Événements

Institut français de Dakar (programme Juin)

Français

L’art, c’est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art. On aime bien à l’Institut, reprendre ces mots de l’artiste Robert Filliou. Ce sera, en tout cas, notre ligne de conduite pendant ces deux mois, en grande partie consacrés à la Biennale de Dakar, à laquelle nous participons massivement.

Les autres disciplines ne seront pas en reste : du théâtre, de la danse, et toujours beaucoup de musique. Deux lancements d’albums ce bimestre : Celui de Daara J Family, que tout le monde attend, et une compilation de musique de Casamance coproduite avec l’Alliance Franco-sénégalaise de Ziguinchor qui nous proposera un superbe plateau casaçais pour la fête de la musique le 21 juin.
Côté cinéma, nous avons pensé aux sorties en famille, avec deux beaux fi lms d’animation mais aussi la programmation du chef-d’oeuvre d’Euzhan Palcy. Nous ne pouvions passer à côté de cette Rue Cases- Nègres qui ressort en copie neuve, et le Théâtre de verdure sera mobilisé pour cette occasion. Il le sera aussi pour l’hommage au réalisateur Moustapha Ndoye, un compagnon de route de l’Institut, parti bien trop tôt, et pour l’avant-première de l’Absence, de Mama Keïta, en présence du réalisateur. L’Institut fera également écho aux festivals de cinéma d’ici et d’ailleurs : Festival Image et vie et le palmarès du Cinéma du Réel du Centre Pompidou. Pour fi nir, ce bimestre sera aussi celui de la culture scientifi que : l’Institut s’associe au festival interscolaire Lire la terre et son histoire et à l’ird, qui nous proposera deux conférenciers de premier ordre.

Alors, faites le plein de culture avant que la fête du football et l’hivernage ne prennent le dessus ! L’équipe de l’Institut

L’équipe de l’Institut


/ PROGRAMME JUIN /

L’EXPOSITION EVENEMENT
8 mai – 30 juin 2010

Toguo/Cissé, l’exposition événement
> galerie Le Manège


Rencontre singulière entre deux artistes engagés, Barthélémy TOGUO (Cameroun) et Soly CISSE (Sénégal), dont les travaux se confronteront dans l’espace de la galerie Le Manège.
L’Institut Français produit pour cette exposition 7 nouvelles installations de deux artistes qui veillent à investir leur énergie sur le continent et proposent ici une « leçon de scénographie » en binôme, dans cet espace unique en Afrique de l’ouest. L’exposition qui s’inscrit – à l’international – dans un désir de dialogue transafricain est coproduite avec le Centre Culturel de Yaoundé et de Douala. Elle sera ensuite montrée au Cameroun puis en France et fera l’objet de l’édition d’un livre DVD produit par a.p.r.e.s production.

Vernissage le 7 Mai à 19h + Lamentations, performance de Barthélémy Toguo à 20h


Théâtre – Ousseynou Bissichi
> ven. 4 et sam. 5 juin
21H – Salle de cinéma

Prix de la meilleure interprétation masculine au Festival des Radiophonies francophones de Paris dans la comédie Les Bouffons de la Presse de Pape Faye, animateur de l’émission Fréquence des Arts sur les ondes de RSI, le sénégalais Ousseynou Bissichi, hier offi cier de dieu dans Le clan du destin aux côtés de ses acolytes des Gueules Tapées, nous revient dans une comédie savoureuse intitulée Le Saviez-vous?

Un one-man-show dans lequel Mr connait tout vous dit tout ce que vous ne saviez pas dans la vie. Dans ses délires, rien n’est épargné: les relations sentimentales, la vie professionnelle, le destin, la rue, les pauvres, les riches, les gestes anodins… Avec humour et dérision, Bissichi nous livre dans cette comédie douce amère un diagnostic très personnel sur la société et sur le monde. La suite, c’est le jour j…


Durée 60 min
tarif : 3000 fcfa
adhérents : 2000 fcfa


Théâtre – Rêve de France

> mardi 8 juin
21H – Théâtre de verdure

Un savoureux one man show sur les mirages de l’Eldorado

Décor planté : deux bassines, de petites calebasses, un pilon, un mortier et une belle sculpture d’une femme africaine. Zoumba entre seul en scène. Un tama l’accompagne.
Zoumba est un sénégalais ordinaire, un africain qui rêve d’émigrer dans une France symbole d’opulence et de vie facile, encouragé en cela par l’histoire et le dynamisme des relations France-Afrique. Mais il est tiraillé par un confl it intérieur. Alors que la faim et la pauvreté l’astreignent à partir, ses racines familiales le retiennent. Puis tout se précipite. Jusqu’à ce qu’il rentre au pays, guidé par ses réminiscences de la littérature africaine et ses héros.
Rêve de France est un procès, un vibrant hommage à la négritude et à la femme africaine aux mille bras. Les valeurs de la négritude y sont haut brandies, parce que le rire y est honnête, parce que celui-ci contribue grandement au combat contre cet exode massif et clandestin.
Tour à tour metteur en scène, présentateur, écrivain et comédien, cet humoriste engagé d’origine saint-louisienne pose le doigt sur l’épineuse question de l’émigration clandestine avec un talent d’interprétation inédit.

Réseau : 2/06 Kaolack – 4/06 Ziguinchor – 5/06 Banjul

tarif : 3000 fcfa
adhérents : 2000 fcfa


Concert – Yvan Le Bolloc’h – Ma guitare s’appelle reviens
> samedi 12 juin
21H – Théâtre de verdure

Un spectacle 50 % humour 50 % musique pour un étonnant voyage
en Gitanie

Star de la série Caméra café, Yvan Le Bolloc’h a une deuxième passion, la musique gitane, qu’il cultive avec talent. Après deux années à parcourir les routes avec Tous les chemins mènent aux roms, le breton nous présente un tout nouveau spectacle Fiers et susceptibles ! Yvan le Bolloc’h et la guitare fl amenca, c’est une histoire d’amour. Il aime à dire qu’elle réchauffe l’âme et fait plaisir aux sens. C’est lors d’un tournage dans le sud de la France, qu’il entend la voix rauque et puissante de Yannis Patrac, neveu d’un des Gipsy Kings. Cette rencontre déterminante marque la naissance du groupe Ma guitare s’appelle reviens. Depuis, il n’a cessé de travailler ses accords aux côtés des gitans.
Après un premier album éponyme sorti en 2006 chez Columbia, quatre années de collaboration et plus de 100 concerts à travers la France, Yvan Le Bolloc’h et son groupe présentent Fiers & susceptibles, un spectacle à l’ironie grinçante, qui alterne des morceaux de rumba fl amenca et des sketches sur l’univers gitan, et fait voler en éclats tous les clichés. Un spectacle qui est aussi devenu album.
Mélomanes et chatouilleux des zygomatiques en auront pour leur grade !

En partenariat avec MYL Events


tarif : 8000 fcfa
adhérents : 10000 fcfa


Concert – Daara J Family
> vendredi 18 juin
21H – Théâtre de verdure

School of life, le nouvel album de Daara J family est dans les bacs !

Depuis l’enfance, Faada Freddy et N’Dongo D ont en commun un univers sonore qui mêle aussi bien la musique traditionnelle que James Brown, les Pink Floyd ou Public Ennemy, et des rêves artistiques d’émancipation culturelle et sociale. Ouverts à toutes les infl uences qui les ont construits, ils s’élancent en 1992 avec fougue dans l’aventure de Daara J, qui devient vite le groupe mythique du hip-hop sénégalais.
Aujourd’hui, ils reviennent en duo sous le nom Daara J Family, duo où la voix rugueuse de N’Dongo D répond aux envolées vocales de Faada Freddy.
On attendait leur premier album. Le voici ! School of life est un opus au registre étonnant. Il a une incroyable capacité à réunir New York, Dakar, Paris et Kingston sur une envoûtante planisphère musicale : hip-hop sans concession et complainte céleste pour Bayi Yon, esprit funky débridé pour Oh why et Celebrate, fl ow rageur pour School of life, tribal pour Sun afreeca, alangui pour Tomorrow, reggae puissant pour Children, imparable synthèse de ces sources musicales pour Temps Boy. Et puis l’Afrique bien sûr, ses rythmiques et ses mélopées hypnotiques, partout dans ce disque comme un fi l rouge.


pré-vente : 3000 fcfa
Jour j : 5000 fcfa


Fête de la musique

> lundi 21 juin
20H – Théâtre de verdure

Boukoto Mango Band Depuis son studio brousse perdu dans la mangrove du Sud de la Casamance, Aziz Boukote incarne la chaleureuse plénitude de vivre une passion musicale à rebrousse-poil, de manière totalement indépendante. Qu’il s’inspire du maloya réunionnais, de l’afrobeat, du reggae ou des rythmes traditionnels mandingues, Aziz privilégie les émotions et une intuition sûre à toute forme de catégorisation. Des lignes de basse girondes répondent aux montées de kora, elle-même soulignée par des cuivres organiques à souhait. Ces mélanges illustrent à merveille un afro-reggae funk à tendance jazz, le son d’une mangue mûre et savoureuse.
Kassa groupe Aux marges de Ziguinchor, non loin des rizières avec le fl euve pour horizon, un orchestre oeuvre dans le dénuement matériel mais avec beaucoup de passion et d’abnégation pour faire entendre sa musique. Infl uencé par la salsa, le diamba dou, le reggae, Touré Kunda, mais aussi les traditions mandingues et diola, le Kassa Groupe est là pour faire la route ensemble.
Soudé autour de son leader et de l’ambition de percer coûte que coûte par la musique, le Kassa Groupe est l’une des plus attachantes formations de Casamance.
New Casamance Band Le New Casamance Band naît sur les cendres du défunt Orchestre Casamance de Ziguinchor et s’inscrit dans la lignée de l’Ucas Band. Défi ant les divisions et prônant une fraternité culturelle, le groupe chante avant tout pour la paix dans cette région carrefour. La quarantaine de compositions du groupe refl ète des inspirations aussi diverses que le diankadou (la danse des feuilles), le goumbe de Bissau, mais aussi la salsa, l’afrobeat ou le reggae.


entrée libre


Danse – Extraits hommage à Béjart

> mercredi 23 juin
21H – Théâtre de verdure

Par la compagnie Jant-bi de Germaine Acogny

Durée : 25 min / Sous la direction artistique de Germaine Acogny, assistée de Patrick Acogny / Lumières : Abdou Diouf En 2008, Dakar tombait sous le charme de l’hommage rendu à Maurice Béjart, dont l’oeuvre prolifi que marque encore les esprits et les âmes.
Acte de reconnaissance offi ciel et populaire envers ce chorégraphe considéré comme l’une des plus grandes fi gures artistiques de son siècle, cet hommage a célébré l’Homme, le Danseur et le Chorégraphe. Quatre soli issus de ce programme seront présentés au public. Une ultime chance de voir ou de revoir quelques pièces de Béjart, l’Africain.
L’expression artistique est pleine d’Afrique lorsqu’il s’agit de Maurice… Ses réminiscences sont nègres et la petite goutte d’Afrique qui parlait au fond de lui ne le quittera jamais. Alors la voix de Germaine Acogny sa fi lle noire fait écho à la sienne.
Théodora Sy Bambou

Spiritualité / chorégraphie, interprétation : Ciré Bèye musique, composition : Jules Guèye
Mutation / chorégraphie, interprétation : Bertrand Saky musique : Pierre Henry, La Reine Verte, Rock électronique
Rythme / interprétation, composition, percussions : Oumar Fandy Diop
Amour / chorégraphie, interprétation : Alioune Diagne musique : Omar Bashir, Ichbilia, album To my father
Final chorégraphie : Germaine Acogny, assistée de Patrick Acogny interprétation : Ciré Bèye, Bertrand Saky, Alioune Diagne musique : Oumar Fandy Diop


Précédé de Mieux vaut vivre à côté des oiseaux que d’imaginer avoir des ailes par la Cie K-Danse (20 min.) Interprétation : Alixe Boistelle, Noémie Cordier, Loise Crivellaro, Coralie Drutinus et Sigolène Vicens

tarif : 3000 fcfa
adhérents : 2000 fcfa


Concert – Découvertes n°10

> vendredi 25 juin
21H – Théâtre de verdure

Shula Ndiaye

Shula : voix / Aly Diallo : guitare, choeur / Jeannot Mendy : guitare solo / Paul Diouf : clavier / Yafma Thiam : tama / Bakane Seck : sabar / Abdourahmane Fall : Batterie, percussions : Souleymane Diop : basse

Une météorite dans le paysage musical sénégalais ! Un jazz afro rehaussé de mbalax et de hip-hop, telle est la touche de Shula. Remarquée par le grand Ouza, elle fait ses armes en tant que lead vocal du Super Etoile de Youssou Ndour entre 2000 et 2002, puis s’illustre aux côtés du groupe Women United Africa. Depuis, Shula a entamé une carrière solo et oeuvre à travers sa musique en faveur du respect des droits des enfants, de la scolarisation et du maintien des fi lles à l’école.
On dit sa voix douce comme du velours…


Baba’s band

Baba Amdy Diawara : clavier / Papa Moda Ndiaye: lead vocal Aly Wan : batterie / Mbara Cisse : basse / Issa Diarra : guitare Cheikh Diagne: guitare


Le Baba’s Band s’est formé en 2003 sous l’impulsion de Baba Hamdy Diawara, musicien surdoué qui fait des débuts remarqués aux côtés de Thione Seck avant de perfectionner son jeu jazzy aux États-Unis, dans le berceau du Jazz. Eclectique, Baba prête aussi son concours à des artistes de mbalax comme Titi, Coumba Gawlo et Viviane.
Baba’s band a su créer un répertoire original qui mixe rythmes afro et jazz. Sur leur 1er album, Yek Yek, produit par 1000 Mélodies, le label de Baba, de grands noms de la musique (Célia des Nubians, Papis Diouf, Habib Faye) ont posé leur griffe.


tarif : 2000 fcfa
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