Fiche Film
Cinéma/TV
MOYEN Métrage | 2007
Paris de mes exils
Pays concerné : France
Support : DVcam
Durée : 48 minutes
Type : documentaire

Français

Après sept années de vie en commune avec des Ovahimba en Namibie et Angola, Rina Sherman se retrouve à Paris, ville où elle s’est exilée en 1984 d’Afrique du Sud. Ce retour coïncide avec la mort de trois grands amis : Jean Rouch – cinéaste, mentor et copain, Didier Contant – grand reporter et âme sœur, le Chef d’Etanga, patriarche de sa famille Omuhimba et père de sa vie.
Rina Sherman porte à l’écran un poème urbain sur la vie en ville au travers une réflexion sur les droits de l’homme, la liberté d’expression face à l’impunité, le cinéma et ses retrouvailles avec la « vie-ville » après une rencontre intense et riche avec une famille africaine aux valeurs et éthique intactes.

Un film de Rina Sherman

France, 2009, Documentaire, 48′, Vidéo.

Production: ACA LTFA
Distribution : Label K

Dans ce film, j’explore ce que j’ai vu en revenant à Paris d’un séjour de sept années avec les Ovahimba de Namibie.

A l’étonnement et au désarroi d’un tel retour, s’est rajoutée la disparition de trois grands amis, Jean Rouch, mentor et copain, Didier Contant, grand reporter et âme s¦ur, le Chef d’Etanga, père de ma vie.

Je renoue avec Paris, la ville où je me suis exilée de mon Afrique du Sud natal en 1984, en revisitant mes coins familiers d’autrefois, dont des moments passés avec l’ami Jean, tout en découvrant des endroits jusqu’alors inconnus.

Cette période fut également marquée par le nécessaire rétablissement de l’honneur et de la dignité du journaliste Didier Contant, mort lors de sa dernière enquête sur l’assassinat des Moines de Tibhirine. Je montre l’évolution lente et difficile de ce processus qui m’a amené à publier un livre, « Le huitième mort de Tibhirine », puis à me rendre en Afrique du Nord – à Alger et au Monastère de Tibhirine – pour la première fois.

Ce fut un temps où retour et deuil se sont inextricablement mélangés, un temps où je pensais constamment à mes amis Ovahimba, que je voyais chaque jour évoluer sur l’écran pendant que je montais des films sur mon séjour chez eux.

Entre des périodes de tournage à Paris, je me déplaçais à Alger, Cape Town, Etanga (Namibie) où je filmais, et, la grande boucle de l’exil, commencé en 1984, s’est finalement clos un matin en surplombant la baie d’Alger, d’où je m’imaginais un axe reliant Paris, Cape Town et l’Afrique du Nord.

Rina Sherman

Ce film a reçu le soutien de la bourse « Brouillon d’un rêve » de la SCAM et de la DDAI du Ministère de la culture et de la communication.


Projections : La SCAM, le 21 mai 2008 à 19h45

English

Paris of My Exiles
Following seven years of communal life with the Ovahimba in Namibia and Angola, Rina Sherman is back in Paris, city in which she took up exile from South Africa in 1984. Her return coincides with the death of three close friends: Jean Rouch – filmmaker, mentor and pal, Didier Contant – grand reporter and âme sœur, the Headman of Etanga – patriach of her Omuhimba family and father of her life.
Rina Sherman brings to the screen an urban poem about urban life through a her thoughts on human rights, freedom of expression, the cinema and her return to city life, following and intense and rich encounter with an African family whose values and ethics are intact.

A film by Rina Sherman

France, 2009, Documentary, 48′, Vidéo.


Screenings and Press:
Maghreb… si loin si proche.
La SCAM, May 2008.
Association of Social Anthropologists of the UK and Commonwealth: Anthropological and archaeological imaginations: past, present and future, April 2009
3rd Annual Anthropology Film Festival at UBC, TransNationalities, Vancouver, May, 2009
Revue de presse : Le soir d’Algerie
XVIII International Festival of Ethnological Film, Belgrade Ethnographic Museum, October 22nd – October 25th 2009 IVSA Conference 2010,Thinking, « Doing and Publishing Visual Research: The State of the Field? », Bologne Controsguardi International Ethnographic Festival, Perugia, Italy, 2010
Current Anthropology: An Exercise in Reflexivity (Sherman’s Paris of My Exiles)
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