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Buika
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Buika, la nouvelle star du flamenco, viendra enflammer la scène du Hangar 23 avec son nouvel album Niña de fuego.
Buika est née en 1972 à Palma de Majorque, où est installée sa famille originaire de Guinée Equatoriale. Si sa mère lui fait découvrir les grandes voix du jazz, c’est sur les ondes espagnoles qu’elle s’initie et se passionne pour la copla. Après avoir chanté dans les bars et pubs de Majorque et enregistré plusieurs titres, Buika collabore avec La Fura del Baus pour le spectacle Ombra. En 2000 elle débarque à Las Vegas où elle se produit dans des casinos en tant que doublure de Tina Turner et où elle est invitée par Rachelle Ferrell à se produire au club Blue Note. Elle part ensuite à Madrid, où elle enregistre son premier album, dans lequel elle révèle son immense talent de chanteuse. Mi Niña Lola, son deuxième album produit par Javier Limòn, lui ouvre les portes du succès et de la reconnaissance, raflant deux récompenses lors de l’équivalent des Victoires de la Musique en Espagne (Meilleure production et Meilleur album de chansons espagnoles) ainsi qu’auprès de la critique allemande. Elle enchaîne sur d’importants festivals, où ses prestations sont saluées tant par la critique que le public qu’elle laisse hors d’haleine. La musique de Buika, mélange de flamenco et de soul, de jazz et de funk, offre de nouvelles couleurs au folklore espagnol.
Dans son troisième album, intitulé Niña de Fuego, Buika se dévoile, à l’instar de la pochette où elle apparaît sans le moindre costume, et met à nu ses sentiments. Buika affirme ses choix et son talent en revenant sur la copla espagnole et en s’attaquant pour la première fois à la ranchera (genre populaire mexicain) tout en signant quelques compositions originales. Dans cet album plein d’amour, Buika évoque ses expériences personnelles, dans les paroles que Javier Limòn a écrites spécialement pour elle, ainsi que dans ses propres compositions concoctées au cours de plusieurs nuits blanches sur sa tournée de l’an dernier.
« En trois albums, Buika est parvenue à façonner une musique personnelle et raffinée, digne des plus grands noms de la musique espagnole. Sur Nina de fuego, sa culture métissée surgit de manière évidente. Teintées de rythmes flamencos (La Falsa moneda), de sonorités afro-cubaines et latinos (Culpa mia) ou imprégnées d’une intimité jazz, ses chansons respirent la sensualité à pleins poumons.
Accompagnés par un simple piano, une guitare, ou orchestrés de trompettes et de discrets violoncelles, les morceaux de ce disque attestent à quel point Buika chante remarquablement. A chaque titre, cette Guinéenne d’origine livre une interprétation tour à tour tempétueuse ou poignante de douceur. Son point fort : la puissance de son coffre, qui pourrait d’ailleurs bien faire rougir de jalousie plus d’une diva espagnole. Car, si ses mélodies bénéficient du jeu de très bons musiciens (Javier Limón à la production, Niño Josele à la guitare, le trompettiste Jerry Gonzales), elles doivent surtout leur beauté à la voix doucement éraillée de l’Espagnole. Exercée sur des compositions originelles ou sur des reprises assez convaincantes de Volver volver (Chavela Vargas) et de La Bohème (Aznavour), la gravité charnelle de Buika ne laisse pour ainsi dire jamais indifférent. »
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