Événements

Zenzela : d’Ispahan à Cordoue, de Bagdad au Caire…
avec la Compagnie Mille et Une Nuits et l’Ensemble El Darbak

Français

Zenzela (littéralement : tremblement en arabe) prône la rencontre culturelle, le partage, la diversité et le métissage.
A la fois secousse, vibration et onde sismique, Zenzela est tour à tour rencontre entre la gestuelle de la danse orientale et les vibrations musicales, métissage coloré du violon tzigane et de la guitare aux accents arabo-andalous, partage entre le ney (flûte en roseau) extatique et les percussions endiablées de l’ensemble El Darbak.
Cette troupe de danses et percussions orientales égyptiennes, en piste depuis quelques années, et connue d’abord par le spectacle Alhambra, a acquis, au fil de ses représentations, une renommée internationale. Forte d’un public toujours au rendez-vous, elle n’a pas laissé les médias indifférents.
« Sept déesses des rythmes orientaux, accompagnées de quatre percussionnistes surdoués pour un voyage dans l’Orient merveilleux (…). Raffinement et sensualité, luxe et volupté (…). Un voyage à faire avec ou sans tapis volant. » (France3) « Sept danseuses affriolantes et quatre musiciens fiévreux… pour une visite guidée menée darbouka battant. » (Nova magazine) On pourrait mentionner bien d’autres extraits encore ; tous mettent en relief le souci de renouvellement d’une équipe qui n’hésite jamais à remettre, en permanence, l’ouvrage sur le métier. On le doit beaucoup à Gemma, sa tête pensante et dansante. Cette chorégraphe, qui enseigne également son art depuis 1997, est la fondatrice de la Compagnie Mille et Une Nuits. Ayant su bousculer la tradition du baladi égyptien, elle est parvenue à insuffler à la danse orientale un style unique, savant dosage de technique et de grâce, tout en offrant une vision moderniste et exigeante de ce patrimoine ancestral, loin des clichés orientalistes. Si elle demeure une brillante individualité, elle n’en joue pas moins la carte collective, en s’appuyant sur une bonne direction artistique assurée par Djamel Mellouk et en conjuguant ses talents avec ceux des danseuses et des percussionnistes, violoniste et flûtiste ney de l’Ensemble El Darbak.
Avec plus de cinquante costumes, conçus par Thérèse Tisserand, les éclairages subtils de Stéphane Herzer et une douzaine de tableaux différents, Mille et Une Nuits restitue l’atmosphère magique, voluptueuse et enchanteresse des contes auxquels elle a emprunté son nom. Ondulations des hanches et arabesques des mains donnent la réplique aux rythmes des musiciens, évoluant au gré de leurs improvisations, et nous entraînent dans un circuit festif ayant comme étapes imaginaires Samarkand, Alep, Bagdad ou Le Caire. R. M.
Partager :