L’état fédéral africain a finalement vu le jour, après l’apocalypse nucléaire qui a vu s’annihiler les puissances occidentales et les puissants états qui ne leur étaient pas inféodés. L’Afrique se reconstruit et accélère la création d’une fédération des états négro-africains : les États-Unis d’Afrique.

En fin de compte, c’est tout l’hémisphère nord du globe qui est devenu un enfer. Les survivants se ruent vers les Caraïbes et l’Amérique Centrale puis se mettent à lorgner sur l’Amérique du Sud. Ils parviennent à conquérir militairement l’Amérique Centrale mais Haïti demeure libre car elle est le territoire africain le mieux fortifié de la fédération dans la mer des Caraïbes.

Suite à la débâcle des troupes de la Fédération Bolivarienne sur leur sol, la menace se fait sentir dans toutes les Caraïbes. C’est alors que face à cette menace d’occupation du continent Sud-Américain qu’est organisée une opération conjointe baptisée « El Brazo de Amaru » entre les deux Fédérations alliées afin contenir et repousser l’envahisseur des territoires conquis.

Plus que jamais, il fallait fortifier les défenses de la fédération des Etats Unis d’Afrique, afin de préserver deux siècles de progrès et de paix. L’armée fédérale était bâtie comme une citadelle, une muraille épaisse. Ses troupes étaient stationnées sur chaque territoire et île. Et de toutes ces îles, une allait cristalliser la tension. Haïti va se transformer en une brèche béante dans le système défensif africain.