Événements

Exposition : Artistes-plasticiens marocains et étrangers entrent en dialogue
Des artistes-plasticiens marocains dialoguent avec des artistes français, espagnols, argentins, cubains…Une exposition collective exubérante et riche en couleurs dans la galerie, sur sa façade et dans la rue.

Français

L’Atelier-Galerie d’Art Monassilah est né en 2007 avec la volonté d’exposer des artistes marocains et étrangers. Ainsi sont présents des peintres d’Assilah, du Moyen Atlas aux côtés d’artistes bordelais, espagnols, cubains, argentins et d’autres nationalités…Des œuvres aux supports plastiques variés (peintures, sculptures, céramiques) aux matériaux multiples (huile, résine, bois, terre cuite) où l’intime s’exprime en matière, où la sensibilité de chaque artiste imprégnée de sa propre culture touche tant par sa singularité que par son universalité, habitent l’espace. Les artistes marocains de la galerie, découverts parfois au hasard de rencontres et promenades dessinent le visage d’un Maroc libre et créatif.
Mona Liaras invite régulièrement de nouveaux artistes d’ici et d’ailleurs à orner le mur de la galerie de nouvelles fresques, à faire vivre la rue par leur présence et leurs créations tout au long de l’année et notamment lors du Festival Culturel International d’Assilah.
Plus qu’une galerie d’art, Monassilah est un atelier-galerie d’art, un véritable lieu de création et d’échanges au confluent de multiples cultures ouvert et vivant en toutes saisons.



Artiste – Invité d’honneur

Yassine BALBZIOUI

Artiste plasticien pluridisciplinaire né au Maroc, vivant à Bordeaux, travaillant partout, peindra sur les murs de la Galerie Monassilah. Il exposera également au sein de la galerie ses peintures et donnera des performances.Yassine Balbzioui a exposé à plusieurs reprises en Europe et en Afrique (dernièrement Dakar’Off)
« Il y a dans la manière qu’à Yassine Balbzioui de cerner en quelques traits bien maîtrisés une réalité qu’il aurait soigneusement détournée de son sens premier, quelque chose de cette « gaîté moderne » dont parlait Breton, une « contradiction à la culture hautaine », le choix d’un expressionnisme de la dérision davantage que de la tragédie humaine ». Marie Deparis-Yafil
(plus de détails : dossier ci-joint)


Artistes exposés

Mohamed EL WAHHABI

Peintre autodidacte d’Assilah et fidèle de la galerie depuis un an. Sa peinture s’apparente à la famille d’artistes des plus singulière : une puissance impressionnante autant dans le dessin, les couleurs que dans les thèmes ; une technique picturale sans cesse en recherche.
Dans ses peintures vibrent la gravité de la blessure d’un quotidien douloureux ainsi que la joie de vivre, l’amour, la poésie, l’humanité.

Ahmed EL MOURABITE
Instituteur dans les montagnes du Moyen Atlas, peintre autodidacte, il mêle dans sa peinture calligraphie, textes poétiques, collages. Il nous donne à voir des figures mi-homme, mi-animal dans des compositions complexes et raffinées. Sa peinture s’enracine simultanément dans le mouvement de l’écrit et du dessin superposant ainsi les strates de nos mémoires sur le rythme sensuel de l’esthétique de l’arabesque.

Anuar BEDRAUI
Peintre et sculpteur né et vivant à Assilah, il expose actuellement dans la galerie ses peintures réalisées en 2005. Sa formation est multiple : des Beaux arts de Tétouan, en passant par un stage de sculpture à Madrid et les ateliers du Moussem d’Assilah, ses peintures l’amènent tantôt vers le figuratif, tantôt vers l’abstrait.
Il parle d’une « sensation que l’art est une démonstration de la vie sentimentale, comme un langage qui transmet des émotions, celles-ci représentées par des racines profondes de forme abstraite philosophique »

Martin LARTIGUE
D’abord comédien au théâtre et au cinéma (il est notamment le petit Gibus dans La guerre des boutons), il est ensuite devenu un artiste à multiples facettes: peintre, céramiste, graveur.
Ses peintures figuratives bouillonnent de couleurs, de personnages comme empruntés à des légendes lointaines. Nous rentrons ainsi dans un monde fantasmagorique à l’imaginaire foisonnant la fois burlesque et grave. De la céramique, il dit lui même « être parti de la poterie décorative et utilitaire », il s’exprime plus volontiers dans « l’objet en soi avec un sens caché, un sacré inventé, des boites à rien, des temples du temps qui passe, des vases à vents ».
Il expose en France et en Europe.

Thibault FRANC

Après des études de philosophie, Thibault Franc s’est tourné vers les arts plastiques: ses travaux vont de la représentation réaliste ou expressive à la transformation d’objets.
Sa peinture figurative est centrée sur le sujet, le portrait, l’accent est mis davantage sur sur la couleur que sur le dessin, et sur une technique époustouflante entre autres basée sur des couches superposées.
Outre quelques peintures, il présente à la galerie ses « incunables » qui sont des livres peints (après avoir subi de multiples « macérations ») et qui semblent revenus à l’état de bois.
Installé dans le sud de la France, il effectue de multiples voyages et expositions entre Europe et Afrique.

Isidore KRAPO
Peintre, sculpteur, diplômé des Beaux Arts de Bordeaux où il vit.
Depuis 25 ans, il pratique aussi bien l’huile, l’acrylique que la sculpture sur bois.
Coloriste avant tout, il se définit lui-même comme un « primitif post-contemporain ».
Venu plusieurs fois à Assilah, il expose ces aquarelles d’une grande poésie des pêcheurs d’Assilah.

Oscar LOPEZ
Né à Buenos Aires, il arrive en France en 1982 en tant que musicien et commence son travail plastique dans l’idée d’aborder une forme de communication inter-culturelle.
Énergie des oeuvres sculptées dans le choc des matières utilisées: l’artiste crée en associant des matériaux bruts et naturels tels le bois, la ficelle ou le papier avec des matériaux résolument contemporains comme le plexiglas, le plastique et la résine.
Vit et travaille à Bordeaux, France.

Mona LIARAS
Après avoir pratiqué dans les années 1980-90 une peinture essentiellement figurative, elle a commencé un travail de volume à l’aide de techniques mixtes qui ne cessent d’interroger le corps humain. De son travail, elle dit « je tends à décrire l’être blessé, fracturé, au sein d’un monde violent. De ses blessures, le corps va muer, se transformer, c’est la seule liberté qu’il lui reste pour échapper à l’identité qu’il refuse. Je crée donc ces corps-chairs humanoïdes un peu étranges, asexués parfois, et mutants dans leur solitude ».
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