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Opéra CHIN
Un opéra maloya. Après Maraina, l’aventure des premiers habitants franco-malgaches de l’île Bourbon, Chin raconte un conflit socio-politique à La Réunion en 1955.

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Avec 52 participants dont 7 solistes de renom international : Heng Shi (Chin), Jean-Philippe Courtis (Monsieur Roger), Anne-Marguerite Werster (Elisabeth), Karim Bouzra (Charles) Aurore Ugolin (Rezeda), Josselin Michalon (Darma), Holy Razafindrazaka (Heva). Un chœur de La Réunion et de Madagascar dirigé par Landy Andriamboavonjy. 24 musiciens de l’Orchestre de l’opéra de Massy et la participation du virtuose Guo Gan, (Erhu- violon traditionnel chinois).
Un opéra maloya
Après Maraina, l’aventure des premiers habitants franco-malgaches de l’île Bourbon, Chin raconte un conflit socio-politique à La Réunion en 1955.
Le livret s’inspire d’un épisode authentique : l’alliance du communiste Paul Vergès et du sucrier René Payet pour sauver l’usine de Quartier Français. « Chin » ou « le Chinois » fut le surnom de P. Vergès dans sa jeunesse, né en Indochine en 1925.
Opéra singulier, Chin traite d’une histoire occultée et méconnue des DOM TOM : le grand mouvement de décolonisation d’après-guerre. Chin est un hommage à la génération qui s’est battue pour émanciper des peuples et fonder des nations. Derrière les intérêts matériels, le jeu politique et le verni des idéologies occidentales, l’opéra révèle un monde de mythes, de magie et de croyances.
A La Réunion, dieux grecs et hindous se côtoient. Les Tamouls sont convertis au christianisme tout en pratiquant leur religion. Les Blancs consultent le sikily, art divinatoire malgache, et entrent en transe…
Opéra contemporain, avec sa couleur musicale métissée, ses sonorités asiatiques et ses rythmes de maloya, la partition de Chin, dirigée par le compositeur, ouvre des perspectives nouvelles en intégrant au classicisme occidental des modes indiens, chinois et malgaches.
« On s’incline devant l’originalité, voire le culot de l’entreprise ». Thierry Guyenne, Opéra Magazine
« Il y a du Berg là-dedans, du Wozzeck. Le public ne s’y trompe pas, (…), la salle reste tenue en haleine tout au long de la soirée ». Philippe Nampon, Le Quotidien de La Réunion
Chin a bénéficié de la Bourse et de l’aide de la Fondation Beaumarchais.
Une production du Théâtre VOLLARD en coproduction avec le Théâtre Jean-Vilar de Vitry-sur-Seine et les soutiens du Conseil général du Val-de-Marne, du Conseil général de la Réunion, du Label « 2011, Année des Outre-mer », du Fonds de Création Lyrique, de l’ADAMI et de la SPEDIDAM.
La Région Réunion, la Ville de Saint-Denis-de-la Réunion et la DRAC Réunion ont soutenu la création en avril 2010.
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