Fiche Livre
Littérature / édition, Poésie / Conte
REVUE | Mai 2016
IntranQu’îllités n° 4
Alain Mabanckou, Dany Laferrière, Aimé Césaire, Ananda Devi, Karim Miské, René Depestre, Nancy Huston, Armand « Gauz » Gbaka-Brédé, James Noël, Christelle Evita, Julien Delmaire, Gaël Faye, Hemley Boum, Rodney Saint-Éloi, Mohamed Mbougar Sarr, Aminata Aidara
Edition : Passagers des Vents
Pays d’édition : Haïti
ISBN : 978-99970-61-04-1
Prix : 25.00
Parution : 16 Mai 2016

Français

Revue littéraire et artistique dirigée par James Noël

Direction artistique : Pascale Monnin & Barbara Cardone




Revue éditée par Passagers des vents et diffusée par les Editions Zulma.

IntranQu’îllités n° 4 – Manifeste pour un nouveau monde. Revue de haute tension créatrice avec des pages qui vibrent et évoluent dans l’union libre des genres. Nous travaillons avec des poètes, des romanciers, des photographes, des philosophes, des musiciens, des peintres, des réalisateurs, pour constituer une poétique, façon boîte noire pour capter les vibrations et les imaginaires du monde, par le prisme de la beauté. Née par la force des choses au lendemain du séisme de 2010, IntranQu’îllités est conçue par ses fondateurs, James Noël et Pascale Monnin, comme une revue de grande magnitude à partir de la faille même, pour contrarier les certitudes et les idées reçues, et ainsi donner libre cours à tous les vents et les tremblements de l’esprit. Un rêve, un mouvement à partir d’Haïti, pays qui ne sera pas un centre, mais auquel un certain rôle d’épicentre sera intimement lié.

Ne vous fiez pas à l’île, qui saute aux yeux comme une proposition de soleil, de clichés de sables fins. On est souvent conduit à percevoir l’île comme un territoire replié sur ses bornes, où il suffirait de pivoter sur un pied pour en faire le tour. Le préfixe In dans IntranQu’îllités pourrait même renvoyer à la négation de l’insularité. Ce titre est une manière, une astuce pour apostropher tous les imaginaires, pour pénétrer les interstices et naviguer dans l’air/ère d’une île-monde. Pour voguer, nous voguons, pour naviguer, nous naviguons, perméables dans les nuances et les méandres en crue de la complexité. Nous assumons pleinement notre enragement – une forme d’engagement suprême -, à plein temps dans l’utopie et dans l’action.
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