Murmures
Libérez Stanis Bujakera (journaliste congolais, RDC)
septembre 2023 | Faits de société | Cinéma/TV | République démocratique du Congo
twitter.com/StanysBujakera
© DR
Français
La (vraie) démocratie exige d’avoir des journalistes libres, pas en prison (à cause de leur métier).
Notre collègue congolais Stanis Bujakera est correspondant de « Jeune Afrique » (Paris) à Kinshasa, directeur adjoint du site Actualité.cd et collaborateur de l’agence Reuters (Londres).
Stanis a été arrêté le 08 septembre à l’aéroport de N’Djili alors qu’il s’apprêtait à s’envoler pour Lubumbashi (RDC). Les téléphones portables et l’ordinateur du journaliste ont été soustraits par la justice congolaise.
L’accusation de « propagation de faux bruits » et « diffusion de fausses informations » repose sur une réponse qu’il a faite dans un article (dont il n’est donc pas rédacteur) du magazine « Jeune Afrique » où il est interrogé concernant l’assassinat de Chérubin Okende. Ce dernier, député et ancien ministre, a été tué par balles, le 13 juillet 2023, en plein Kinshasa, la capitale congolaise.
« La justice congolaise a refusé d’autoriser, ce 25 septembre, la remise en liberté provisoire de Stanis Bujakera Tshiamala », indique Jeune Afrique. Il est sous mandat d’arrêt provisoire.
Une démocratie qui met les journalistes en prison n’en est plus une. De plus, le compte de Stanis (@StanysBujakera) sur le réseau X (anciennement Twitter) est désormais géré par son équipe qui révèle (capture d’écran à l’appui) le 12 sept que « ceux qui saisissent les outils de travail de Stanis Bujakera, tentent de supprimer et désactiver son compte pour des objectifs inavoués. »
Au-delà de l’emprisonnement (fallacieux et arbitraire) de notre collègue et d’autres journalistes ou artistes (au Sénégal, en Tunisie,…), ce qui est inquiétant c’est la propension des régimes africains à user et abuser de la détention préventive (pour des personnes présumées innocentes) dans des prisons bondées où le respect de la dignité humaine n’est pas garantie.
Cette fébrilité malsaine s’accentue toujours à l’approche d’élections s’annonçant souvent litigieuses (la présidentielle congolaise est prévue le 20 décembre 2023).
Félix Tshisekedi, président congolais, est directement interpellé.
Nous exigeons la libération de Stanis Bujakera. En tant que journalistes, nous sommes hautement concernés par toute atteinte aux libertés sur notre continent et ailleurs.
J’exprime toute ma solidarité ainsi que ma compassion à l’endroit de ses proches et collègues.
Thierno DIA, Rédacteur en Chef d’Africiné Magazine (Dakar).
#FreeStanis
Stanis a été arrêté le 08 septembre à l’aéroport de N’Djili alors qu’il s’apprêtait à s’envoler pour Lubumbashi (RDC). Les téléphones portables et l’ordinateur du journaliste ont été soustraits par la justice congolaise.
L’accusation de « propagation de faux bruits » et « diffusion de fausses informations » repose sur une réponse qu’il a faite dans un article (dont il n’est donc pas rédacteur) du magazine « Jeune Afrique » où il est interrogé concernant l’assassinat de Chérubin Okende. Ce dernier, député et ancien ministre, a été tué par balles, le 13 juillet 2023, en plein Kinshasa, la capitale congolaise.
« La justice congolaise a refusé d’autoriser, ce 25 septembre, la remise en liberté provisoire de Stanis Bujakera Tshiamala », indique Jeune Afrique. Il est sous mandat d’arrêt provisoire.
Une démocratie qui met les journalistes en prison n’en est plus une. De plus, le compte de Stanis (@StanysBujakera) sur le réseau X (anciennement Twitter) est désormais géré par son équipe qui révèle (capture d’écran à l’appui) le 12 sept que « ceux qui saisissent les outils de travail de Stanis Bujakera, tentent de supprimer et désactiver son compte pour des objectifs inavoués. »
Au-delà de l’emprisonnement (fallacieux et arbitraire) de notre collègue et d’autres journalistes ou artistes (au Sénégal, en Tunisie,…), ce qui est inquiétant c’est la propension des régimes africains à user et abuser de la détention préventive (pour des personnes présumées innocentes) dans des prisons bondées où le respect de la dignité humaine n’est pas garantie.
Cette fébrilité malsaine s’accentue toujours à l’approche d’élections s’annonçant souvent litigieuses (la présidentielle congolaise est prévue le 20 décembre 2023).
Félix Tshisekedi, président congolais, est directement interpellé.
Nous exigeons la libération de Stanis Bujakera. En tant que journalistes, nous sommes hautement concernés par toute atteinte aux libertés sur notre continent et ailleurs.
J’exprime toute ma solidarité ainsi que ma compassion à l’endroit de ses proches et collègues.
Thierno DIA, Rédacteur en Chef d’Africiné Magazine (Dakar).
#FreeStanis
Partager :