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Festival +209
Qu’est ce que la diversité musicale, la francophonie, le sang neuf? Afrique: Mona, Faraka, Diho, Queen Etémé Europe: Travis Burki (U), Guillaume Corpard, Nadj Ameriques: Pablo Krantz, Karlof, Mara Tremblay& Monsieur Mono

Français

EUROPE Travis Burki (U), Guillaume Corpard, Nadj
AMERIQUES Pablo Krantz, Karlof, Mara Tremblay& Monsieur Mono
AFRIQUE Mona, Faraka, Diho, Queen Etémé
et plus encore. !!!
– ACI x 3 continents : une sélection originale de chanteurs ayant le français en partage
– Sets x 20 minutes : des prestations courtes, métissées et principalement acoustiques
– Participation aux frais 10 euros : priorité aux curieux et autres assoiffés de diversité !
– Contact Jérémie Fontaine au 06 81 00 30 44 et [email protected]
SANG NEUF AU MENU
Ü (Travis Burki) On l’a vu sur Paris Première présenter ses poèmes et ses chansons. On l’a entendu sur les scènes slam, sur radio Nova, Oui fm, Néo, Fip, France Inter. Parfois seul au piano ou accompagné d’une guitare, parfois en duo avec le violoniste David Amsellem, ou bien escorté d’une formation plus étoffée avec Basse et batterie, Ü revisite et réinvente la chanson française en se réinventant lui-même, l’électrisant, la cajolant, avec une habileté et un charme désinvolte. « Ce grand garçon aux airs hallucinés et aux mélodies envoûtantes manie le décalage musical et textuel avec une remarquable habilité. Drôle, original et bien senti. Il est sans doute l’un des artistes les plus originaux et les moins formatés de la nouvelle scène francophone » extraits de Télérama / janv 05
Pablo Krantz Surnommé « le dernier songwriter de Buenos Aires » par la presse sud-américaine, Pablo Krantz, chanteur et écrivain argentin né en 1970, a choisi Paris et la langue française pour la poursuite de sa carrière d’artiste. Après avoir publié deux albums et deux recueils de nouvelles en espagnol, Pablo Krantz, francophone depuis l’âge de cinq ans, a sorti en 2003 son premier disque en français, « Les chansons d’amour ont ruiné ma vie ». Il prépare actuellement l’édition d’un premier ouvrage en français (à paraître en octobre 2005 aux Petits Matins, éditeurs), enregistre un nouveau disque et se produit en duo avec le contrebassiste Danijel Puhek dans les salles parisiennes.
Nadj Depuis 10 ans NADJ et sa guitare affrontent le public en solo ou en trio sur les scènes de France, et pas des moindres puisqu’on a pu la voir en 1ères parties d’artistes prestigieux comme : ARNO, Dominique A, J Louis MURAT, Brigitte FONTAINE, ELYSIAN FIELDS, VENUS. A L’affiche des Francofolies de la Rochelle en 2000, 2002 et 2004, elle a aussi goûté aux joies des Francos de Montréal et joué plusieurs fois au Québec. Parcours atypique pour cette poétesse guitariste qui se faufile et cherche à se dépasser dans son art, croisant les encouragements comme les déceptions. Notamment soutenue par Gary Lucas en 2001, éminent compositeur de « Grace » (Jeff Buckley) qui voit en elle un talent ignoré par ses pairs après avoir passée 4 ans chez Warner édition, puis après 4 ans de procès avec un label indé qui voulait signer son arrêt de mort, NADJ renaît par le feu et semble-t-il n’a pas dit son dernier mot.
Karlof Karlof Galovsky auteur-compositeur et fondateur du groupe le Karlof Orchestra est décrit comme un poète maudit ou encore le crooner du centre-sud. Avec deux albums à son actif Fuck’n’Shit baby love! (2002) et Fuzzy Trash Pop (2004)nominé à l’adisdq dans la catégorie album alternatif, Karlof Galovsky a tranporté son spectacle sur plusieurs scènes du Québec. Son humour cynique et corrosif est mieux perceptible sur scène où on le décrit comme un performer sans scrupules et irréprochable qui n’a pas peur de mâcher ses mots. Karlof est présentement en train d’écrire un pièce de théâtre pour enfants qui sera présenté ce printemps et son prochain album, qui devrait paraître à l’automne est déjà en cours de création.
Mara Tremblay Avec son premier album affublé du sobriquet Le Chihuahua, Mara Tremblay prend un malin plaisir à déjouer ceux qui voudraient trop rapidement lui attacher d’encombrantes catégories. Indifférente aux formats, la multi-instrumentiste et chanteuse éclate les stéréotypes de la pop féminine d’ici à coups de vibrations résolument alternatives. Reflets de son âme de cow-girl urbaine, ses chansons frappent dans le vif du sujet avec la franche simplicité d’un country mordant et singulier, une bonne dose d’humour et des élans de rock’n’roll carabiné. Depuis plusieurs années, on la voit s’escrimer sur scène au sein de quelques-unes des plus brillantes formations québécoises. Le violon galopant, la mandoline triomphante, l’habile musicienne assure avec un cran du diable. Prêtez l’oreille, car voici son second album, intitulé PAPILLONS. Deux ans après la naissance du CHIHUAHUA, Mara nous propose dix nouvelles chansons. À contre-courant des conventions musicales, elle s’implique encore à fond dans son art, ne craignant ni la distorsion de son violon ni la violence de ses émotions. Elle nous dévoile ainsi la candeur de son coeur d’enfant terrible.
Éric Goulet / Monsieur Mono Les Chiens voient le jour en 1997 quand une bande d’amis québecois décident de partager une passion. Depuis, ils nous ont livré quatre albums dont un album double live et ont effectué un passage remarqué aux Transmusicales à Rennes en France. En 2004-2005 les projets de Éric se multiplient en parrallèle avec la carrière des Chiens. Après ses premières réalisations remarquées pour WD-40 et les disques La Tribu, Goulet marquera un coup avec la réalisation de Chacun dans son espace aux côtés de Vincent Vallières. Depuis, le carnet de commande de Éric se remplit de projets aussi stimulants que porteurs: Trame sonore du film Daytona (Semaine du cinéma Québécois 2004), réalisation des albums de Jean-François Fortier et Yann Perreau (à paraître). Le 12 mars 2005, Éric Goulet lance un premier album solo sous le pseudonyme de Monsieur Mono. Ce printemps à l’enseigne de Monsieur Mono sera aussi marqué par l’écriture du 4ième album de matériel inédit des Chiens.
Diho DIHO est né en 1964 dans l’île de Mayotte Habitué à chanter sa religion, il développe très tôt son goût pour les musiques et les danses de son île située entre Madagascar et l’Est de l’Afrique. Ses partenaires musiciens reconnaissent rapidement ses qualités de leader et le suivent dans son exploration des diverses musiques traditionnelles telles le Biaya, le Chacacha, le Chigoma et le M’godro. Durant cette période, DIHO s’enrichit de rythmes ancestraux et pratique la guitare. A partir de 1998, DIHO se consacre à la préparation de son premier album dont les compositions reflètent son parcours géographique et musical. Enregistré à Paris durant l’année 2000, « SAPHIR » offre des sonorités aussi diverses qu’envoûtantes grâce à la participation de grands musiciens dont certains de MANU DIBANGO: le bassiste Noël Ekwabi; la choriste Mimi Felixine, le clavier Fredo qui accompagne aussi Sinclair; certains de Salif Keita et de Papa wemba; le guitariste Panama , le percussionniste d’Angélique Kidjo et David Mirando; ainsi que le batteur du groupe Ultra Marine: Mokhtar samba.
Queen Etémé Née à Obola, au Cameroun, Delphine Etémé est bercée par les chants traditionnels et influencée par un père mélomane. Arrivée en France à l’âge de 16 ans, elle commence à chanter dans une chorale de gospel composée de 100 chanteurs où elle est rapidement considérée comme l’une des meilleures solistes.Elle multiplie les expériences de scène et de studio et sera amenée à travailler avec Arielle Dombasle, les G’Squad, Gino Sitson, Manu Dibango, Cheb Mami, Geoffrey Oreyma. En 1998, celle que l’on appelle déjà « Queen Etémé » fait une rencontre décisive avec Carole Fredericks qui la rassure et l’encourage. C’est lors d’un concert au New Morning, à Paris, qu’elle est remarquée par Manu Dibango qui lui demande de travailler avec lui. C’est le début d’une longue collaboration. Chantant en lingala, en français et en anglais, en eton, en basa. Queen Etémé veut rendre son message universel. Nul doute que son charisme et sa sincérité feront aimer ses chansons à tous.
Faraka Faraka commence à vivre la musique par l’expression corporelle à travers les danses orientales et traditionnelles du Maghreb. Elle se fait connaître dans plusieurs spectacles, notamment « Le Cabaret Sauvage » et « Les Nomades Rageurs ». Cette française, d’origine algérienne ne passe pas à côté de tous les métissages aux 1001 facettes. Elle échange son envie de partager les cultures avec « FFF », « Paris-Combo », « Idir », « Monica Passos », « Au P’tit Bonheur ». Cette aventure la mène jusqu’aux confluences du jazz, soulignant une voix particulière au timbre généreux. Faraka se produit aujourd’hui en formation électro-acoustique avec : Hervé Duret (guitare), Houssan El Azab (percu), Mourad Baali (basse), Ahmed Omran (oud) et Frédéric Emart (violon).
Mona Issue de la tradition musicale arabo-andalouse (conservatoire de Musique classique d’Alger, associations El Mossilia, Es Semdoussia, El Inchirah), Mona fût aussi soliste dans de nombreuses formations andalouses algériennes dont l’Orchestre de Tlemcen. C’est une musicienne accomplie au luth et une prodigieuse chanteuse. Le diwan de Mona, ou l’occasion de découvrir le jardin secret d’une jeune artiste prometteuse. À travers des compositions originales et des reprises arabo-andalouses, Mona nous délivre un séduisant message méditerranéen.
* DIWAN
Dans la culture Arabo-andalouse, le Diwan désignait l’endroit où les poètes, les musiciens aimaient à se rencontrer et jouer ensemble tout au long de la nuit.
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