Jeux de regards et identités plurielles – des faux-semblants à la lucidité, chez Disiz, rappeur et romancier

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En alternant ses casquettes de rappeur, d’écrivain mais aussi plus récemment de comédien, Sérigne M’Baye Gueye, alias Disiz, casse les clichés et interroge sous toutes ces formes l’identité et le vivre ensemble dans nos sociétés contemporaines. À l’instar des acteurs de la Marche pour l’égalité et contre le racisme, Disiz revendique ses identités plurielles, sans avoir à en délaisser une.

SÉRIGNE M’BAYE GUEYE, ALIAS DISIZ, est un rappeur et romancier trentenaire né à Amiens et ayant grandi dans la cité des Épinettes-Aunettes à Évry, que l’on ne saurait réduire à son single tube  » J’pète les plombs  » sorti à l’été 2000. Avec notamment deux romans, Les Derniers de la rue Ponty(1) et René (2) ; un changement d’identité musicale – lorsqu’il annonce en 2009 la fin de sa carrière rap (Disiz The End) et sort en 2010 Dans le ventre du crocodile sous le nom de Disiz Peter Punk ; et un passage tout récent sur les planches du Théâtre des Amandiers de Nanterre dans Les Amours Vulnérables de Desdémone et Othello(3), le jeune poète ne se laisse pas facilement enfermer dans des clichés.
 » J’ai beau me cultiver, mes attitudes me trahissent
On sait que je viens d’ici, donc on m’écarte de la liste
Ils me catégorisent, sur mon milieu théorisent
Mais je pars en quête de la terre promise comme Moïse
Au début, j’essayais de camoufler mon accent banlieusard
Mais quand j’m’entendais parler, je trouvais ça bizarre
Est-ce que l’Auvergnat a honte de son environnement ?
Alors pourquoi devrais-je avoir honte de mon bâtiment ?
Pourquoi les artistes de chez nous n’ont pas leur part entière
Est-ce que Jamel aura le même rôle sa vie entière ? (4)

Sans tourner le dos à ses origines sociales, il nage entre des mondes sociaux parfois considérés comme étanches, mais aussi des continents, avec un premier roman, Les Derniers de la rue Ponty, et un album, Itinéraire d’un enfant bronzé (2004), qui prennent leurs assises au Sénégal, pays dont est originaire son père. Artiste peu médiatisé, si l’on excepte le single qui l’a fait connaître du grand public, l’éclectisme de son style vise un public large que les médias ont parfois du mal à cibler :  » J’suis trop rap, pour les Inrocks/ Trop pop, pour Télérama/Trop bronzé pour France Télévision et Canal […]  (5) ». Ses écrits posent en tout cas plus largement les fondamentales questions du regard – sur l’autre, sur soi – de l’identité et du vivre ensemble dans nos sociétés contemporaines.
Identités plurielles
Salie Marceau, l’un des personnages principaux des Derniers de la rue Ponty et René, personnage éponyme de son second roman, dont la mère est  » arabo-française  » et le père possiblement  » malien  » (6), sont deux personnages symboliques, d’abord parce qu’ils sont métis. Dans ses chansons, Disiz se pose en effet comme un être d’emblée transgressif, au sens propre, ou plutôt d’emblée syncrétique. Raillant sa  » couleur beige « , avec un père  » né au bled  » et une mère  » belge  » dans  » Une histoire extraordinaire (7) », il se définit comme  » demi-kahlouch ou demi-babtou  » dans  » Les Mille et une nuits(8) ». L’expression ne manque pas d’intérêt, les deux désignations, même si elles ont pu en partie perdre cette dimension dans leur usage contemporain, n’en sont pas moins porteuses d’un jugement négatif, qualifiant le regard excluant d’une communauté sur une autre. Le jugement, s’il s’opère en France, dans ces deux morceaux, est aussi présent au Sénégal :  » Au Sénégal, je suis encore plus clair qu’un Toutcouleur(9) ». Le comparatif employé, là encore, est une forme-sens, assimilant de façon impropre un groupe culturel à une ethnie pour mieux montrer les raccourcis du jugement essentialisant via le regard. Ce regard, blessant, est exposé sans concession dans plusieurs morceaux qui sonnent comme des cris de révoltes et dont  » J’ai la haine  » est un exemple particulièrement frappant : Je suis un putain de métis, l’idéal pour certains, pour une partie d’autres, je représente la fin de la race humaine. J’ai pas demandé à naître, c’est simple et direct, allez tous vous faire mettre
J’ai la rage d’Aimé Césaire et de Frantz Fanon, la solution, tout niquer ? Je ne dis pas non (10) !

Les références aux deux auteurs et penseurs martiniquais, figures de la révolte et du combat anticolonial, inscrivent l’écrit dans une filiation engagée qui renoue notamment avec l’idéal césairien de la négritude, qui loin d’être le  » racisme antiraciste  » auquel on a tendu à la réduire après Sartre(11), est avant tout une  » postulation agressive de la fraternité « , comme aimait à la définir Césaire lui-même. Ce que l’on retrouve d’ailleurs dans les paroles de  » Moïse  » avec toute leur puissance oxymorique elles aussi :
J’suis à moitié renoi, je me sens comme Moïse, la France j’vais lui ouvrir sa mère/ J’vais lui faire un enfant : pourquoi ? / Parce que je l’aime / Parce que j’y vis, j’y souffre, j’y rêve, j’y pleure, j’y crie, j’y crève(12).
C’est pourtant le rejet que les Français ont massivement choisi dans René puisque le roman, qui s’inscrit dans le genre des romans d’anticipation dystopiques, se déroule en 2017 alors que Marine Le Pen vient d’être élue présidente et qu’une loi sur  » la francisation obligatoire des prénoms  » vient d’être votée. Youcef devenu René se voit donc nié dans sa différence, dans une assimilation forcée qui l’étouffe au lieu de lui permettre de s’épanouir. Pourtant et peut-être aussi par conséquent, l’adolescent cherche ses origines et ce père inconnu pendant une bonne partie du roman, étape nécessaire s’il en est à la construction de soi adolescente. Dans la chanson Gnibi (13), c’est ainsi le Sénégal que Disiz chante et désigne comme  » son pays  » :  » j’n’ai connu mon pays qu’à vingt-deux ans «  même si la souffrance de l’entre-deux n’est pas résolue :  » Pourtant né en France mon esprit est au bled/Disiz Sérigne M. Gueye Thine Seck j’ai besoin d’aide « . Finalement, l’amour pour le pays rêvé d’un père absent s’accompagne généra- lement dans les textes d’un mal-amour du passé français dont l’île de Gorée, lieu-mémoire de la traite, se fait le symbole dans N’Jillou (14) :  » crimes perpétrés par ceux-là même qui hypocritement/prétendent revendiquer aujourd’hui la paternité des droits de l’homme. «  L’origine métissée fait donc office de déchirement parce que s’y joue une dimension postcoloniale loin d’être dépassée. Disiz fustige ainsi les faux-semblants dans une écriture dont l’une des premières vocations est de faire tomber les masques, comme le suggérait l’adverbe  » hypocritement « , cité un peu plus haut. C’est ce que permet l’invisibilité de l’ange, dans un premier temps, dans Les Derniers de la rue Ponty : observer, analyser, démasquer, sans courir le risque d’être jugé. C’est ainsi qu’il s’en prend au groupe de jeunes noirs à l’aéroport, ces kaouman (15) venus de France pour  » s’afficher avec leur argent, se faisant passer pour des riches  » et  » développant exactement le même complexe de supériorités que les autres (16) ». C’est ainsi aussi qu’il démasque par exemple les  » post-Lolita  » dakaroises avec leur odeur de  » poudres de maquillages et de déodorants sticks à la vanille « ,  » une jeunesse obligée à transformer la naïveté en charme pour obtenir les miettes d’une vie plus enviable ou d’un rang illusoire (17) ». Le champ lexical de la théâtralité, et donc du regard et du point de vue (le théâtre étant étymologiquement  » le lieu d’où l’on voit « ) est d’ailleurs très présent dans ce roman lorsqu’il décrit la première rencontre d’Alioune et Miyidima (18), par exemple, ou lorsqu’il qualifie de  » saynète  » l’altercation entre Salie et le taximan (19).
Un monde de faux-semblants
L’une des premières illusions dont l’artiste prétend nous défaire est l’illu-sion consumériste, dictée par la société contemporaine des écrans. Dans René, les adolescents regardent la vidéo  » Trashpocalypse 20″, compilant des images insoutenables ; jouent à  » Saints vs Evil  » et se prennent pour Habyarimanana, l’ancien président du Rwanda, avec son « pouvoir de la machette(21) ». De même, ils font leur  » éducation sexuelle à la vitesse d’un téléchargement éclair, seul devant un écran de la taille de l’opercule d’un pot de yaourt (22) « .  » Ma génération, c’est « pense vite », « mange vite » et « baise vite »/Ne réfléchis pas, regarde la pub, et achète vite (23) ! «  ;  » Trop de matériels, trop de babioles, trop d’oseille et trop de bagnoles/Trop de ports d’armes, trop de portables, trop de palabres, pas assez d’arbres./Trop de bavards, pas assez d’art, trop de palpables, pas assez de rêves/Trop d’artificiel ça manque de ciel/On pleure devant les infos, en redemande comme des nymphos (24) « , dit-il aussi dans quelques-uns de ces titres. Les rappeurs de la nouvelle génération, les mass media et la téléréalité semblent les meilleurs symboles de ce mirage.  » Les rappeurs parlent de capitaux, on a tous capitulé(25) «  ;  » Les écoute pas, c’est d’la merde c’qu’ils racontent,/Le rap de rue, c’est d’la merde. Ils vous prennent pour des cons./Se font des thunes sur votre dos et vous laissent dans votre merde./Moi, quand je rappe, mon rêve c’est qu’on s’élève […]/Appelle-moi Robin des Halls, appelle-moi Robin du bled./Si j’prends leur oseille, c’est pour qu’on s’achète des ailes (26) « . Comme la téléréalité, ils privent l’humain de liberté :  » La TV deale de la gloire comme à des drogués /Toujours des esclaves mais avec d’autres chaînes(27).  » L’utilisation ici de l’art de la punchline, cette formule lapidaire parfois vidée de son sens pourvu que le bon mot soit là et dont se revendique tant la nouvelle génération, n’est pas anodine. Disiz qui se voit parfois reprocher des  » rimes trop complexes  » pour  » son  »  » public  » redonne ici au procédé toute sa profondeur, en même temps qu’il libère le public amateur de rap d’un certain nombre de préjugés :  » Et puis d’abord, c’est quoi mon public ? / Hein, dis-le moi ?/ Des « Wesh Wesh » ? Des cailleras ? Des Arabes et des Noirs ? / C’est ça le public rap ? C’est bien celui qui est bête ?/Qui joue avec sa vie comme à la skyroulette ?/ Ils me disent « Tes textes on dirait des dissert, on veut Disiz la peste (28) ! » ». On le voit matérialisme, bêtise et trop-plein cachant la vacuité ne font qu’un dans le réquisitoire disizien. La spiritualité, notamment la foi musulmane, apparaît dès lors comme une possible forme de la rédemption :  » En Occident, c’est pas pour rien qu’on dit « désorienté »/Ça veut dire « détourné de l’Orient »/ On vit en riant, les têtes tournées vers l’or, hein (29)? ».
Vers une rédemption ?
 » Le monde est sourd et muet mais j’ai un message/Avec l’amour et la foi, j’ai fait un tissage/Pour résoudre l’équation de mon métissage(30) « .
Cette citation résume à elle seule les voix possibles d’un mieux vivre, individuel du moins. Une éthique de vie qui passe par la foi et l’amour au sens presque courtois du terme parfois. C’est en tout cas le principe du roman Les Derniers de la rue Ponty dans lequel Gabriel a pour mission de se racheter en sauvant deux femmes après avoir perdu la sienne, Camille, et sa mère, dans un stupide accident de voiture dont il est pleinement responsable. Sa quête quasi chevaleresque, résumée par le leitmotiv  » sauver une femme, c’est sauver l’humanité(31) « , s’achèvera lorsqu’il rencontrera Salie Marceau, une jeune femme métisse rêvant de découvrir la France pour y trouver une partie de ses origines, et Emma Karen, une femme médecin blanche célibataire, vivant au Sénégal, qui a perdu la foi. Dans une société qui a perdu le sens sacré de l’amour :  » Y a pas d’amour, tout ça, c’est pour se donner bonne conscience, les mecs ils veulent des culs et les meufs elles veulent des sous, point final(32) ! « , la figure féminine est donc ici chantée et sublimée, à commencer par la mère, qui élève seule son fils. C’est le cas de Sabrina, dans René :  » La véritable histoire, c’est que son père avait refusé de le reconnaître à sa naissance et avait toujours accusé sa mère de l’avoir trompé(33) ». Figure autobiographique s’il en est (34), elle est aussi le symbole de la violence absurde des hommes.
Et ma pauvre mère qui faisait tout pour me changer la vie/ Pour me changer la vue, pour que plus tard j’oublie/ Elle croit que je n’ai pas vu ses pleurs au milieu de la nuit ?/ J’ai honte de rapper ça, mais faut que ça sorte/ Ma mère je lui dois tous, c’est mon exemple de force/ Les hommes sont de gros bâtards envers les femmes/ Ils leur mentent, les trompent, les forcent, les violent, les frappent/ Ensuite jouent les bonshommes, pleins d’orgueil et d’hormones/ Et se tirent comme des faibles dès qu’on leur parle d’un môme (35).
Le père de Miyidima, dans Les Derniers de la rue Ponty, rappelle ainsi à sa fille qu’ » au temps des pharaons et des scribes, les femmes ne servaient pas les hommes. Libres de leurs actes, elles étaient leurs égales. Au temps des grands ancêtres, les hommes n’avaient qu’une femme qu’ils vénéraient et juraient de protéger. Elles avaient droit au divorce et recevaient une pension (36 ) ». Le triste sort réservé aux femmes devient donc emblématique d’une société qui a perdu ses repères, en même temps que sa sagesse ancestrale. Ainsi, si « La paix, l’amour et la foi «  sont les  » trois mots «  dont l’auteur se dit  » otage(37) « , un quatrième, que l’on retrouve mis à l’honneur dans le titre des derniers albums notamment, finirait de donner un aperçu de sa poétique : la  » lucidité « . On peut aussi le lire dans l’épilogue de son premier roman, assorti de ce constat amer :  » C’est douloureux d’être lucide. D’observer le monde tel qu’il est (38). «  La lucidité frôle donc le désespoir ( » Hé hé ils m’disent, hé hé ils m’disent/Disiz t’es trop triste change de registre, change de disque/ Mais la lucidité me colle comme du ruban adhésif (39) « ), et le tragique :  » Y’a rien à faire, on est dans l’époque du vide (40) « . Les deux romans se soldent d’ailleurs par des suicides. Pourtant, c’est l’écriture elle-même qui, de façon récurrente dans l’œuvre, fait figure, comme le rappelait Malraux, d’anti-destin :  » Grandi en cité, banlieusard-gentilhomme/Ils avaient tracé mon destin, j’ai trouvé la gomme(41) ».
Ecrire
 » Je voulais pas de leur BEP, CAP
Bla bla bla tous leurs trucs en P
Leurs trucs créés vite fait […]
D’un autre côté c’était le hall
La drogue et l’alcool […]
Moi c’était ni l’un ni l’autre
Moi je ce que je voulais faire
C’était écrire mon histoire extraordinaire(42) « .

L’écriture permet ainsi de transcender une forme de déterminisme. Là encore, Disiz se fait fort d’être là où l’on ne l’attend pas, en s’inscrivant dans la lignée de Romain Gary, Boris Vian ou Léo Ferré. On retrouve d’ailleurs une citation de Gary en exergue des Derniers de la rue Ponty dans lequel on apprend également que Salie lit La Vie devant soi et L’Écume des jours(43), tandis que René, qui,  » contrairement aux autres adolescents de sa génération, nourri[t]une véritable passion pour la littérature(44) », télécharge J’irai cracher sur vos tombes(45). Mais au-delà de l’hommage, l’écriture comme art n’apparaît pas comme un simple refuge, capable d’accueillir pour les sublimer la souffrance et les questions personnelles, mais bel et bien comme l’outil essentiel du vivre ensemble : Je rêve de changements/ Réconforté par les écrits, les œuvres de tous ces gens que sont Romain Gary, et je crois aux racines du ciel, Boris Vian me permet d’exorciser ma haine / Et je rêve de Léo Ferré qui me verrait errer / Et qui me dirait « Disiz, faire du rap c’est c’que j’aimerais / OK Léo, alors on prend ta plume pour mon ghetto / Défends-nous, ils recommencent à nous charger le dos (46).
Que les nouveaux Léo Ferré se le disent : nos sociétés ont besoin d’art, de tous les arts, surtout quand les artistes s’arrogent le droit, et pourquoi pas le devoir, de traiter de tous les sujets qui touchent au vivre ensemble, y compris ceux qui ne semblent, a priori (ce qui en est déjà un) ne pas les concerner. Écrire avec lucidité quel que soit son vécu et l’endroit d’où l’on vient, puisque  » c’est elle qui devrait relier les hommes (47) », telle est peut-être l’une des propositions majeures de Disiz, à l’heure où certains s’enferment dans la prétendue légitimité du rap game et font paradoxalement de l’exclusion dont ils sont victimes l’une de leur principale revendication ; à l’heure où d’autres détournent les yeux dès qu’ils entendent les termes  » banlieue « ,  » origines  » ou  » quête identitaire « .

(1)Sérigne M’Baye Gueye, Les Derniers de la rue Ponty, Paris, Éditions Naïve, 2009, 217 p.
(2) Disiz,René, Paris, Éditions Denoël, 2012, 260 p.
(3)http://www.nanterre-amandiers.com/2013-2014/les-amours-vulnerables-de-des- demone-et-othello/
(4) « Jeune de banlieue », Les Histoires extraordinaires d’un jeune de banlieue (2006).
(5) »Fuck you (part 1) », ibid.
(6) »Ma mère est arabo-française et mon père, je ne sais pas, malien, je crois ! », Disiz, René, op. cit., p. 29.
(7) Les Histoires extraordinaires d’un jeune de banlieue (2006).
(8)idem.
(9) Itinéraire d’un enfant bronzé (2004).
(10) – « J’ai la haine », Lucide (2012).
(11) – Formule présente dans « Orphée noir », introduction rédigée par Jean-Paul Sartre en 1948, à l’Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache de langue française de Léopold Sédar Senghor.
(12) « Moïse », Lucide (2012).
(13) Itinéraire d’un enfant bronzé (2004).
(14)- ibid.
(15) – Voir aussi le chapitre intitulé « Le crachat sur l’héritage », p. 155 et suivantes, Sérigne M’Baye Gueye, Les derniers de la rue Ponty, op. cit.
(16) ibid., p. 16.
(17) ibid., p. 33-34.
(18) – ibid., p. 45 et suivantes.
(19) – ibid., p. 51.
(20) Disiz, René, op. cit., p. 19.
(21) ibid., p. 26.
(22) Disiz, René, op. cit., p. 19.
(23) « Fuck you (part 1) », Les Histoires extraordinaires d’un jeune de banlieue (2006).
(24) « Salauds d’pauvres », Extra-Lucide (2012).
(25) »Moïse », Lucide (2012).
(26) »Robin des Halls », Les Histoires extraordinaires d’un jeune de banlieue (2006).
(27) »J’ai la haine », Lucide (2012).
(28) »Mon amour », ibid.
(29) »Extra-lucide », Extra-Lucide (2012).
(30) »Robin des Halls », Les Histoires extraordinaires d’un jeune de banlieue (2006).
(31)Sérigne M’Baye Gueye, Les derniers de la rue Ponty, op. cit., p. 32.
(32) Disiz, René, op. cit., p. 39.
(33) ibid., p. 18.
(34) « Demi-abandonné petit, j’ai dû jouer dans la cour des grands » dans « Pour l’homme », Extra-Lucide (2012)
(35) »Le Monde sur mesure », The End (2009)
(36)Sérigne M’Baye Gueye, Les Derniers de la rue Ponty, op. cit., p. 108.
(37) »Jeune de banlieue », Les Histoires extraordinaires d’un jeune de banlieue (2006).
(38)Sérigne M’Baye Gueye, Les Derniers de la rue Ponty, op. cit., p. 217.
(39) »Mon amour », Lucide (2012).
(40) « Les moyens du bord », Extra-Lucide (2012).
(41) « Extra-lucide », ibid.
(42) »Une histoire extraordinaire », Les Histoires extraordinaires d’un jeune de banlieue (2006).
(43) De respectivement Romain Gary (1975) et Boris Vian (1957), voir Sérigne M’Baye Gueye, Les derniers de la rue Ponty, op. cit., p. 92.
(44) Disiz, René, op. cit., p. 17.
(45)Roman de Boris Vian (1946), voir Disiz, René, op. cit., p. 22.
(46) »Soldat de la paix », Itinéraire d’un enfant bronzé (2004).
(47) »la Lucidité n’est pas relative. C’est elle qui devrait relier les hommes », Sérigne M’Baye Gueye, Les derniers de la rue Ponty, op. cit., p. 218.
///Article N° : 12014

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