L’invasion du continent qui avait été concentrée sur le littoral Atlantique a été repoussée, de la Gambie à la Mauritanie ainsi qu’en Libye, avec le Sénégal comme point d’entrée principal. Les pertes civiles furent très importantes, plusieurs millions de morts et de disparus.

 

La zombification par l’ennemi des civils comme arme de guerre donna plus d’arguments aux états du Grand Ouest à poursuivre leur sélection draconienne des personnes pouvant obtenir le statut de réfugié sur le sol africain, se faisant bien plus virulents contre l’état fédéral sur le sujet. De nouvelles lois plus restrictives furent décrétées dans la foulée.

 

Mais d’autres députés et sénateurs s’y opposèrent courageusement. En fin de compte, le bloc dit “modéré” obtenu gain de cause et l’application des lois régionales strictes devint caduque. Nombreux furent les militaires et vétérans qui se dressèrent contre l’application de ces lois restrictives sur les réfugiés mettant à mal la cohésion entre les peuples, les politiciens et l’armée tandis que des villes-campements furent créées aux frontières nord de la fédération pour y parquer les migrants alors qu’ailleurs des réfugiés subissaient le courroux des autorités locales.

Rapidement, des mouvements politiques divergents naquirent, parfois au sein même des institutions étatiques. La stabilité de l’état fédéral est de nouveau remise en question dans des proportions encore jamais vues ni imaginées, au moment où des menaces non éteintes et sournoises, vont progressivement refaire surface et révéler leur véritable ampleur. L’étau de l’ennemi que l’on pensait brisé va, dans l’ombre, prend alors une toute autre forme.