Événements

A petites pierres
Une jeune fille condamnée à la lapidation par son propre père, se retrouve soutenue par un jeune homme prêt à tout pour tenter de faire évoluer les traditions, et les valeurs dans les esprits de l’autorité patriarcale.

Français

Texte Gustave Akakpo
Mise en scène Thomas Matalou
Assistante à la mise en scène Marie Favre
Avec Christophe Garcia, Ludovic Lamaud, Mariana Lézin, Franck Micque, Caroline Stella, Paul Tilmont
Scénographie Thibault Fack
Costumes Julienne Paul
Création lumière Mikael Oliviero

Parce qu’elle a commis le crime de rejoindre celui qui la séduisait plutôt que celui qui lui était destiné, une jeune fille doit être lapidée… Son amoureux entreprend de la sauver…

L’histoire commence par un badinage ; un jeu « du chat et de la souris », comme il peut en avoir entre un garçon et une fille qui se retrouvent dans le noir un soir où il fait assez froid. Le garçon sait ce qu’il veut. La fille elle, porte ses rêves : rêves d’un ailleurs meilleur que son quotidien de fille au service de ses frères. Elle présente ses rêves au garçon, qui est prêt à consommer tous les rêves. Pourvu qu’il puisse, en fin de compte, se libérer des envies qui lui ruminent les couilles. Ses paroles sont de miel et la fille se laisse prendre. Mais elle est fiancée à un autre homme. Le père de son futur époux la surprend avec son amant d’un soir et demande réparation. Le jeune homme est condamné à payer une amende. La fille elle, doit payer de sa vie.

« Malgré cette trame et le tragique de son propos, on est ici dans le domaine de la farce, du quiproquo, du déguisement, du travestissement, des conversations surprises à l’insu des intéressés, des apartés destinés au public… Les frères ennemis deviennent amants et s’allient pour avoir raison des aînés qui abandonnent leurs principes moraux au seuil de la maison familiale… On joue des mots et sur les mots. On se joue du père qui n’a de vertu que pour sa fille. On rit, on se moque, des uns et des autres. Et la farce l’emporte… et nous emporte.
Dès lors, qu’importent les lieux et les temps. Dès lors, on est loin de se soucier de la couleur de la peau. Akakpo noir… acteurs blancs ! »

Bernard Magnier, journaliste et conseiller littéraire du Tarmac de la Villette
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