Événements

L’ACB ouvre les guillemets à Alice Cherk & Nourredine Saadi
Alice Cherki pour « La frontière invisible. Violences de l’immigration » et Nourredine Saadi pour « Il n’y a pas d’os dans la langue. Rêves et autres histoires »

Français

Alice Cherki – La frontière invisible. Violences de l’immigration (Edition Elema)

Dans ce nouvel ouvrage, Alice Cherki poursuit une réflexion de plusieurs années, nourrie de sa pratique psychanalytique et de son expérience politique, sur la question de l’origine, des méfaits de l’identité, et surtout sur les enjeux psychiques es silences de l’Histoire dont sont porteurs les  » enfants de l’actuel « . Plus singulièrement l’Algérie – colonisation, guerre entre la France et l’Algérie et l’émigration/immigration – est le point de départ privilégié de cette réflexion qui conduit à interroger l’après-coup traumatique des massacres et génocides qui ont marqué le XXe siècle. Comment les descendants des guerres, des violences coloniales, vivent-ils quand défaillent les représentations historiques et familiales ? L’exclusion, la destruction de l’autre, le déni de l’altérité, et ses conséquences d’errance psychique avec son cortège de honte et de violence sont au cœur de ce travail, au plus près d’une écoute singulière.



Nourredine Saadi – Il n’y a pas d’os dans la langue. Rêves et autres histoires (Edition de l’Aube)

Dans une petite ville du Nord, un homme sans âge, les yeux délavés par les soleils et les pluies, éternellement installé dans un vieux fauteuil de rotin, observe au loin le canal. Le narrateur reste songeur : de tout temps, et pour mille et mille raisons, les hommes de sa terre s’en vont, quittent leur pays, peut-être pour mieux se souvenir ou l’inventer. Si l’on veut connaître ces hommes, il faut chercher là où leur vie est secrètement tournée, obscure. Il faut écouter – ou écrire – leurs histoires… Mêlant fiction et fragments de vie, Nourredine Saadi raconte ces histoires d’exil, ces récits intemporels et qui se sont pourtant déroulés dans l’amas des jours, dans la Demeure du père – ou dans son imagination. Grâce au talent de l’écrivain, jamais le souvenir ne s’effacera, pour la plus grande émotion de ses lecteurs.
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