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Et si je les tuais tous Madame ?
ARISTIDE TARNAGDA

Français


« Qui, si je crie, pour m’entendre ? Quel ange parmi les anges ? » a dit Rainer Maria Rilke. Hamlet se posait la question « être ou ne pas être ? ». Lamine se demande quant à lui : faut-il partir ? Rester ? Faut-il arracher le sac de cette dame qui attend au feu rouge ? Quelles sont ces voix d’enfants, d’amis, de femme, de père, de mère, qui, comme des feuilles jaunies par un soleil brûlant et un harmattan de janvier, tombent dans sa tête et de sa tête ? 

En écho, d’autres voix, comparses et complices, le hip-hop corrosif du duo Faso Kombat et les chansons d’inspirations traditionnelles de Bonssa. 

Aristide Tarnagda passe en revue toutes les actualités du monde et la situation de l’africain en particulier. L’africain d’ici, l’africain d’ailleurs, l’africain de nulle part, l’africain des désillusions, l’africain de l’espoir, des insoumissions. 

Faire entendre toute une vie, le temps d’un feu rouge… tel est le pari du dramaturge burkinabè, Aristide Tarnagda, l’une des voix théâtrales originales de ce pays et dont les pièces sont jouées sur le continent africain mais aussi de par le monde, à Saõ Paulo comme à Avignon.



 



Auteur et Metteur en scène : Aristide Tarnagda

Scénographie : Charles Ouittin (Côte D’Ivoire)

Création lumière : Mohamed Kabore (Burkina Faso)

Costumes : Huc Jean-Christophe Michel (France) et Ange Blédja (Côte d’Ivoire).

Interprétation : Lamine Diarra (France / Mali), Bonssa Hamidou Yoda (Burkina Faso), David Malgoubri (Burkina Faso), Salif Ouedraogo (Burkina Faso) du groupe Faso Kombat.

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