritages africains d’une manière magistrale. Rien que ça !

Le Dimajazz de cette année promet aussi d’autres surprises, puisque selon les organisateurs, des pointures du jazz américaines seront de la partie. Du show, du blues aussi, la scène du Théâtre Régional de Constantine va certainement vibrer, puisqu’on évoque l’idée que le festival de cette année serait dédié aux cuivres et aux voix féminines. Mais il faudra attendre la dernière semaine précédant l’événement pour avoir l’artistique au complet. En attendant, 2008 marquera sa première édition du festival institutionnalisé. Ce qui ne devrait pas changer son âme.

C’est la promesse de son commissaire, Zoheir Bouzid, qui compte continuer à œuvrer au nom de la musique, mais aussi pour le professionnalisme, notamment à travers les masterclass qui accompagnent le festival depuis plusieurs éditions. Le Dimajazz avait été frappé par deux grandes tragédies. D’abord le décès de Aziz Djemmam, batteur du groupe de jazz Sinouj, mais aussi, fondateur du festival, disparu en 2005 après une hospitalisation. Le jazz était son grand amour et le festival sa grande passion. Au début de 2007, un autre coup du sort, le décès de Adel Merrouche, un autre pilier du festival. Mais la musique sera toujours plus forte que tout. Zoheir Bouzid, qui avait repris le flambeau, garde la même passion. Pour lui aussi « jazz Dimajazz »…
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