Murmures
Le décès du réalisateur et producteur gabonais André Côme Ottong
août 2009 | Décès de personnalités culturelles | Cinéma/TV | Gabon
Français
Son dernier long métrage avait été primé au Fespaco
Le réalisateur et producteur gabonais André Côme Ottong est décédé dans la nuit du 24 août 2009 dans une clinique de Libreville, des suites d’une longue maladie.
Le réalisateur André Ottong était l’initiateur, dans les années 90 de l’école de cinéma « Ligne équatoriale », destinée à la formation de jeunes cinéastes.
En 2001 il a obtenu un prix au FESPACO pour le feuilleton « La Chambre des filles ».
En 2009, au cours de la 21e édition du FESPACO, il a emporté le prix international Planned Parenthood Federation (IPPF) pour son long métrage, « Confession Finale ».
Le cinéaste Imunga Ivanga nous transmet ces mots :
« Je retiens de lui l’image d’un garçon sympathique, disponible et plein d’énergie. Il a su se faire un nom, en marge du système classique et montrer, s’il en était besoin, que l’on peut exister en indépendant. En quelques années, il a pu réaliser un certain nombre de productions ayant une fraîcheur populaire. C’est assez triste qu’il parte ainsi, car il nourrissait de nouveaux projets. L’écran ne s’éteindra pas pour lui, ses oeuvres lui survivront. On ne t’oubliera pas. Que le show continue. »
Le dépouille de André Ottong fut exposée le 28 août à son domicile d’Owendo. Il a été inhumé le 29 août. Il a reçu un hommage de la profession le 28 à 17h30.
Le réalisateur André Ottong était l’initiateur, dans les années 90 de l’école de cinéma « Ligne équatoriale », destinée à la formation de jeunes cinéastes.
En 2001 il a obtenu un prix au FESPACO pour le feuilleton « La Chambre des filles ».
En 2009, au cours de la 21e édition du FESPACO, il a emporté le prix international Planned Parenthood Federation (IPPF) pour son long métrage, « Confession Finale ».
Le cinéaste Imunga Ivanga nous transmet ces mots :
« Je retiens de lui l’image d’un garçon sympathique, disponible et plein d’énergie. Il a su se faire un nom, en marge du système classique et montrer, s’il en était besoin, que l’on peut exister en indépendant. En quelques années, il a pu réaliser un certain nombre de productions ayant une fraîcheur populaire. C’est assez triste qu’il parte ainsi, car il nourrissait de nouveaux projets. L’écran ne s’éteindra pas pour lui, ses oeuvres lui survivront. On ne t’oubliera pas. Que le show continue. »
Le dépouille de André Ottong fut exposée le 28 août à son domicile d’Owendo. Il a été inhumé le 29 août. Il a reçu un hommage de la profession le 28 à 17h30.
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