Événements

Niko et Nelson G. Texeira
Dans le cadre du Festival « Les Etats généraux du cinéma noir » au cinéma Images d’ailleurs.

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NELSON GOMEZ TEXEIRA

Né au Cap Vert en 1977, d’un continent à l’autre, attentif, humaniste, Nelson Gomes Texeira, d’un geste ample, au pastel gras, à l’encre, avec un sens affirmé de la couleur, de l’équilibre et de la lumière, capte l’émotion des individus ou des foules. Visages, masques, personnages, animaux, allégories, scènes de vie évoluent dans des espaces distincts qui néanmoins interfèrent pour célébrer la vie, partager l’amour, évoquer la mort…

Transposant à la peinture le principe du multimédia où jaillit sur l’écran une multitude d’images, de fenêtres sur la planète, l’artiste s’interroge : « Comment vivre ensemble dans un monde qui ne cesse de nous solliciter… ? ». Comment se situer dans une mondialisation qui favorise les échanges culturels, fait évoluer notre regard et, en même temps, laisse les individus isolés, anonymes, aux portes de la cité, seuls avec leurs mémoires et leurs vies… ?



NIKO

Originaire du Bénin, né à Paris, Niko, après un premier voyage en Afrique, se consacre à la sculpture sur bois. « J’ai découvert le bois, l’arbre…, l’arbre et ses racines » ainsi que le désir de créer, raconte l’artiste. De troncs, poutres ou traverses de chemin de fer, travaillés à plat au ciseau et au maillet, émergent les corps qui, en conservant l’aspect brut de la pièce de bois, souligne les reliefs naturels (lignes, creux, nœuds, échardes) dévoilent le vécu, la mémoire, l’esprit jusqu’alors cachés. Dans une chorégraphie insolite du silence et de l’imperceptible, ses personnages s’intègrent dans divers contextes architecturaux et s’incorporent à l’environnement urbain. Quête d’identité, hommage à l’errance des peuples de

la terre, interprétation poétique de la marche du monde, les installations de Niko suscitent le questionnement et s’enracinent dans nos mémoires…

VERNISSAGE D’EXPOSITION LE 29/4 à
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