Le Code Noir et ses musiques
Mimi Barthélémy se penche sur l’histoire de son ancêtre Armand, esclave à Saint Domingue, et tisse avec le guitariste Amos Coulanges une oeuvre de mémoire autour du code noir et de l’esclavage.
Représentation
du 04 au 07 Avril 2012
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Musique, Théâtre, Interculturel/Migrations
Théâtre de la Vieille Grille – 1 rue Puits de l’Ermite, 75005 Paris – France
A 21h /Plein tarif : 18 euros /Etudiants et chômeurs : 13 euros
Français
Le Code noir est un ensemble de textes promulgué en 1685 par Louis XIV pour régir la vie quotidienne des esclaves des îles françaises. L’article 44 de ce code « déclare les esclaves être meubles » au même titre que les animaux, le mobilier ou les champs de canne à sucre. En 1791 l’esclave Armand, ancêtre de Mimi Barthélémy, se soulève contre son maître Bérault, propriétaire d’ une plantation à Saint-Domingue.
A partir du récit témoignage de Bérault, Mimi Barthélémy et Amos Coulanges ont imaginé un spectacle entremêlant musiques savantes du XVIIIème, musiques créoles, récit et lectures du code noir.
« Héritiers de nos ancêtres esclaves, nous portons leurs stigmates dont nous voulons nous débarrasser. Nous y parviendrons en prenant conscience de la vision inhumaine que Louis XIV et ses sujets, aussi raffinés qu’ils étaient, avaient de nos pères. Nous pourrons de cette manière faire justice à nos ancêtres. Quant à nous, leurs descendants,, nous pourrons vivre pleinement l’humanité qu’on leur avait niée tout en faisant œuvre de mémoire. »
Mimi Barthélémy
A partir du récit témoignage de Bérault, Mimi Barthélémy et Amos Coulanges ont imaginé un spectacle entremêlant musiques savantes du XVIIIème, musiques créoles, récit et lectures du code noir.
« Héritiers de nos ancêtres esclaves, nous portons leurs stigmates dont nous voulons nous débarrasser. Nous y parviendrons en prenant conscience de la vision inhumaine que Louis XIV et ses sujets, aussi raffinés qu’ils étaient, avaient de nos pères. Nous pourrons de cette manière faire justice à nos ancêtres. Quant à nous, leurs descendants,, nous pourrons vivre pleinement l’humanité qu’on leur avait niée tout en faisant œuvre de mémoire. »
Mimi Barthélémy
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