Murmures

Unesco Dakar : Un nouvel effort pour harmoniser la formation en journalisme
février 2013 | Projets culturels | Média | Sénégal
Source : Unesco Dakar

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L’UNESCO Dakar et le CESTI (Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar organisaient un atelier sous-régional sur la révision des curricula de formation en journalisme.
L’atelier se tenait du 5 au 7 février 2013 à Dakar, Sénégal. Il accueillait les directeurs et les recteurs des écoles supérieures de journalisme de 7 pays d’Afrique de l’Ouest pour relancer le débat sur l’harmonisation des curricula de formation.

Défis pédagogiques persistants

« Deux ans après l’atelier régional sur la formation au journalisme, nous allons mettre le focus sur l’harmonisation des curricula privilégiant les aspects pédagogiques », déclarait Jean-Pierre Ilboudo, Chef de Section Communication et Information au bureau régional de l’UNESCO à Dakar.

« La plupart des écoles africaines de journalisme sont toujours confrontées à des problèmes liés au manque de lisibilité et de cohérence des contenus pédagogiques », ajoute-t-il.

Un modèle de formation adaptable

En mars 2011, les écoles africaines francophones s’étaient en effet réunies à Dakar lors d’un atelier régional axé sur les cursus de formation au journalisme. Cette rencontre avait pour objectif d’adapter le modèle de formation conçu par l’UNESCO aux besoins des écoles africaines.

Ce modèle de cursus dresse une liste des cours à offrir et un inventaire des compétences attendues des journalistes. Il a été conçu par l’UNESCO à partir de 2005 suite aux sollicitations des Etats membres.

En outre, le modèle tient compte du contexte social, économique, politique et culturel des pays en développement et des démocraties émergentes, en insistant sur le lien entre démocratie et journalisme. Il peut ainsi être adapté aux besoins spécifiques de chaque pays.

Evaluer l’intégration du modèle

« A l’exception de la création d’un réseau des écoles, la rencontre de 2011 ne propose pas de solutions aux contraintes liées à la mise en oeuvre du modèle de l’UNESCO », déplore Ilboudo. « Il s’agit aujourd’hui d’évaluer l’état d’intégration du modèle dans les écoles de la sous-région et parvenir à une harmonisation des curricula. »

Les objectifs de l’atelier étaient les suivants :

– Identifier les contenus pertinents à partir du modèle de l’UNESCO
– Proposer des contenus enrichis pour chaque niveau de formation de la première année au Master à partir des réalités propres à chaque école
– Apporter des solutions aux obstacles à l’harmonisation des programmes au niveau pédagogique, humain, technique et financier
– Mettre en place un mécanisme de mutualisation des ressources pédagogiques et humaines et des compétences
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