Mutations – Kiripi Katembo
Vidéaste et photographe à peine trentenaire, Kiripi Katembo vient de Kinshasa, même si son travail l’amène désormais aux quatre coins du monde.
© Kiripi Katembo
Exposition
du 12 Septembre au 28 Octobre 2012
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Photo
Institut Français du Congo – BP 2141, 00000 Brazzaville – République du Congo
ENTRÉE LIBRE ET GRATUITE – VERNISSAGE LE MERCREDI 12 SEPTEMBRE – 18H30
Institut Français du Congo
Français
En 2011, il réalisait à nos yeux l’une des plus belles séries de photographies exposées à la Biennale de Bamako, » Un regard… « , focalisant son attention sur les flaques d’eau de sa ville Kinshasa la belle. Empruntes d’une grande poésie et d’un sens indéniable de la composition, ces photographies brouillaient les pistes entre retouches numériques et photographie du réel, entre travail documentaire et pure recherche plastique.
Pour cette nouvelle série, Kiripi a pris du recul, de la hauteur même, au sens propre comme au figuré. Comme dans sa précédente série, l’artiste nous donne à voir des villes d’Afrique centrale une beauté plastique insoupçonnée, surgie au hasard d’un coup d’œil au milieu du chaos. Bassines psychédéliques, procession de parapluies ou enchevêtrement de toits, le monde diffracté et bazardeux des centres urbains de Kin et Brazza devient tableau.
Posté sur les toits des deux villes, Kiripi a une fois de plus regardé ses pieds pour photographier le monde. Curieuse posture pour un photographe ! C’est pourtant cette frontalité moindre et ce changement de point de vue qui extraient pour nous l’artiste du tout venant des photographes de documentaires africains. En privilégiant la forme et la couleurs au sujet social, Kiripi parvient à capter une beautés sauvage et saisissante, que l’on soupçonne aux détours des quartiers sans jamais vraiment la saisir. Par leurs enchevêtrements, par leur format mais aussi quelque part par la banalité de leurs sujets, les clichés de Kiripi évoquent Andréas Gursky. Comme chez le maitre américain, on retrouve un goût pour la monumentalité comme pour la construction de formes au milieu de l’informe.
Si nous avons découvert les clichés de Mutations dans le cadre d’une discussion avec leur auteur lors de Mantsina sur scène, les clichés de Brazzaville sont issus d’un temps de résidence réalisé en juin en collaboration avec l’artiste. Lorsque l’on voit le résultat nous nous permettons, une fois n’est pas coutume, d’être particulièrement fiers de notre travail.
Pour cette nouvelle série, Kiripi a pris du recul, de la hauteur même, au sens propre comme au figuré. Comme dans sa précédente série, l’artiste nous donne à voir des villes d’Afrique centrale une beauté plastique insoupçonnée, surgie au hasard d’un coup d’œil au milieu du chaos. Bassines psychédéliques, procession de parapluies ou enchevêtrement de toits, le monde diffracté et bazardeux des centres urbains de Kin et Brazza devient tableau.
Posté sur les toits des deux villes, Kiripi a une fois de plus regardé ses pieds pour photographier le monde. Curieuse posture pour un photographe ! C’est pourtant cette frontalité moindre et ce changement de point de vue qui extraient pour nous l’artiste du tout venant des photographes de documentaires africains. En privilégiant la forme et la couleurs au sujet social, Kiripi parvient à capter une beautés sauvage et saisissante, que l’on soupçonne aux détours des quartiers sans jamais vraiment la saisir. Par leurs enchevêtrements, par leur format mais aussi quelque part par la banalité de leurs sujets, les clichés de Kiripi évoquent Andréas Gursky. Comme chez le maitre américain, on retrouve un goût pour la monumentalité comme pour la construction de formes au milieu de l’informe.
Si nous avons découvert les clichés de Mutations dans le cadre d’une discussion avec leur auteur lors de Mantsina sur scène, les clichés de Brazzaville sont issus d’un temps de résidence réalisé en juin en collaboration avec l’artiste. Lorsque l’on voit le résultat nous nous permettons, une fois n’est pas coutume, d’être particulièrement fiers de notre travail.
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