Fiche Livre
Littérature / édition
ARTS, BEAUX ARTS | Mai 2008
Masques, Chefs-d’oeuvre des collections du musée du quai Branly
ISBN : 978-2 915133 60 8
Pages: 144
Prix : 8.00
Parution : 05 Mai 2008

Français

Après la parution en 2006, pour l’ouverture du musée du quai Branly, de Chefs-d’oeuvre, voici la publication d’un deuxième album, consacré aux plus beaux masques du musée.
Masques, Chefs-d’oeuvre des collections du musée du quai Branly présente une sélection de près de cent masques des collections du musée, et réunit à la fois des chefs-d’oeuvre et des oeuvres méconnues, sorties des réserves du musée du quai Branly.
Ce tour du monde donne à voir une facette originale de l’universalité des collections du musée.

Cet ensemble comprend près de cent masques. Certains sont d’une grande ancienneté, et d’autres relativement récents : tous marquent la pérennité de l’usage des masques dans les sociétés traditionnelles des quatre continents.
C’est en effet d’Asie, d’Amérique, d’Afrique et d’Océanie que proviennent ces chefs d’oeuvre d’une extraordinaire richesse : leur inventivité formelle, leurs matériaux ou leurs dimensions parfois considérables suscitent l’étonnement et l’admiration du visiteur qui les contemple.
Masques, Chefs-d’oeuvre des collections du musée du quai Branly propose plusieurs aspects de cette diversité de matières – mais aussi d’usages – liés aux masques. De manière plus universelle, le parcours montre comment les différentes cultures du monde ont façonné le visage des divinités et des esprits, pour entrer en contact avec les forces de l’invisible.
Si l’on trouve bien sûr, au fil des pages, des masques de théâtre et de représentations de jeux dramatiques, proche de l’usage qu’en fait l’occident, on rencontre aussi des cultures pour lesquelles les masques impliquaient des réalités sociales et politiques. Dans ces cultures, le masque avait un rôle de modérateur dans les conflits, de police voire de justice ; la justice rendue par le masque pouvait aller jusqu’à la mort. Le plus souvent, le masque mettait l’homme en relation avec des forces naturelles sauvages, difficilement contrôlables, que l’on devait apprivoiser ou apaiser.
C’est pourquoi l’on trouve fréquemment, même si ce n’est pas une règle, des masques dont la fonction, dans des sociétés agraires, est de marquer le territoire « cultivé », caractéristique de l’humain, en opposition avec les non-lieux hostiles où se déchaînent des forces venues du monde non civilisé de la forêt, ou de la mer.

Descriptif
144 pages au format 22 x 31 cm
Environ 120 illustrations en couleur
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