Événements

Institut français de Dakar – programme février

Français

ALOOPHO (danse)
> mercredi 2 février – 21H l Théâtre de verdure


5 danseuses contemporaines revisitent le mythe d’Aloopho

Danseuse contemporaine sénégalaise de la nouvelle génération, Fatou Samb s’est notamment faite remarquer dans les ateliers de l’association 1er temps, sous la direction d’Andreya Ouamba, en 2008. Les danseuses de talent venues de tout le continent pour ce projet chorégraphique, ont participé au programme Chrysalides 2010 à l’école des Sables, durant lequel l’idée de ce spectacle a germé. Interroger les rituels en Afrique et montrer une autre image de la femme et de son rang social à travers sa place dans la religion, voilà l’idée de cette création qui s’inspire de la légende d’Aloopho, grande prêtresse Yoruba et grand-mère de Germaine Acogny.
Un parcours biographique autour de la vie d’Aloopho, femme ordinaire, qui était chargée d’organiser les cérémonies d’initiation, et ouvrait la danse, le couteau sacré dans sa main droite…

Création à l’école des Sables

tarif : 3 000 fcfa
adhérents : 2 000 fcfa



NURU KANE (concert)
> vendredi 4 février – 21H l Théâtre de verdure


Un mariage de blues, musiques traditionnelles africaines et transe Gnawa

Chanteur, guitariste, compositeur, et virtuose du guembri – instrument à cordes pincées au son envoûtant – Nuru Kane revient, quatre ans après sa révélation à la scène internationale, avec un deuxième album Number One Bus, en référence à la ligne de bus qu’il prenait lorsqu’il habitait à Londres.
Les mélodies de cet enfant de la Médina sont vibrantes d’enthousiasme et porteuses de messages de paix. Passant avec aisance du wolof à l’anglais, et au français, avec une voix de bluesman, il ne cache pas son attirance pour le reggae et l’afrobeat, dans une richissime orchestration très africaine. Guembri, oud, kora et n’goni sont au rendez-vous, et les musiciens de son groupe, le Baye Fall Gnawa, nourrissent cet ouvrage pluriethnique de leurs propres visions et interprétations des instruments. Un blues hétéroclite à la sauce gnawa, qui ne laisse pas indifférent !

tarif : 5 000 fcfa
prévente : 3 000 fcfa


Banjul > 27 janvier
Kaolack > 29 janvier
Saint-Louis > 2 février
Ziguinchor > 5 février


NEG’ MARRONS (concert)
> jeudi 10 février – 21H l Théâtre de verdure


Un grand duo du hip-hop ragga!

Partie intégrante du Secteur Ä, collectif hip-hop français créé dans les années 1990 avec les rappeurs d’Ärsenik et du Ministère Amer, les Nèg’ Marrons tiennent leur nom du terme Nègres marrons, désignant les esclaves en fuite.
En France, ils contribuent à faire connaître le ragga dancehall au grand public. Les compères Jacky et Ben-J connaissent un énorme succès avec l’album Le bilan en 2000. « C’est la monnaie qui dirige le monde, c’est la monnaie qui dirige la Terre », des textes gravés dans les esprits ! Ils ont pour armes des textes positifs, l’espoir, la non-violence et l’antiracisme.
Touchés par les problèmes des quartiers défavorisés dont ils sont issus, ils ont fait de leur musique un combat rythmé par des sons reggae et ragga, aux infl uences hip-hop et dub. Après plus de dix ans de carrière et quatre albums, ils se sont imposés comme les plus populaires du genre hip-hop ragga en France.

tarif : 8 000 fcfa
prévente : 5 000 fcfa


DJ SPOOKY LE SANG D’UN POÈTE, JEAN COCTEAU (concert)
> samedi 12 février – 21H l Théâtre de verdure

Un mix inédit et radiophonique !

Attention événement ! Vous croiserez plus facilement Paul D. Miller, plus connu sous le nom de DJ Spooky, au Guggenheim à New-York, à la Tate Modern de Londres ou à la Biennale de Venise qu’au théâtre de verdure de l’Institut français.
Et pourtant, grâce à un partenariat avec l’Ambassade des États-Unis à Dakar, il sera au Sénégal toute une semaine pour des ateliers, des conférences et une performance fi nale à l’Institut.
DJ Spooky ébruite jusqu’à nous la voix de Jean Cocteau à travers ce projet audio et vidéo, un mix inédit autour du poète. Artiste conceptuel pluridisciplinaire, DJ Spooky that subliminal kid est une fi gure emblématique de l’abstract electronica.
Touche-à-tout de talent, il travaille la vidéo, écrit beaucoup, et signe des albums respectés, allant du reggae aux projets jazz. Lorsqu’il ne travaille pas dans son studio de Manhattan, il fréquente les clubs européens ou asiatiques, et poursuit une route atypique, sans cesse enrichie de nouvelles rencontres du monde artistique, avec une escale pour la 1re fois en Afrique de l’Ouest, à Dakar !

tarif : 5 000 fcfa
prévente : 3 000 fcfa


DÉCOUVERTES N°11 (concert)

> vendredi 18 février – 21H l Théâtre de verdure


Une belle soirée hip-hop afro-beat!

Bideew Bou Bess (Guediawaye) associe avec panache hip-hop et musique latino-américaine, s’inspirant de musique africaine, et ponctuant ces morceaux de sonorités acoustiques et de chants a capella. Révélés au public sénégalais en 1999, les frères Sall, originaires de Guédiawaye, participent à la tournée mondiale de Youssou N’dour en 2000. Ils collaborent ensuite avec le rappeur franco-congolais Passi sur leur premier album international Original en 2003. Le groupe sort cette année un nouvel album Ndoumbelane, que l’on attend avec impatience de découvrir sur scène ! Brother’s Band (Banjul) propose une musique résolument moderne et dansante basée sur les rythmes traditionnels de Guinée-Bissau, que sont le Gumbé et les rythmes des chrétiens Ballantes. À la mode 21e siècle, les musiciens distillent des morceaux d’afrobeat mâtinés de sonorités afro-caribéennes qui risquent bien d’envoûter le public et de le faire danser jusqu’à la dernière note du concert ! Leur album Socégo, qui signifi e tranquillité, enregistré dans le studio de l’Alliance franco-gambienne de Banjul, sortira courant 2011.

tarif : 2 000 fcfa


Kaolack > 12 février
Saint-Louis > 15 février
Ziguinchor > 23 février
Banjul > 24 février


JOURNÉES CHORALES (concert)
> samedi 19 février – 21H l Théâtre de verdure


Cinq voix à vous couper le souffle !

Ensemble vocal mondialement reconnu, Amarcord présente un style musical épatant, un son incomparable et une homogénéité à couper le souffl e, accompagnés d’une petite touche d’humour.
Ouverts à la nouveauté, les chanteurs accordent une place importante à la musique contemporaine, dans leur vaste répertoire : chants du Moyen-Âge, messes de la Renaissance, compositions et oeuvres du romantisme européen et du XXe siècle, et arrangements a cappella sur des musiques populaires et chansons rock, pop, soul et jazz. Lauréat du Concours musical allemand en 2002, l’ensemble a reçu plusieurs fois le prix Contemporary A Cappella Recording Award pour ces enregistrements.
La présence de l’ensemble Amarcord donnera lieu à un échange musical : on l’entendra en compagnie du choeur Wallaye, habitué des Journées chorales, dirigé par Roger Achille Mbaye.

tarif : 2 000 fcfa
adhérents : 1 000 fcfa



LES CONTES DU BON TEMPS (conte)

> mercredi 23 février – de 3 ans à 6 ans & samedi 26 février – à partir de 7 ans – 16H30 l Salle de cinéma

Des contes traditionnels d’ici et d’ailleurs sur le temps, l’hospitalité et le partage…

Un jour je suis partie à la recherche du bon temps.
Sur mon chemin, j’ai rencontré un homme si petit qu’il dormait dans une corne de boeuf suspendue au mur ! Il y a bien longtemps, il a arrêté le temps qui passait par là. Maintenant il a tout son temps pour raconter des histoires… Depuis 1991, Laëtitia Bloud glisse des histoires aux grandes et aux petites oreilles partout où l’occasion se présente. Attirée par l’étrange, le fantastique, les péripéties, elle place le chant, les bruits et le son de ses instruments au coeur de sa parole, pour appeler le rêve et créer des images sonores.

tarif : 1 500 fcfa
adhérent : 500 fcfa



CARLOU D (concert)
> vendredi 25 février – 21H l Théâtre de verdure


La nouvelle figure de la chanson sénégalaise !

Sacré meilleur artiste variété aux Sunu Music Awards 2010, Carlou D est devenu une figure incontournable de la scène musicale sénégalaise.
Après avoir touché à l’univers du rap galsen, il a débuté en 2004 une carrière solo, dévoilant une musique métisse mêlant sonorités acoustiques et vibrations hip hop. Disciple de Cheikh Amadou Bamba, fondateur du mouridisme, Carlou D intègre dans son dernier album, Musikr, le khine, tamtam des Baye Fall. Cette culture influence ses textes et son allure. Sur scène, coiffé de dreadlocks, il arbore un long boubou et un gros collier noir autour du cou.
Musikr est une connexion de la musique moderne avec le zikr, c’est-à-dire, les chants spirituels, le soufisme, explique Carlou D.


tarif : 5 000 fcfa
prévente : 3 000 fcfa


EXPOSITION MAKSAENS DENIS
Projets vidéo


EXPO DU 9/02/11 AU 19/02/11
VERNISSAGE LE 8 FÉVRIER À 19H
GALERIE LE MANÈGE / ENTRÉE LIBRE
DU LUNDI AU SAMEDI DE 11 H À 19 H


Maksaens Denis pose les interrogations qu’il se pose à lui-même. Il aborde la misère, le mysticisme, la mort, s’inspirant des scènes de rue en Haïti, et plus récemment de la situation après le séisme de janvier 2010. Explorant des questions géopolitiques, étudiant les mythes et les croyances diverses des États-Unis au continent africain, observant simplement des hommes, des artistes, des trajectoires, il crée des documentaires énergiques, de courtes vidéos qui seront présentées lors de cette exposition.
Pour moi l’art, c’est ce qui permet à l’imaginaire de prendre forme. L’art permet de comprendre les choses sous un angle différent. L’art, dans mon cas, vient d’un besoin de créer. Il est à la fois exutoire et émotion. M. Denis




EXPOSITION HAALPULAAR’EN


EXPO DU 12/01/11 AU 5/02/11
VERNISSAGE MARDI 11 JANVIER À 18H
COURSIVES ET JARDINS DE L’INSTITUT

Cinéaste et romancière, Laurence Gavron revient depuis quelques années à la photographie.
Vivant et travaillant au Sénégal, elle s’inspire des contrastes que présente le pays à ses yeux, et s’est attachée à rechercher des images peu représentées en photographiant les populations peules du Nord du pays. Cette exposition nous dévoile le quotidien et la beauté de ces peuples nomades, qui, à quelques centaines de kilomètres de la capitale, présentent encore des signes de vie traditionnelle, loin de ce qu’on est habitué à voir à la télévision ou dans les livres.
De ces regards fi ers et perçants, de ces longs corps drapés dans des couches de voiles colorés, de ces femmes au port altier, aux lèvres tatouées, coquettes et ornées de bijoux, de ces bergers dont le plus grand trésor est leur bétail, Laurence Gavron réalise une série de photographies sensibles, nobles et captivantes.
Avec le soutien de l’Ambassade de France au Sénégal, Mandarine et la fondation Sonatel

Avec la collaboration de l’Ifan




EXPOSITION L’AFRIQUE, LE FOOTBALL & LES INDÉPENDANCES


EXPO DU 16/02/11 AU 5/03/11
VERNISSAGE MARDI 15 FÉVRIER À 19H
COURSIVES ET JARDINS DE L’INSTITUT

Empreinte de la célébration du cinquantenaire des indépendances, cette exposition composée de trois séries de panneaux, explore avec une sensibilité toute particulière le monde du football africain. La Marche du Football Africain revient sur 50 ans de football : des débuts de la Coupe d’Afrique en 1957 aux succès des grandes équipes : Diables rouges, Lions indomptables, Eléphants, Lions de la Térenga ! La série de photographies Les Supporters, Couleurs des Indépendances refl ète, dans un langage esthétique et avec une intensité émotionnelle, l’identité du football africain.
Enfi n, le photographe-reporter brésilien, Americo Mariano propose une vision réaliste d’une certaine magie du football africain et de ses cérémoniels, avec une sélection de photos en noir et blanc.
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