Fest’Africa 2003 …sous les Étoiles
Avec la tenue du Nouveau congrès des écrivains d’Afrique et de ses diasporas, le festival fête ses 10 ans d’existence: dix années d’engagement et une notoriété grandissante
Festival
du 24 Octobre au 02 Novembre 2003
Horaires : 00:00
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Littérature / édition
N’Djamena – Tchad
Français
Nouveau congrès des écrivains d’Afrique et de ses diasporas.
Le Nouveau Congrès des Ecrivains d’Afrique et de ses diasporas est l’un des événements majeurs de Fest’Africa sous les Etoiles. Presque un demi-siècle après les deux congrès organisés par la Société Africaine de la Culture en 1956 à Paris et à Rome en 1959, Fest’Africa réunira au Tchad une centaine d’écrivains et d’artistes (Afrique, Caraïbes, Antilles, Amériques, Europe…) autour du thème « Paix et Guerres: l’engagement en questions ».
Une réflexion commune des écrivains sur la littérature, les guerres, le sida, la politique en Afrique, une réflexion-bilan pour mieux se projeter dans l’avenir.
Le Nouveau Congrès se tiendra à N’Djamena au Tchad. Un comité scientifique, présidé par l’écrivain sénégalais Cheikh Hamidou Kane, est chargé de valider les différentes thématiques abordées pendant les rencontres.
Parmi les thématiques abordées :
– Conflits et violences en Afrique. Spécificités sous-régionales
– Le sida, une nouvelle forme de violence
– Littérature négro-africaine: continuité et /ou rupture?
– Quels liens actuels entre l’Afrique (Afrique noire et Maghreb), la Caraïbe et les Amériques?
Ils seront à N’Djamena…
Romanciers, poètes, essayistes, historiens, dramaturges, musiciens, journalistes…venus de tout le continent africain mais aussi d’Europe, des Etats Unis, des Caraïbes, des Amériques, des Antilles, de l’Océan Indien…
Maryse CONDE (Guadeloupe), Ken BUGUL (Bénin), Boubacar Boris DIOP (Sénégal), Nuruddin FARAH (Somalie), Cheikh Hamidou KANE (Sénégal), Koffi KWAHULE (Côte d’Ivoire), Allan KOLSKI (Afrique du Sud), Dany LAFERRIERE (Haïti), Tierno MONENEMBO (Guinée), Ernest PEPIN (Guadeloupe)… (liste complète disponible).
LITTÉRATURE
– « L’année de la littérature tchadienne » : un panorama critique de la création littéraire.
Le Tchad, par son potentiel de langues et son grand nombre d’ethnies a développé, comme partout en Afrique, une littérature issue de la tradition orale. Une écriture riche en proverbes, contes et poésies, récemment répertoriés par des linguistes et par les publications de l’Eglise au Tchad. La création littéraire est très récente et en plein essor au Tchad (la première publication date seulement de 1962). Fest’Africa sous les Etoiles est une nouvelle occasion de découvrir les écrivains de ce pays. Cette initiative coïncide avec la publication de l’Anthologie de la littérature tchadienne écrite par l’universitaire Ahmad Taboye. L’année de la littérature tchadienne concernera principalement les établissements scolaires et les bibliothèques et s’articulera autour de rencontres et d’ateliers d’écritures. Afin d’aborder cette discipline de façon un peu plus ludique, des compagnies de théâtre seront associées à cette action pour des lectures-spectacles.
– Interventions littéraires en milieu scolaire
Arts et Médias d’Afrique a toujours accordé une grande importance aux interventions en milieu scolaire. Au Tchad, l’occasion sera donnée aux élèves de rencontrer et de dialoguer avec des auteurs. Un programme d’interventions en milieu scolaire pour la promotion de la littérature tchadienne et africaine sera mis en place : un spectacle d’ouverture de Fest’Africa sous les Etoiles (chant-chorale notamment), des d’ateliers d’écriture, des initiations à la technique du dessin avec l’association « Chari Bulles », etc.
– Rencontres-débats et thés littéraires
Parallèlement au Nouveau Congrès, des rencontres-débat, des thés littéraires et des lectures publiques seront organisés dans la ville. Hommage sera rendu à Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, Mongo Beti, Baba Moustapha, Xavier Orville, William Sassine… et Maoundé Naindouba, auteur du célèbre « Etudiant de Soweto » et grand absent de ces rencontres (décédé en janvier 2003).
– Remise du Prix Ken Saro Wiwa
En créant ce prix, Fest’Africa désire rendre hommage à l’écrivain nigérian Ken Saro Wiwa, condamné à mort le 31 octobre et pendu le 10 novembre 1995. Ce prix, doté, récompensera un auteur ou un journaliste africain pour son engagement et son combat en faveur de la liberté d’expression et son rôle dans le processus de démocratisation en Afrique. Il sera remis par Maryse Condé, écrivaine guadeloupéenne.
– Rives sonores, Kinshasa Brazzaville
Du 18 juillet au 15 août 2003, six auteurs de différents horizons (Gabon, Haïti, Tchad, Congo-Brazzaville, RDC) ont été invités en résidence d’écriture à Kinshasa et Brazzaville, deux des capitales africaines les plus sonores. Ce projet est aussi un voyage sur le chemin du Nouveau Congrès. Les travaux de la résidence feront l’objet d’une rencontre et d’une lecture pendant le festival.
CINEMA
– Cinéma sous les Etoiles
Il y a encore une dizaine d’années, on ne pouvait pas parler de cinéma tchadien, mais cela a évolué. Grâce à ses deux enfants prodiges Mahamat Saleh Haroun et Serge Coelo, le Tchad compte désormais à son actif quatre longs métrages : Un taxi pour Aouzou, Bye bye Africa, Dar es salam et Abouna.
Depuis sa sortie en mars 2003, Abouna rencontre une critique positive dans la presse et a remporté le Prix de l’image dans le cadre du dernier « Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou » (FESPACO).
Dar es salam de Serge Ceolo est le premier grand film sur la guerre civile au Tchad.
SPECTACLE VIVANT
– Concerts sous les Etoiles
Une scène permanente sera ouverte tous les soirs dans le village artistique. S’y succèderont une quinzaine de groupes tchadiens (Tibesti, Leul Bôô, Orchestre Chari Jazz, Otentic…) et d’autres pays (Toops Bebey du Cameroun; les Go de Koteba de Côte d’Ivoire, Werrason de la RDC…).
Un concert géant, placé sous le signe de la lutte contre le Sida sera organisé le samedi 25 octobre.
– Créations pluridisciplinaires
Pour répondre aux objectifs de promotion de la création artistique tchadienne, deux spectacles seront créés pour le festival.
Tchad ya guelbi (Tchad mon amour), mise en scène Amat Mahamat Djamal
Un spectacle total autour d’un chœur d’enfants, avec la participation de musiciens, comédiens, danseurs, plasticiens tchadiens… Le mariage des différentes formes d’expression artistique sera recherché afin d’abolir les frontières entre les arts, symbole de l’abolition des frontières entre les peuples.
Le Sextirpateur, une création de Nocky Djedanoum, mise en scène de Kangni Alem, direction musicale Doro Dimanta
Tout commence par une rumeur née dans la rue: les hommes perdraient leur sexe, et des voleurs non-identifiés seraient à l’origine de ce forfait particulier. À partir de cette fable de vol de sexes s’écrit l’histoire des Sextirpateurs. Mais au-delà de la fable, d’autres questions plus vitales seront abordées, car il y a toujours à l’origine des constructions imaginaires les plus folles, des réalités moins comiques : et si le voleur de sexe n’était autre que le virus du Sida ?
ET AUSSI…
– N’Djamena ville propre, je rêve !
L’idée de ce projet est de mobiliser les artistes de la ville, la population, les institutions, les associations diverses, toutes les bonnes volontés afin de mener une opération de salubrité. L’association Bulles Chari (ABC) réalisera des fresques murales dans divers lieux de la ville (hôpital, établissements scolaires…). Des animations (théâtre forum…) permettront de sensibiliser la population. Les autorités municipales de N’Djamena et la ville de Toulouse (qui dans le cadre du jumelage avec N’Djamena travaille dans le domaine de l’assainissement) ont été sollicitées sur ce projet.
– L’espace Fest’Africa pour la paix
Avec la construction d’un village artistique composé de plusieurs espaces : un Espace Salon du Livre, un Espace Littérature jeunesse, un Espace Thé littéraire etc. Trouveront également leur place dans ce village, des stands pour les entreprises et autres industries, une scène permanente pour les concerts, un espace « Bar/restaurant », un espace accueil, un espace « coopération décentralisée » qui permettra aux villes jumelées de montrer leurs travaux et d’engager des discussions avec le public.
Le Nouveau Congrès des Ecrivains d’Afrique et de ses diasporas est l’un des événements majeurs de Fest’Africa sous les Etoiles. Presque un demi-siècle après les deux congrès organisés par la Société Africaine de la Culture en 1956 à Paris et à Rome en 1959, Fest’Africa réunira au Tchad une centaine d’écrivains et d’artistes (Afrique, Caraïbes, Antilles, Amériques, Europe…) autour du thème « Paix et Guerres: l’engagement en questions ».
Une réflexion commune des écrivains sur la littérature, les guerres, le sida, la politique en Afrique, une réflexion-bilan pour mieux se projeter dans l’avenir.
Le Nouveau Congrès se tiendra à N’Djamena au Tchad. Un comité scientifique, présidé par l’écrivain sénégalais Cheikh Hamidou Kane, est chargé de valider les différentes thématiques abordées pendant les rencontres.
Parmi les thématiques abordées :
– Conflits et violences en Afrique. Spécificités sous-régionales
– Le sida, une nouvelle forme de violence
– Littérature négro-africaine: continuité et /ou rupture?
– Quels liens actuels entre l’Afrique (Afrique noire et Maghreb), la Caraïbe et les Amériques?
Ils seront à N’Djamena…
Romanciers, poètes, essayistes, historiens, dramaturges, musiciens, journalistes…venus de tout le continent africain mais aussi d’Europe, des Etats Unis, des Caraïbes, des Amériques, des Antilles, de l’Océan Indien…
Maryse CONDE (Guadeloupe), Ken BUGUL (Bénin), Boubacar Boris DIOP (Sénégal), Nuruddin FARAH (Somalie), Cheikh Hamidou KANE (Sénégal), Koffi KWAHULE (Côte d’Ivoire), Allan KOLSKI (Afrique du Sud), Dany LAFERRIERE (Haïti), Tierno MONENEMBO (Guinée), Ernest PEPIN (Guadeloupe)… (liste complète disponible).
LITTÉRATURE
– « L’année de la littérature tchadienne » : un panorama critique de la création littéraire.
Le Tchad, par son potentiel de langues et son grand nombre d’ethnies a développé, comme partout en Afrique, une littérature issue de la tradition orale. Une écriture riche en proverbes, contes et poésies, récemment répertoriés par des linguistes et par les publications de l’Eglise au Tchad. La création littéraire est très récente et en plein essor au Tchad (la première publication date seulement de 1962). Fest’Africa sous les Etoiles est une nouvelle occasion de découvrir les écrivains de ce pays. Cette initiative coïncide avec la publication de l’Anthologie de la littérature tchadienne écrite par l’universitaire Ahmad Taboye. L’année de la littérature tchadienne concernera principalement les établissements scolaires et les bibliothèques et s’articulera autour de rencontres et d’ateliers d’écritures. Afin d’aborder cette discipline de façon un peu plus ludique, des compagnies de théâtre seront associées à cette action pour des lectures-spectacles.
– Interventions littéraires en milieu scolaire
Arts et Médias d’Afrique a toujours accordé une grande importance aux interventions en milieu scolaire. Au Tchad, l’occasion sera donnée aux élèves de rencontrer et de dialoguer avec des auteurs. Un programme d’interventions en milieu scolaire pour la promotion de la littérature tchadienne et africaine sera mis en place : un spectacle d’ouverture de Fest’Africa sous les Etoiles (chant-chorale notamment), des d’ateliers d’écriture, des initiations à la technique du dessin avec l’association « Chari Bulles », etc.
– Rencontres-débats et thés littéraires
Parallèlement au Nouveau Congrès, des rencontres-débat, des thés littéraires et des lectures publiques seront organisés dans la ville. Hommage sera rendu à Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, Mongo Beti, Baba Moustapha, Xavier Orville, William Sassine… et Maoundé Naindouba, auteur du célèbre « Etudiant de Soweto » et grand absent de ces rencontres (décédé en janvier 2003).
– Remise du Prix Ken Saro Wiwa
En créant ce prix, Fest’Africa désire rendre hommage à l’écrivain nigérian Ken Saro Wiwa, condamné à mort le 31 octobre et pendu le 10 novembre 1995. Ce prix, doté, récompensera un auteur ou un journaliste africain pour son engagement et son combat en faveur de la liberté d’expression et son rôle dans le processus de démocratisation en Afrique. Il sera remis par Maryse Condé, écrivaine guadeloupéenne.
– Rives sonores, Kinshasa Brazzaville
Du 18 juillet au 15 août 2003, six auteurs de différents horizons (Gabon, Haïti, Tchad, Congo-Brazzaville, RDC) ont été invités en résidence d’écriture à Kinshasa et Brazzaville, deux des capitales africaines les plus sonores. Ce projet est aussi un voyage sur le chemin du Nouveau Congrès. Les travaux de la résidence feront l’objet d’une rencontre et d’une lecture pendant le festival.
CINEMA
– Cinéma sous les Etoiles
Il y a encore une dizaine d’années, on ne pouvait pas parler de cinéma tchadien, mais cela a évolué. Grâce à ses deux enfants prodiges Mahamat Saleh Haroun et Serge Coelo, le Tchad compte désormais à son actif quatre longs métrages : Un taxi pour Aouzou, Bye bye Africa, Dar es salam et Abouna.
Depuis sa sortie en mars 2003, Abouna rencontre une critique positive dans la presse et a remporté le Prix de l’image dans le cadre du dernier « Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou » (FESPACO).
Dar es salam de Serge Ceolo est le premier grand film sur la guerre civile au Tchad.
SPECTACLE VIVANT
– Concerts sous les Etoiles
Une scène permanente sera ouverte tous les soirs dans le village artistique. S’y succèderont une quinzaine de groupes tchadiens (Tibesti, Leul Bôô, Orchestre Chari Jazz, Otentic…) et d’autres pays (Toops Bebey du Cameroun; les Go de Koteba de Côte d’Ivoire, Werrason de la RDC…).
Un concert géant, placé sous le signe de la lutte contre le Sida sera organisé le samedi 25 octobre.
– Créations pluridisciplinaires
Pour répondre aux objectifs de promotion de la création artistique tchadienne, deux spectacles seront créés pour le festival.
Tchad ya guelbi (Tchad mon amour), mise en scène Amat Mahamat Djamal
Un spectacle total autour d’un chœur d’enfants, avec la participation de musiciens, comédiens, danseurs, plasticiens tchadiens… Le mariage des différentes formes d’expression artistique sera recherché afin d’abolir les frontières entre les arts, symbole de l’abolition des frontières entre les peuples.
Le Sextirpateur, une création de Nocky Djedanoum, mise en scène de Kangni Alem, direction musicale Doro Dimanta
Tout commence par une rumeur née dans la rue: les hommes perdraient leur sexe, et des voleurs non-identifiés seraient à l’origine de ce forfait particulier. À partir de cette fable de vol de sexes s’écrit l’histoire des Sextirpateurs. Mais au-delà de la fable, d’autres questions plus vitales seront abordées, car il y a toujours à l’origine des constructions imaginaires les plus folles, des réalités moins comiques : et si le voleur de sexe n’était autre que le virus du Sida ?
ET AUSSI…
– N’Djamena ville propre, je rêve !
L’idée de ce projet est de mobiliser les artistes de la ville, la population, les institutions, les associations diverses, toutes les bonnes volontés afin de mener une opération de salubrité. L’association Bulles Chari (ABC) réalisera des fresques murales dans divers lieux de la ville (hôpital, établissements scolaires…). Des animations (théâtre forum…) permettront de sensibiliser la population. Les autorités municipales de N’Djamena et la ville de Toulouse (qui dans le cadre du jumelage avec N’Djamena travaille dans le domaine de l’assainissement) ont été sollicitées sur ce projet.
– L’espace Fest’Africa pour la paix
Avec la construction d’un village artistique composé de plusieurs espaces : un Espace Salon du Livre, un Espace Littérature jeunesse, un Espace Thé littéraire etc. Trouveront également leur place dans ce village, des stands pour les entreprises et autres industries, une scène permanente pour les concerts, un espace « Bar/restaurant », un espace accueil, un espace « coopération décentralisée » qui permettra aux villes jumelées de montrer leurs travaux et d’engager des discussions avec le public.
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