David-Minor Ilunga, Célestin Kasongo et Jonathan Kombe
Dans tous les pays d’Afrique aujourd’hui, les initiatives pour faire émerger de nouveaux auteurs se développent. Sur ce plan, la travail du Tarmac des Auteurs à Kinshassa et de ses partenaires est assez édifiant puisqu’il multiplie les ateliers animés par des dramaturges chevronnés. De là à aboutir à l’éclosion de pièces originales et de qualité, il y a un pas qu’il n’est pas facile de franchir. A la demande d’Africalia, j’ai lu de nombreux textes issus de ces ateliers et en ai choisi quelques-uns qui me semblaient suffisamment avancés pour envisager une édition. J’ai eu l’opportunité de travailler une dizaine de jours avec les auteurs dans la capitale congolaise et suis assez fier de pouvoir mettre en circulation, avec les partenaires susdits, trois nouvelles pièces originales et bien structurées d’auteurs encore peu ou pas connus…


>>> David-Minor Ilunga : Einsteinnette

Le père a perdu son boulot, ma mère essaie de joindre les deux bouts pour nourrir son petit monde, la fille se débat avec ses études et le fils ne rêve que de musique. Bref, une famille presque ordinaire. Une famille où le père vénère sa fille pour ses brillants résultats, et où la mère pardonne tout à son fils chéri. Bien entendu, il suffit d’un grain de sable pour enrayer la mécanique.

28 pages / 2 comédiens / 2 comédiennes / Texte théâtral


>>> Célestin Kasongo : Tour de contrôle

Dans un quartier pauvre, la cabine téléphonique fait office de tour de contrôle. Les conversations entendues d’une oreille indiscrète se conjuguent avec les rumeurs qui virevoltent autour de ce lieu prisé. Mungradi, le « gardien » de cette tour, sait tirer profit de sa position. Aussi, quand il voit débarquer Pingo, tiré à quatre épingles, il sent la bonne affaire…

20 pages /2 comédiens / 2 comédiennes / Texte théâtral


>>> Jonathan Kombe : Prisonniers d’Ekafela

Une île, une prison, un prisonnier, Hassan, condamné pour de multiples meurtres. Chaque fois qu’un attentat est commis dans le pays, les médias soupçonnent sa participation par procuration. Débarquent deux autres prisonniers qui s’installent dans sa cellule. La cohabitation est difficile, d’autant que les raisons de leur présence ne semblent pas limpide.

17 pages / 4 comédiens / Texte théâtral