Événements

Dakar-Dakart
De retour du Sénégal, avec une nouvelle manne d’œuvres contemporaines, Aude Minart organise une exposition des peintures des artistes suivants :

Français

Kré Mbaye
Mookie
Camara Gueye
Samba Fall
Pape Diop Tall
Aïcha Aïdara
Ibou Sall
Ndoye Dout’s
MMS

2 rendez-vous :

Vernissage et cocktail le mardi 30 avril de 20h à 24h
Champagne-gingembre le dimanche 5 mai de 15h à 20h

1. Kré Mbaye, Sénégalais de 53 ans. Est allé à l’atelier de Recherches Plastiques de Pierre Lods. L’un des « Grands » de la peinture abstraite contemporaine. Parallèlement à l’abstrait Kré décline le portrait d’un personnage réel, la confidente de sa mère : Mame Farie. Peintre torturé : « J’ai toujours vécu dans le silence, les gens ne sentent plus, ne réfléchissent plus, tuons le mal qui est en nous, les gens calculent trop et oublient ce qu’ils sont : corps et esprit. L’esprit est un instrument que Dieu nous a donné pour parfaire le corps et notre environnement. »
A exposé en France, en Belgique, en Suisse, en Italie, dans la plupart des pays européens, aux Etats-Unis et au Japon. Très recherché par les collectionneurs notamment Mourtala Diop basé à New York.

2. Mookie, Malien mais de tout temps vit au Sénégal, a terminé les Beaux-Arts en 1995. Son mémoire de fin d’étude analysait l’allongement et la torsion dans la figure humaine, ce qui lui correspond assez bien (il mesure près de deux mètres). Passionné par l’Egypte la plupart de ses œuvres y font référence. A de fortes références culturelles, bonne connaissance des théories et des acteurs de l’art. A exposé lors des Biennales d’art contemporain, en Afrique, aux Etats-Unis et en Europe.

3. Camara Gueye, Sénégalais de 33 ans, diplômé des Beaux-Arts de Dakar en 1997. A exposé au à Paris, « l’art dans le monde », grande exposition organisée par la revue Beaux-Arts en 2000, Camara a été le seul sélectionné pour représenté l’Afrique de l’Ouest. a exposé au Sénégal, au Cameroun, en Espagne, en France, en Hollande, au Liban, en Suisse.

4. Samba Fall, Sénégalais de 24 ans, diplômé des Beaux-Arts de Dakar en 1999. « Dans les rues, je vois fréquemment des pauvres caresser le rêve de devenir riche en s’adonnant quotidiennement au PMU.Ce rêve est tellement fort qu’ils ne peuvent plus s’arrêter de jouer et qu’ils s’enfoncent de plus en plus dans la pauvreté ». A exposé dans divers pays d’Europe et lors de la dernière Biennale, salon des jeunes Plasticiens (voir catalogue).

5. Pape Diop Tall, Sénégalais de 29 ans, est sorti des Beaux-Arts en 1996. Il travaille sur les thèmes de l’apparence te du jugement. Il utilise souvent du matériel de récupération, le bois en particulier sur lequel il agit en le brûlant ou en le peignant. Ses derniers tableaux transpercés de lumière et de bois rendent un vif hommage à l’homme pour son travail.

6. Aïcha Aïdara, Sénégalaise de 26 ans, diplômée des Beaux-Arts en 1999. A exposé en Belgique et en France et lors de la Biennale 2000 salon des jeunes plasticiens. Sélectionnée par l’Unesco pour un concours de design, « Reflets du Sud ».
Petite fourmi, Aïcha construit ses toile avec un travail minutieux et lent.
Ces fils sont tendus sur ses toiles comme si elle construisait son propre instrument de musique, elle le joue et produit des couleurs, des reliefs, des rythmes.
Elle colle les bandes de tissus qui forment le pagne traditionnel et elle les entoure de fils, des bouts de carton : travail fin, patient, harmonieux
Charme régulier des fils qui passent et repassent sur la toile des centaines de fois, aller-retour, aller-retour. Charme régulier de l’unité du fil, rythme régulier et irrégulier des motifs, des formes géométriques, de la position du motif, de la construction.
« J’aime la mode et le stylisme, le pagne traditionnel c’est le textile d’ici, c’est très important pour la femme car cela fait parti du patrimoine traditionnel ».

7. Ibou Sall, Sénégalais de 35 ans. A reçu un enseignement traditionnel grâce à son maître Babacar Lô, célèbre souwériste. S’est associé à un ami puis s’est établi à son compte. En plus des souwères traditionnels qui lui procurent son gagne-pain, s’est mis à peindre du contemporain et de l’abstrait, chose tout à fait atypique dans l’univers dakarois. A exposé au Sénégal et en France.

8. Mouhamadou Ndoye Douts, Sénégalais de 28 ans, sorti major des Beaux-Arts de Dakar en 1999. A exposé au Sénégal, au Mali, en Belgique, en Suisse, en France. En ce moment exposition dans l’une des trois grandes galeries de Dakar, le mois de mars dernier, exposition dans la région bordelaise (voir catalogue). A participé à la Biennale de 2000, salon des jeunes artistes plasticiens (voir catalogue).Va participer à la Biennale en mai 2002.

9. MMS, Mamadou Moctar Sarr, Sénégalais de 30 ans, après 2 ans à l’université en géographie dont une année blanche se met à peindre. « J’ai bourlingué, j’ai assisté à des expos et je m’y suis mis. Il nous faut persévérance et efforts renouvelés. Les blancs viennent ici, c’est bien, cela nous encourage ». A commencé à peindre des souwères, puis des versets coraniques et s’est diversifié.
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