Hédi, de Mohamed Ben Attia

Ça fait trembler !

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Seul film arabe depuis 1996 (où était présenté Un été à la Goulette de Ferid Boughedir) en compétition officielle à la 66ème édition de la Berlinale, Festival International du Film de Berlin, en février 2016 Hédi, de Mohamed Ben Attia est sorti le 14 mars dans les salles en tunisie. Coproduit par Dora Bouchoucha, Jean-Pierre et Luc Dardenne et Nadim Cheikhrouha, avec dans les rôles principaux Majd Mastoura et Rim Ben Messaoud, le film a reçu à la Berlinale le prix du meilleur premier film et Majd Mastoura l’Ours d’argent du meilleur acteur. Françoise Coupat, qui accompagne des projets de théâtre en Tunisie, a assisté à la projection à la Manouba.

Ils étaient au moins 500
Ce 18 mars 2016, à la Manouba (1), la veille des vacances de mars, dans l’amphithéâtre Ibn Khaldoun de la Faculté des Lettres, les étudiants étaient très nombreux, peut-être 500, pour voir le film Inhebbek Hedi « Je t’aime Hédi », du réalisateur tunisien Mohamed Ben Attia (2) sorti nationalement le 14 mars en Tunisie et comme on le sait, Prix de la meilleure première oeuvre et Ours d’argent du meilleur acteur pour Majd Mastoura, à la Berlinale (66 éme édition).
La séance était suivie d’une rencontre avec l’équipe du tournage. C’est un choix de la production (3) d’accompagner les projections de rencontres, débats avec les spectateurs, partout où le film passe en Tunisie.
La paix. Le paisible.
Hedi, signifie « le paisible ». Inhebbek Hedi, peut vouloir dire « je te veux paisible ». Vœu, prière. La paix avec toi-même, tout le contraire de la tranquillité bien sûr. C’est un combat. Un travail. Pour trouver l’équilibre.
Comme est ce réalisateur, comme est ce film, comme est cette équipe, comme est un certain cinéma maghrébin, qui n’a pas l’intention de « courir derrière », pas impressionné par la grande industrie du cinéma, mais qui mène la guerre au mortifère, avec calme et obstination, sans agressivité. Porte-drapeau, porte-voix du changement sérieux des hommes.
Avant le mariage
Le film commence sur les préparatifs de mariage du jeune Hédi avec Khédija – ce sont plutôt les deux familles qui vont se « marier », mêler leurs destins et leurs biens. Les deux fiancés ne se parlent que par texto, se voient dans la voiture de fonction de Hedi dont le travail consiste en des visites de clients pour un patron de la firme Peugeot. La voiture est garée, immobile, dans l’impasse, ils échangent peu, ne se touchent pas, et non plus ne s’embrassent. Ils se réservent pour après le mariage.
Libération côté masculin
C’est l’histoire d’un jeune homme, Hédi, (joué par le si juste et intense Majd Mastoura). Il vit un séisme qui ne fait pas de bruit, sincèrement, finement. Un tremblement de cœur qui lui donne l’audace de se jeter dans son désir, d’apprendre à le reconnaître. Enfin prendre le temps pour lui même, sans que rien ne lui soit dicté que du haut de ce désir. « Être bien avec quelqu’un, c’est la première fois que ça m’arrive ». « Ne pas être flou », avoir le rose aux joues, réapprendre à dire « oui », dire « non », ne pas subir…
D’allers-retours en lui-même, de routes en impasses, du travail à la famille, du milieu familial fermé au milieu étranger ouvert (représenté par les hôtels qui accueillent les touristes, et par cette fille Rim qu’il va rencontrer et aimer), de lieux de nature en lieux de la ville, il chemine secrètement. Par secousses. Au bout, il trouvera une porte d’entrée vers lui-même. La dernière image du film sera la porte de sortie de l’aéroport orientée plein cœur vers la Tunisie qu’il avait « rêvé » quitter le temps d’un moment. « Il aura voyagé sans prendre un avion » dit Sihem Sidaoui, responsable du ciné-club de la faculté des Lettres, présente au débat.
Le grand débat intérieur de chaque jeune Tunisien : « partir » ou « rester », subir ou créer, se taire ou prendre part…
Se laisser émouvoir
Pour cela, il lui aura fallu une seule fois « trembler », une bonne fois trembler pour oser voir et recevoir et puis se laisser émouvoir, par quelqu’un, un corps, un visage, cette fille, Rim, (jouée par la très formidable actrice, Rym Ben Messaoud) celle qui danse, chante, anime les touristes dans le vaste hôtel presque vide. C’est dans ces hôtels qu’Hédi vient dormir après avoir sillonné les routes et appuyé sur des sonnettes sans pratiquement voir « en chair  » les clients, puisqu’il suffit de glisser un prospectus et sa carte de visite sous la grille. Une belle façon de parler de l’absence de travail ou comment la masquer, et la difficile économie de la Tunisie.
Parcours intime. Vie privée.
Après un premier tremblement, (et c’est à un homme que ça arrive), il lui a fallu accepter les suites. Après avoir « menti » à cette fille qu’il ne connait pas encore, il lui avait inventé un bobard pour s’excuser de devoir partir, ayant reçu un texto de sa fiancée : « Ma mère a eu un accident, elle s’est cassé le fémur, il faut que j’aille à l’hôpital »…Et puis le temps d’un déclic plus loin, marche arrière, il s’avance vers elle, et sort un ruban de mots qui détricote son mensonge. Des mots d’aveu sincères sortent de ses lèvres qu’il a singulièrement fermées, presque cousues, boudeuses, (parce que jusqu’à aujourd’hui tout lui était égal), mais là, besoin de dire « oui », enfin ! De faire sortir le sentiment, le vrai, dire enfin « oui » à tout, au visage de Rim, à la vie, à la liberté et à l’amour. Ça souffle autour de lui. D’un geste, il a renoncé à son corps, sa bouche, son esprit emprisonnés. Décision irréversible.
Être auteur de son propre destin c’est ce que Hédi va découvrir, expérimenter. Quelque chose pour la première fois lui appartient. Ses sentiments surtout. Nous sommes emmenés subtilement et profondément dans ce parcours intime, singulier, et universel. Finalement collectif. Emmenés, tenus en suspens.
Si politique !
La liberté, au jour le jour, sans que jamais le mot liberté ne soit prononcé, habite aujourd’hui Hédi. Il s’est mis à choisir. CHOISIR. Honnêtement. Sincèrement. Pour sa bonne santé devrait-on dire. Et c’est aussi celle de la société. Son tremblement de cœur, d’âme, et la reconstruction de son équilibre, sont salutaires pour lui et pour les autres. Les conséquences de ce qui arrive à Hédi atteindront la mère, le frère, et la jeune mariée, Khédija, (elle n’est pas filmée comme quelqu’un qui souffre, mais comme quelqu’un en train de courir un risque, celui de ne plus être « la mariée », être abandonnée. Elle aussi tremble). À l’image des cercles concentriques à la surface de l’eau lorsque qu’un caillou est lancé, tous les protagonistes croisés comprendront quelque chose de nouveau, bénéficieront des retombées des choix de Hédi (et non les subiront).
Il suffit qu’un bouge pour que le collectif se mette imperceptiblement à bouger.
Cela pourrait bien être à l’image du séisme de la Tunisie de 2011, qui depuis cinq ans, tient bon, et poursuit sa transformation, pas à pas, finement, durement, sans éclats, profondément, presque invisible. Quelque chose s’invente.
Déminer le jugement
Rien pour désigner le bon ou le méchant, pour séparer le noir du blanc, rien de déterminé par une fatalité. Pas de fautifs, des « montrés du doigt ». Tout est en question. Tout est en devenir, en possibles. Tout peut changer.
Jamais de sujets à dénoncer, dans les choix des lieux, des situations, pas de stigmatisation…Jamais de pittoresque. Et comme le dit un professeur (médiéviste) présent à la séance à la Manouba, « pas un carreau de mosaïque pour la « tunisianité », bien que le réalisateur ait choisi deux villes symboles de l’antique Tunisie ».
Jamais de rigolades sur le dos des touristes et de leurs amusements encadrés par des animateurs (un job comme un autre, dit Rim).
Les musiques des distractions pour les touristes, ou dans la fête (hizb, le nom de cette fête de Mahdia) sont généreusement et sensuellement montrées, le traditionnel est tissé avec la variété : d’abord le langage des corps et l’énergie des vivants. Pas d’exclusif d’une culture sur l’autre, mais un mélange « inconnu ».
Dans ce film, tous sont en chemin, tout est en cours.
La Tunisie de 2016 est bien là : pas de travail, peu de touristes…mais on ne pleure pas sur elle. Tout est en potentiel, inachevé. Inépuisable, infini.
Ce qui intéresse c’est l’homme et son sérieux, sa capacité à inventer, sa résistance et sa souplesse, et le travail de séparation indispensable !
Quel est ton projet de vie ?
C’est la question qu’Hédi pose à la jeune fiancée lorsqu’ils sont pour la énième fois dans la voiture, dans l’impasse près de la maison, lui sait déjà qu’il ne pourra plus se plier à la vie qu’on lui avait d’avance tracée.
Avec l’incertain il va pouvoir chercher le bon équilibre.
La pression contenue l’a fait « exploser », pour sortir de lui-même non pour faire la guerre, mais pour rencontrer l’autre, dans l’amour.
Lors du débat, des étudiants contestaient qu’un « timide » puisse être aussi explosif dans sa manière de faire l’amour…Gênés peut-être parce que la scène, les scènes s’approchaient des sentiments et de l’intimité, du privé. D’autres choqués par ces scènes d’amour. « Vous en avez vu bien d’autres, sinon vécues », a répondu le réalisateur.
Filmer du temps réel
Pas un mot de trop dans ce scénario d’une rare justesse ! Avec la caméra portée, l’image a ce léger tremblement, donnant un temps suspendu, une fébrilité. Comme le risque que comporte chaque instant, ce « à fleur de peau » des corps et des décisions. Les gens ne sont pas des idées, ce sont les corps, des rencontres qui font des histoires. L’histoire.
Oser la vie.
« Je t’aime Hédi », Inhebbek Hédi a cette grâce et légèreté qu’on aimerait voir gardées. Un « l’air de rien », qui est la forme de la simplicité, une forme exigeante, fruit d’une longue démarche intègre et confiante. Un film sur l’espoir, sur le changement.
Le cinéma tunisien se porte bien ! Les acteurs sont formidables, mère, frère, la jeune fiancée, Sabah Bouzouita, Hakim Boumessoudi et Omnia Ben Ghali.
Le réalisateur a filmé l’onde de choc de chaque protagoniste après confrontation, leur imperceptible transformation. Aucune réaction convenue qui pousserait à l’explication. Autour du réalisateur tous semblent avancer ensemble, dans l’écoute, les préoccupations travaillent les corps, rebondissent, atteignent les questions intimes des uns et des autres. Est-ce parce qu’il s’agit de tout ce qui touche la Tunisie et les problèmes des Tunisiens que tout est si juste et percutant ? Le scénario, l’image, cueillent tout le monde, l’équipe, les acteurs comme les spectateurs.
Des spectateurs, des hommes, ont gardé le silence pendant plusieurs heures après avoir vu le film ! Etonnés, chavirés. C’est ce genre de miracle qu’a produit cette petite œuvre, ce grand film, juste et sincère. Dans les débats, d’autres miracles ont bien dû être racontés, c’est certain.
Ce film audacieux a de plus le désir de rencontrer et se lier à son public !
Ciné-Club
La séance à La Manouba, était organisée par le Ciné-Club (une association d’étudiants de l’Ecole Supérieure de Commerce ENACTUS), qui entend bien relancer cette activité au sein du Campus de l’Université. Doyens, Directeur, Présidents, Professeurs, présents aussi à cette projection, les encouragent à poursuivre. « Que Lettres et Commerce se mélangent, s’épaulent est une nouveauté et une bonne nouvelle ! Que l’Amphi soit plein de jeunes gens qui s’intéressent à autre chose qu’à mieux promouvoir une marchandise ou apprendre les dix commandements du bon chef d’entreprise est une autre bonne nouvelle, dit l’historienne Kmar Bendana. Elle ne tarit pas d’éloges sur le film et la présence de cette jeunesse, qui dit-elle n’a peut-être pas encore décrypté le film…mais elle est là, elle parle. C’est déjà bien. »
Majd Mastoura. Pas de fumée sans feu
On se demande quel rôle il n’accepterait pas de jouer ? Dans quel scénario il ne voudrait pas même figurer ?
C’est un acteur engagé dans sa société (4), il a cette simple et douce autorité qui
donne à l’acteur de cinéma une disponibilité, une souplesse, comme une eau qui tout à la fois ne pourrait être maîtrisée mais épousera la forme du contenant…Indomptable comme un torrent et pouvant se couler dans le moule qu’on lui tend. Acteur qui a besoin de chercher, d’inventer, de trouver l’accord, pas seulement de se montrer. Il dit aimer la tournée du film, les échanges avec le public. Il sait de quoi il parle (5).
Il écrit : des poésies en tunisien
Il a joué avec d’autres réalisateurs : Bidoun 2 de Jilani Saâdi
Il a créé avec un ami, Amine Gharbi, un évènement, Street Poetry. « Pour eux, la poésie servirait à renouer avec cette belle langue qu’est le dialecte tunisien, la langue de tous les jours, celle qui exprime les peines, les joies, la colère ».
Amine Gharbi :
« On s’exprime tous mieux avec éttounsi qu’avec n’importe quelle autre langue. Elle véhicule plus d’émotions, plus de sens aux mots qui parlent à l’inconscient collectif de tous les Tunisiens. »
« Klém chere3 » ou « Street Poetry », une initiative citoyenne culturelle, indépendante du ministère de Culture, est un événement hebdomadaire, chaque mercredi soir durant le mois de ramadhan.
« Une initiative qui vise à investir l’espace public et promouvoir les paroles en tunisien, que nous considérons comme une langue à part entière.
L’esprit de « Klèm Cheraà » est un esprit interactif aussi, on aime faire participer tout le monde, et c’est par cette interaction que l’échange humain et culturel se crée.
« Klèm Chere3 » a comme objectif principal de permettre aux jeunes d’assister à des événements sans être obligés d’acheter un ticket à 5 ou 10 dinars, sans se retrouver coincés dans une salle pendant deux heures… On a toute la Terre, pourquoi pas chercher les petits coins ?
Nous voulons casser l’image classique de la culture de l’ère précédente.
On a choisi d’agir dans les espaces publics parce que les lieux habituels de rencontre de poésie sont délaissés aujourd’hui par les jeunes. Ils ont un apriori défavorable à ce qui se passe dans le cadre officiel (maison des jeunes, maison de la culture…)
On veut casser ce schéma classique, pourquoi chercher et supplier certains responsables administratifs quand on a la rue pour faire d’elle un théâtre, une rencontre poétique, un espace musical…
 »
« Je t’aime Hédi« , cheval de Troie
Ce film arrive par la Berlinale, et comme un cheval de Troie il cache en son coffre beaucoup de monde, des équipes techniques, d’autres créateurs, d’autres cinéastes, des penseurs, tout un monde culturel tunisien mais aussi maghrébin qui tient par la main la société civile ou est inspiré par elle. Ils ont à nous dire sur une nouvelle façon de produire et de fabriquer les histoires, les images, de faire avec les moyens du bord, et de s’inspirer des acteurs, et faire confiance (formés au jeu d’acteur, comment, par qui ? C’est toute la vie après révolution qui les forme !?).
Dans la fiction ou le documentaire, « saisir le monde, le présent », il y a une nouvelle manière de se positionner dans le système existant, ils ont le courage de revendiquer « la légèreté des dispositifs comme une valeur plus que le cher et lourd travelling dit « obligé » qui « fait cinéma », dit Jilani Saadi (6).
« Travaillant dans le documentaire, je n’écris pas du tout. Je mise sur le lieu et ne sais ce que je vais y découvrir. Le film donne l’impression que c’est maîtrisé mais ce qui est intéressant est justement ce qui nous échappe, comment la vie rentre-dedans de façon inattendue. » Hassen Ferhani, réalisateur de « Dans ma tête un rond point« .
Avant-garde, culture populaire
Explosion des festivals, ciné-clubs en Tunisie, dans la capitale, mais aussi dans toutes les villes et même en pleine nature, sous des serres, comme le propose Adnen Helali ! Et les initiatives en Algérie, au Maroc ?
« Je suis paysan. Je viens de la terre, j’ai grandi dans les montagnes. Je ne fais des films que lorsque j’ai vraiment quelque chose à exprimer, sinon cela ne m’intéresse pas. Je ne supporte pas le bruit, je ne supporte pas le mépris, l’arrogance…Un plateau c’est un laboratoire de recherche... ». Omar Belkacemi, algérien à Clermont 2016. Son dernier court-métrage, Lmuja, a remporté le Tanit de Bronze aux Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) 2015.
Il faut compter aussi sur les haut-parleurs européens qui portent depuis des années un intérêt soutenu à cette nouvelle création et la suivent de très près depuis 2011, (Maghreb des films (7), Africultures (8)…), et nombre de festivals en France, dont les célèbres FIDMarseille, Cinéma du Réel, Lussas, festival des films d’Afrique en pays d’Apt, Festival de Clermont-Ferrand, (Regard d’Afrique), etc… et partout en Europe, Locarno
Ce sont les jurys, qui ont primé Fatima, les Césars en 2016, (ce choix a été contesté par un acteur français, membre de la Comédie française, il n’était certainement pas le seul !), Much loved, au Festival de Cannes en 2015 et Je t’aime Hédi, à la Berlinale en 2016. Ces choix sont des signaux forts qui éclairent brutalement cette effervescence et l’originalité de la création de l’autre côté de la Méditerranée, et ce ne serait pas juste une question de diplomatie et géopolitique.
La production intellectuelle ne cesse de s’élargir, c’est aussi tangible dans l’édition, la littérature, les traductions, les colloques, la recherche, et une discipline, l’Histoire (9), est en pointe en Tunisie.
Il faut compter sur cette nouvelle économie culturelle déjà déclarée. Cela fait du bien à la Tunisie, comme n’importe quelle autre économie, l’industrie, le tertiaire, l’artisanat et les savoirs.
Les fameuses JCC seront décidément un marché très sérieux (en 2015, elles se sont déroulés malgré l’attentat contre la garde républicaine, faisant une quinzaine de morts, en plein centre de la ville, tout proche de la manifestation cinématographique, et cela n’a pas fait fuir les spectateurs). On peut y voir un signe !
Je t’aime Hédi, vient de faire beaucoup pour l’image de la Tunisie et celle du Maghreb.

1. Grande université au Nord de Tunis, née en 1986, rendue célèbre par le sit-in salafiste de 2012 et la fameuse scène du drapeau tunisien rétabli par la jeune Khaoula Rachdi (http://hctc.hypotheses.org/177) ; http://www.webdo.tn/2016/03/09/khaoula-drapeau-salafistes/
2. //africultures.com/php/?nav=personne&no=10740
3. Ce film franco-tuniso-belge est co-produit par Nomadis Images (porté par Dorra Bouchoucha et Lina Chaabane) avec les films du fleuve (Les Frères Dardenne-Belgique) et Tanit Films avec le soutien notamment du Centre national du cinema et de l’image (CNCI) ainsi que Doha Film Institut
4. https://irmc.hypotheses.org/1815 – Où il est question de Majd Mastoura.
Dans le cadre de la Journée d’étude intitulée « Littérature tunisienne et révolution », qui s’est tenue le 6 novembre 2014, avec l’IRMC (Institut de Recherche sur le Maghreb Contemporain) et le CERMOM-INALCO au CREDIF, à Tunis.
5. https://nawaat.org/portail/2012/08/07/la-street-poetry-klem-cheraa-de-la-jeunesse-tunisienne/
6. http://www.maghrebdesfilms.fr/actualites.html…[email protected]
7. //africultures.com/php/index.php?nav=article&no=13521; Olivier Barlet s’entretient avec Hicham Lasri, Jilani Saadi, Brahim Fritah, Hassen Ferhani et Youssef Chebbi.
8. Africultures, Revue en ligne a une banque de données sur les réalisateurs et les films.
9. Le numéro « spécial », 27, avril-mars 2016, Revue Historia. Le mensuel L’Histoire, n° 421, mars 2016. La Fabrique de l’Histoire de France-Culture, 29 janvier 2016…
Tunis-Paris, 22 mars 2016///Article N° : 13556

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