Fiche Film
Cinéma/TV
MOYEN Métrage | 2016
Comme Un Loup
Date de sortie en France : 16/10/2017
Pays concerné : France
Durée : 36 minutes
Genre : société
Type : documentaire

Français


Comme un loup est un documentaire de 37 minutes qui traite du système scolaire français et de ses profondes inégalités. Il a été réalisé par deux jeunes réalisateurs Félix Schoeller et Alexandre Muñoz-Cazieux.



Produit par Praxis Films et Carré Rond Vision et la plateforme Symposium, avec le soutien de la Mairie du 19e arrondissement de Paris et du club de prévention “Fondation Jeunesse Feu Vert”, le documentaire a pour objectif de sensibiliser les parents et les professeurs aux conditions socio-économiques d’une partie de la jeunesse française, conditions qui déterminent leur parcours scolaire et professionnel.



Le film appelle à une prise de conscience générale et représente un réel cri d’espoir pour cette jeunesse des quartiers populaires.



Diverses projections sont prévues au cours du mois d'Octobre 2017, notamment à l’UGC Rosa Parks. L'équipe du film souhaiterait ensuite, que ce film puisse être repris et diffusé le plus largement possible.



Immersion chez Yaya, Fanta et Moha



Au cours d’une année dans la cité Cambrai du 19ème arrondissement de Paris, les réalisateurs ont suivi trois jeunes: Yaya un lycéen, Moha un boxeur et  Fanta une militante afro-féministe et bénévole au sein de la maison de quartier.



Caméra et micro en main, ils ont su se glisser dans le quotidien et l’intimité des personnages.



À travers la solitude et la détermination des personnages, le documentaire montre la fracture entre  l’univers de la cité et celui de l’école. Deux mondes antagonistes et qui ne devraient pas l’être.



Un succès individuel dissimulant un échec collectif



Le personnage principal Yaya est arrivé de Côte d’Ivoire à l’âge de 11 ans, il s’est rapidement intégré au sein de son quartier. Passionné et ambitieux, il est l’un des seuls lycéens de sa cité à suivre un cursus général dans un grand lycée parisien.



Au sein de ce lycée, il subit souvent des moqueries de la part de ses camarades sur ses différences. Sa manière de s’exprimer, d’aborder les filles, de parler du quartier et des “potes” sont autant de sujets que Yaya abordent malgré tout fièrement auprès de ses camarades.



Dans le quartier, il est perçu comme un être “singulier”, ses amis d’enfance lui reprochent d’utiliser des mots compliqués, un langage qui ne leur “ressemble pas”.  



La réflexion par l’esthétique



Avec son esthétique soignée et ses plans séquences caméra à l’épaule, le film immerge complètement son spectateur dans la vie de ce groupe de lycéens. La voix off des personnages émet des critiques constructives sur le système éducatif. Elles soulignent la manière dont il enferme certains  élèves dans des cases, des orientations scolaires subies, dans un modèle pré-conçu et qui devient, par ce biais, vecteur d'inégalités.



Cela permet de mettre en valeur pourquoi il est parfois difficile pour chacun de trouver sa propre manière de s'accomplir et de trouver sa place au sein d’une société de plus en plus compétitive.



La musique qui accompagne le film a été composée par John Ferrère du label l’Inlassable. 



 



 

Résumé pour les catalogues officiels :


Comme chaque année des centaines de milliers de lycéens préparent leur baccalauréat.  Parmi eux Yaya est l’un des rares de son quartier à suivre un cursus général et l'un des seuls de sa classe à venir de cité. Arrivé en France à l’âge de onze ans et habitant de la Cité Cambrai dans le 19e arrondissement de Paris, il se prépare à passer l’examen qu’il redoute tant.



 

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