Littérature / édition
ROMAN | Février 2006
Vieux Lézard
Ousmane Diarra
Collection : Continents noirs
Edition : Gallimard
Pays d’édition : France
Parution : 02 Février 2006
Français
« Elle sourit de nouveau. Puis elle s’assit. Il la regarda et fut aussitôt saisi d’un sentiment bizarre, de bonheur et d’inquiétude. Il ne savait pourquoi. Puisqu’elle ne l’intéressait pas spécialement. Elle n’était qu’une petite gamine, et lui, un homme entre deux âges, avec une femme et des enfants et des principes et des soucis.
C’est lui qui commença à parler le premier, sans vraiment savoir ce qu’il disait. Cela arrive souvent quand la tête est vide alors que les yeux sont bien pleins. Il disait n’importe quoi. Il le sentait à son sourire narquois qu’il racontait des sottises. » Pourtant la vraie question trottinait dans sa tête : Pourquoi ?… Pourquoi ? »
Un bibliothécaire, la quarantaine, une étudiante qui apparaît et disparaît comme un mirage de beauté. Un pays, le Mali; une capitale africaine, Bamako. Au-delà des apparences, l’amour libre avec la jeune Sakira et l’amour des livres sont-ils possibles à l’ombre des imams qui condamnent et des enfants qui lapident ? Faut-il rêver pour vivre des désirs non excisés ? Dans Vieux Lézard, c’est l’humour léger qui fait s’envoler, telle une tourterelle roucoulante, les carcans sociaux et religieux.
C’est lui qui commença à parler le premier, sans vraiment savoir ce qu’il disait. Cela arrive souvent quand la tête est vide alors que les yeux sont bien pleins. Il disait n’importe quoi. Il le sentait à son sourire narquois qu’il racontait des sottises. » Pourtant la vraie question trottinait dans sa tête : Pourquoi ?… Pourquoi ? »
Un bibliothécaire, la quarantaine, une étudiante qui apparaît et disparaît comme un mirage de beauté. Un pays, le Mali; une capitale africaine, Bamako. Au-delà des apparences, l’amour libre avec la jeune Sakira et l’amour des livres sont-ils possibles à l’ombre des imams qui condamnent et des enfants qui lapident ? Faut-il rêver pour vivre des désirs non excisés ? Dans Vieux Lézard, c’est l’humour léger qui fait s’envoler, telle une tourterelle roucoulante, les carcans sociaux et religieux.
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