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Madagasc’arts
Projet d’une manifestation artistique sur Madagascar

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Une idée issue de plusieurs lieux…

L’idée est partie de la rencontre de quatre personnes ayant chacune des liens affectifs forts avec Madagascar :
Ellys Raza, danseuse malgache vivant en France et à Bordeaux depuis plusieurs années,
Claire Mestre, médecin et anthropologue, ayant fait des recherches anthropologiques à Madagascar et très sensibilisée sur les questions de migration,
Chantal Constant, documentaliste et écrivain, ayant des projets et des échanges artistiques avec Madagascar,
Virginie Andriamirado, journaliste, française et malgache, travaillant de façon générale sur les manifestations artistiques d’Afrique.

Toutes les quatre sont par ailleurs très investies dans des domaines artistiques ou associatifs :
Ellys Raza est directrice artistique au sein de l’association Sakay-SSM, Claire Mestre est Présidente de l’association Mana, Chantal Constant est formatrice au sein de l’association Sidina, et Virginie Andriamirado est rédactrice en chef des sites d’Africultures.com et de Sudplanete.net

Madagascar, un pays à la culture diversifiée

Madagascar est un pays connu pour la prodigieuse beauté de sa nature, mais aussi pour sa grande pauvreté. Les quatre femmes avaient envie de montrer une autre face de cette magnifique île-continent : sa culture très diverse à travers plusieurs formes d’expressions artistiques. Ainsi, elles ont décidé de permettre à des artistes et chercheurs de faire connaître différentes facettes de cette culture : la littérature, l’art funéraire, la musique et la danse.

C’est ainsi que le projet de trois jours sur Madagascar a vu le jour. L’idée consiste à présenter plusieurs aspects de la culture malgache : la littérature avec l’écrivain Jean-Luc Raharimanana, l’art statuaire avec les anthropologue Jacques Lombard et Michèle Fieloux, la musique avec le groupe Tina, l’exposition de photos de Karine Goujerot, et la danse avec le groupe Sakay.

Les points forts de cette manifestation

Nous aimerions insister sur les points forts de cette manifestation qui sont les gages de sa future réussite :
Elle a l’ambition d’inviter des artistes et des chercheurs de grande qualité. L’écrivain Jean Luc Raharimanana est désormais un écrivain de grande importance, non seulement au sein d’un public spécialisé « malgachophile ». Il fait montre d’un talent désormais reconnu sur le plan international. Les chercheurs Jacques Lombard, et Michèle Fiéloux, sont également très connus dans le cercle restreint des chercheurs en sciences humaines. Mais, par ailleurs, ils interviennent régulièrement dans des manifestations ouvertes au grand public du fait de leur talent à transmettre leurs recherches par leurs films et leurs photographies qu’ils ont faits.

Elle est porté par des associations très actives : Mana est connu par ses actions auprès des publics migrants et a développé un réseau serré dans le monde associatif de la CUB. Virginie Andriamirado, de part ces activités journalistiques, est très impliquée dans les manifestations artistiques de la région concernant l’Afrique, et leur diffusion sur internet. Séréna a un public grandissant du fait de ces manifestations régulières dans la ville de Pessac.

Toutes les conditions sont réunies pour que les informations sur cette manifestation de haute qualité touche un public important et varié.


Jeudi 7 février 2007 à 18h, Salle Roger Cohé Pessac Centre

Conférence des anthropologues Jacques Lombard et Michèle Fieloux et vernissage de l’exposition photos Sidina

Jacques Lombard et Michèle Fieloux sont des chercheurs français qui ont fait des recherches sur Madagascar, en pays Sakalava. Ils y ont étudiés l’art funéraire et les pratiques de possession.

A partir du livre Andolo : l’art funéraire Sakalava à Madagascar (Ed BIRO), co-écrit par Jacques Lombard et Sophie Goedefroid, les deux chercheurs proposent une conférence animée par des photos et des extraits de film de la région sakalava.
Ce livre est une histoire de la sculpture funéraire du XVIIe au XIXe siècles chez les Sakalava de la côte ouest de Madagascar. A travers une analyse détaillée et magnifiquement illustrée, on découvre comment, à partir d’un modèle unique – le tombeau royal bâti en pierres – des artistes vont créer des tombeaux en bois décorés de sculptures, symboles de la procréation et de la vie : hommes, femmes, oiseaux, blasons familiaux et couples d’amoureux.

Karine Gougerot, photographe, propose 16 panneaux de photos


Vendredi 8 février 2007 à 18h, Salle Roger Cohé Pessac Centre

Lecture à voix haute et découverte de l’écrivain Jean-Luc Raharimanana.

Jean-Luc V. Raharimanana est né le 26 juin 1967 à Antananarivo, la capitale de Madagascar, où il réside jusqu’à l’âge de 22 ans. Il s’est fait remarquer en 1989 par une pièce de théâtre aux accents sulfureux. Bousier, il part en France, où il étudie puis enseigne le français. En 2002, Jean-Luc Raharimanana quitte son métier d’enseignant pour notamment défendre son père, professeur d’Histoire à l’Université d’Antananarivo, arrêté puis torturé en juin 2002 par les autorités malgaches. Il consacre désormais tout son temps à l’écriture.

Les deux soirées seront animées par le groupe de Musique Tina.


Samedi 9 février à 19h30 : spectacle du groupe SAKAY intitulé « Kotroka »

« Kotroka » veut dire foudre en malgache.
La foudre, l’éclair, est un choc électrique qui peut être à l’origine de plusieurs phénomènes, la naissance d’une idée, d’un monde.
Elle peut apporter l’énergie à allumer, entretenir, agrandir.
La foudre, c’est également « le coup de foudre », l’amour qui vous brûle, l’amour qui vous « tombe dessus »
Mais la foudre peut anéantir et réduire en cendre tout ce qu’on a pu construire.
Les sages de ce monde disent que l’on peut renaître de ses cendres.

Le projet de cet événement malgache sera porté par « Soutien Scolaire Malgache », association pessacaise.
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