LA DEDICACE DE L’AUTEUR : Depuis plus de trente ans, il est de bon ton dans les médias de blâmer, de vilipender, de flétrir l’action des « coloniaux » dans les pays africains devenus indépendants. J’ai voulu, par ce livre, démontrer que le sort des populations n’était pas aussi misérable qu’on le laisse entendre actuellement. Tant dans les villes qu’à l’intérieur du pays, le chômage était inconnu, il y avait un peu partout, réelle pénurie de main d’oeuvre. Jamais il n’y eut de famine ou pénurie de nourriture et pour ce qui concerne le « social », les nations coloniales avaient créé des caisses de pensions, d’allocations familiales, une structure médicale et scolaire réellement performantes. Des plantations et usines que j’ai dirigées, il ne reste rien, trente ans plus tard. Il est très facile d’en accuser ces « coloniaux » alors que ce Congo a été la proie de prédateurs autochtones. Je termine mon livre par la phrase : « ils étaient peut-être heureux mais ils ne le savaient pas ». Je crois qu’ils le savent maintenant ! (Raymond Kroll)