Historiographie royale, écritures individuelles : les narrations des protestants bamoun
Colloque dans le cadre des journées « Supports et circulations des savoirs et des Arts en Afrique et dans la Diaspora »
Séminaire (université)
Le 11 Février 2011
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Centre d’Études Africaines (EHESS – CNRS) – Maison des sciences de l’Homme
54 bd Raspail, 75006 Paris – France
de 10 h 30 à 12 h 30 à IISMM, salle de réunion, 1er étage
Français
Alexandra Loupet Galitzine (Réseau Asie-Pacifique (CNRS/FMSH) :
Inventée par le roi Njoya quelques années avant l’arrivée des premiers européens, l’écriture bamoun a permis la compilation de l’histoire officielle du royaume, mais aussi la constitution d’une classe de lettrés, proches du roi majoritairement convertis au protestantisme. Ceux-ci ont rédigé, à la demande des pasteurs européens, leurs propres versions de l’histoire et des « coutumes », terme inventé conjointement par la Mission et l’administration coloniale. Ce rôle nouveau de l’écrit, entre le politique, le religieux et les stratégies individuelles d’émancipation, à l’origine d’une production foisonnante, sera examiné en relation avec l’intérêt, plus large, des archives protestantes conservées notamment à Paris.
Inventée par le roi Njoya quelques années avant l’arrivée des premiers européens, l’écriture bamoun a permis la compilation de l’histoire officielle du royaume, mais aussi la constitution d’une classe de lettrés, proches du roi majoritairement convertis au protestantisme. Ceux-ci ont rédigé, à la demande des pasteurs européens, leurs propres versions de l’histoire et des « coutumes », terme inventé conjointement par la Mission et l’administration coloniale. Ce rôle nouveau de l’écrit, entre le politique, le religieux et les stratégies individuelles d’émancipation, à l’origine d’une production foisonnante, sera examiné en relation avec l’intérêt, plus large, des archives protestantes conservées notamment à Paris.
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