Événements

Séminaire de l’Institut du Tout-Monde
« Les transformations du vivant dans un monde en Relation »

Français

« Rien n’est vrai, tout est vivant »

Cette affirmation d’Édouard Glissant s’inscrit dans une nouvelle appréhension du monde vivant comme un Tout relationnel. Au-delà d’un arraisonnement humaniste des espèces, nombre de théories anthropologiques, scientifiques et philosophiques tentent depuis quelques décennies de concevoir l’unité et la diversité des êtres vivants sans les subsumer sous un universel. En proximité, la philosophie de la relation aborde le tout comme processus, totalisation sans totalisateur, à partir d’une métamorphose des êtres qui se rencontrent et se modifient. Cette réflexion ontologique assume les enjeux politiques d’une écologie qui ne hiérarchise pas l’humain, l’animal et le minéral, soucieuse aussi d’éviter les pièges du vitalisme et de l’animisme. Le séminaire portera sur les pensées et les imaginaires du vivant dans la philosophie, la littérature et les sciences.

La prochaine séance du séminaire « Les transformations du vivant dans un monde en Relation » se tiendra le Mardi 16 février avec une conférence du philosophe Frédéric Worms :

Les relations entre les vivants, et leurs ruptures, comme fait primitif

à 16h à l’Agence Universitaire de la Francophonie, 4 place de la Sorbonne, 75005 Paris


Frédéric Worms est professeur à l’Université de Lille 3 et directeur du Centre international d’étude de la philosophie française contemporaine à l’ENS (Paris), il est l’auteur de travaux sur l’oeuvre de Bergson, la philosophie du XX° siècle en France (La philosophie en France au XX° siècle. Moments, Gallimard, 2009), la philosophie et l’éthique des relations entre les vivants, notamment Le moment du soin. A quoi tenons nous? (PUF, « Ethique et philosophie morale », avril 2010), « Qu’est-ce qui est vital? » (Bulletin de la Société française de philosophie, avril-mai 2008), « la vie qui unit et qui sépare » (Kaïros, 2004/23), « les relations entre individus comme fait primitif » (Philosophie, ed. de Minuit, 2010, à paraître), « la négativité dans les relations morales : perte, violation rupture »

(www.ens.fr/diffusiondessavoirs).
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