Murmures

Une Semaine en Haïti du 10 février 2010
février 2010 | Divers | Histoire/société | Haïti
Source : Collectif Haïti de France

Français

une publication du Collectif Haïti de France
De nouveaux modes de vie… à quel prix?
Réouverture des classes dans les zones affectées?
Des plateformes d’associations haïtiennes s’adressent à leurs partenaires étrangers
L’inquiétude des associations haïtiennes face au rôle de l’État Haïtien et interventions internationales
Témoignage : le maire de la Commune des Abricot
Interpellation des grandes puissances sur l’annulation de la dette d’Haïti
Les connaissances du Japon en séisme et plus de 400 millions d’euros de l’Europe
Mobilisation des associations franco-haïtiennes en France

Ce n’est pas vraiment « Une Semaine en Haïti », disions-nous dans les numéros spéciaux que vous avez reçus depuis le séisme, car notre partenaire Alterpresse, dont les locaux ont été détruits à 60%, ne pouvait plus nous envoyer le résumé habituel de l’actualité haïtienne. Pour ce numéro 3 nous avons donc préparé hier « Une semaine en haiti spécial » avec les informations que nous avions ici en France. Et ce matin, merveille, nous recevons l’article d’Alterpresse! Nous avons décidé de vous envoyer le tout: signe de la continuité de nos liens et de la vie qui reprend.
Merci et courage à nos amis journalistes.
Ces numéros spéciaux sont largement diffusés, vu les circonstances, pendant plus d’un mois. Nous vous appelons à vous abonner dès aujourd’hui!

>>> De nouveaux modes de vie… à quel prix?

Ce lundi 8 février 2010, un ressortissant haïtien de 28 ans a été retrouvé vivant, sous les débris, mais très désorienté, dans un état de déshydratation et de manultrition extrême. L’intervention de volontaires haïtiens et de sauveteurs étrangers a permis à plus d’une centaine de personnes de survivre après la catastrophe du 12 janvier.
Environ un mois après ce tremblement de terre de magnitude 7 sur l’echelle de Richter – qui a officiellement causé 212,000 morts, plus de 300,000 blessés, plus de 4.000 amputés et 1,3 million de sinistrés -, les habitants de divers endroits d’Haïti, particulièrement dans la zone métropolitaine de la capitale (Port-au-Prince, Delmas, Carrefour, Pétionville, plaine du Cul de Sac et autres), à Léogane et Petit-Goâve (respectivement à 30 et 68 kilomètres de P-au-P), commencent peu à peu à s’acccoutumer à de nouveaux modes de vie. Désormais, l’alerte à la vigilance étant encore maintenue face à de probables répliques jusqu’au 21 févier, chacune et chacun essaie de vivre dans des abris provisoires, faits de matériels de fortune (parfois de draps, de tôles et de bois ainsi que de bâches en plastique) ou dans des tentes en plastique (le cas échéant). Des leçons sur l’existence sont proclamées de part et d’autre, avec la disparition d’êtres humains et de matériels (immeubles et autres) en seulement 1 minute.
C’est l’heure du bilan des pertes enregistrées, de la planification d’actions futures de reconstruction à établir sur de nouvelles normes. Aucune information n’est disponible à date sur l’ensemble des donations reçues de l’étranger depuis le 12 janvier.
L’impact du séisme sur l’environnement physique n’est pas encore analysé. La mer a franchi plusieurs métres à l’intérieur des terres à Petit-Goâve, tandis qu’elle s’était retirée sur quelques kilomètres (quelques heures après le séisme) à la frontière d’Anse-à-Pitres / Pedernales (Sud-Est de l’île d’Haïti). Après le tremblement de terrre, de larges fissures sont remarquables sur la chaussée des routes nationales 1 et 2, en direction nord et sud de la capitale.
Les sans abris craignent surtout des pluies qui ne feraient qu’aggraver les conditions de survie.
Depuis la deuxième semaine de la catastrophe, des tracteurs de la compagnie nationale des équipements (Cne) sont mis à contribution pour transporter les cadavres dans des fosses communes et pour procéder à la démolition des édifices menaçant de s’écrouler. Les tâches immenses de déblaiement sont effectuées par des gens vêtus de maillots jaunes (portant la mention « Gouvernement haïtien » et appelant à un sursaut de la population « an n leve kanpe ») ou de maillots bleus (fournis dans le cadre de travaux à haute intensité de main-d’oeuvre sous les auspices du programme des Nations Unies pour le développement – Pnud).
Des opportunités sont dégagées de la catastrophe par des gens du secteur informel qui, avec des batteries, offrent le service de recharge de téléphones cellulaires, dans une période où l’énergie publique alimente seulement 13 sur 32 circuits de distribution dans le département géographique de l’Ouest (incluant Port-au-Prince).
Plus de 85 millions de dollars américains (US $ 1.00 = 40.00 gourdes aujourd’hui; 1 euro = 60.00 gourdes actuellement) seraient nécessaires pour le fonctionnement normal de l’Electricité d’Haïti, font savoir les administrateurs de cette compagnie publique.
Cependant, l’insatisfaction demeure chez beaucoup de survivants qui, n’ayant pas constaté une véritable prise en main étatique de l’aide et des dispositions de reconstruction, dénoncent l’inaction apparente des autorités, notamment pour enrayer et prévenir les constructions anarchiques.
Vendredi dernier 5 février, de nombreuses personnes ont manifesté devant le local de la direction centrale de la police judiciaire (Dcpj), à proximité de l’aéroport international, devenu siège du gouvernement depuis la catastrophe, pour réclamer une meilleure coordination de l’assistance aux survivantes et survivants.
Différents partis politiques demandent également de nouvelles orientations de la politique publique, que devrait assumer un nouveau gouvernement de salut public.
Après la catastrophe, les autorités nationales ont mis gratuitement des autobus à la disposition de la population en vue de décongestionner la capitale et ramener les survivants dans différentes villes de province..
Une stratégie pour les sans abris et les personnes déplacées est envisagée, sans aucun délai précis de mise en oeuvre. Un ensemble de terrains ont été déclarés « espaces d’utilité publique » par les autorités en vue de recevoir des personnes sinistrées.
Une campagne de vaccination, contre la rougeole, la diphtérie et le tétanos, a débuté le 8 février pour immuniser 140,000 personnes en deux semaines. Rien n’est indiqué quant aux dispositions de structure d’attention médicale pour les personnes souffrant de traumatisme psychologique. Néanmoins, les centres hospitaliers d’urgence commencent, depuis quelques jours, par recevoir des cas plutôt « classiques » de personnes blessées portant des signes de la catastrophe, tels des infections ou des plaies mal renfermées.
Par ailleurs, Daniel Elie, Directeur Général de l’Institut de Sauvegarde du Patrimoine National (ISPAN), lance un appel visant la sauvegarde du patrimoine bâti à haute valeur culturelle du pays. Alarmé par les dispositions prises pour procéder à la démolition immédiate des structures jugées dangereuses, il demande aux Mairies, au Ministère des Travaux Publics et à tous les organismes et institutions nationaux d’obtenir son accord avant de procéder à la démolition de toute construction ancienne à caractère patrimonial historique.
L’ensemble des activités régulières a repris depuis 2 semaines, sans aucune consigne de sensibilisation sur les attitudes à adopter en cas de nouvelles secousses sismiques. Seulement, les responsables du bureau des mines invitent la population à faire examiner les maisons par des ingénieurs qualifiés.
La mobilisation est davantage constatée chez les organisation non gouvernementales (Ong) qui, en plus de l’aide apportée, tente de canaliser l’urgence vers des actions plus durables, comme l’articulation des actions entre les familles partageant une même aire d’abris, l’utilisation des services d’artisans et de marchandes communautaires pour des aménagements pertinents et la fourniture de repas chauds.

>>> Réouverture des classes dans les zones affectées? (tiré d’un article d’Alterpresse)


L’incertitude demeure sur la reprise dans un court délai des activités scolaires dans les zones directement frappées par le séisme du 12 janvier, qui a détruit ou endommagé un fort pourcentage des infrastructures d’enseignement.
Des écoles privées, étatiques et congréganistes ont été démolies ou mises hors d’état de fonctionner et personne ne sait quand réellement elles pourront reprendre leurs activités, malgré la volonté exprimée par le gouvernement pour une réouverture en mars.
Le ministère de l’éducation nationale a annoncé qu’il conduit une évaluation pour savoir l’état physique des infrastructures restantes et étudie la possibilité d’installer des tentes capables d’héberger les activités académiques.
Le Collectif des Écoles Privées de l’Ouest (COLEPO) affirme sa disposition à travailler avec le gouvernement pour trouver « la meilleure formule » pour éviter la perte l’année scolaire.
« Dans d’autres pays qui ont connu la guerre, les écoles ont pu fonctionner », fais valoir l’organisation. Elle souligne que l’activité scolaire est la base du développement et qu’on ne peut pas garder les écoles fermées.
Le sociologue Daniel Suplice invite le gouvernement à prendre des initiatives exceptionnelles pour faciliter la réouverture des écoles. « Le gouvernement doit trouver des fonds pour favoriser des prêt à faible taux d’intérêt aux propriétaires d’écoles », suggère-t-il.
1,5 millions d enfants sont aujourd’hui concernés par le problème de la réouverture des classes, selon, le ministre de l’éducation nationale, Joel Jean-Pierre.
Les écoles qui ont été épargnées par le séisme du 12 janvier dans les villes de province, ont repris le lundi 1er février.

>>> Des plateformes d’associations haïtiennes s’adressent à leurs partenaires étrangers

Dans une adresse à leurs partenaires étrangers le 27 janvier 2010, quatre organisations (ICKL – PAJ – SAKS – ITECA) et deux plateformes (Plateforme des organisations haïtiennes des droits Humains POHDH – Plateforme Haïtienne de Plaidoyer pur un Développement Alternatif PAPDA) les informent de leur décision de mener une réflexions et des actions communes pour faire face aux suites de la catastrophe. Elles veulent dépasser l’atomisation et la dispersion de leurs engagements. Pour cela, elles mettent en place un espace commun permettant provisoirement à leurs équipes de poursuivre leur travail et à d’autres organisations de les rejoindre. L’adresse: local de FIDES – Haïti, n°6 impasse Gabriel – rue Fernand à Canapé Vert. Ce lieu permet aussi l’échange et la mutualisation entre associations. C’est une démarche collective dans la recherche de réponses communes pour construire une réelle alternative démocratique populaire. Le but est de formuler assez rapidement un plan commun d’orientation et des projets concrets qui seront soumis à l’attention des partenaires.
Pour répondre à la situations d’urgence elles mettent en place des centre de services de quartiers fonctionnant grâce à une équipe de professionnels haïtiens (médecins, infirmières, psychologues, travailleurs sociaux) appuyés par des médecins allemands.
Elles saluent la générosité et l’aide de l’opinion publique mondiale mais demandent qu’elle soit structurante pour Haïti (réforme agraire, foncière, éducation etc.)

>>> L’inquiétude des associations haïtiennes face au rôle de l’État Haïtien et interventions internationales

Justice et Paix, dans une lettre ouverte au Premier Ministre le 28 janvier, s’inquiète de ce que ni la Présidence ni la Primature, ni le Gouvernement ne communique avec la population. Manque de parole d’encouragement et de compassion, manque d’explication sur les décisions prises, sur ce que signifie l’état d’urgence décrété, sur l’accompagnement des personnes déplacées hors de la capitale, sur la manière dont les communes vont pouvoir gérer l’aide et sous quel contrôle. Justice et Paix est membre de la POHDH.
D’autres associations s’inquiètent de l’invasion de 20 000 milles marines américains et de cette réponse militaire à la crise humanitaire. Plusieurs fois évoquée lors des troubles politiques qui secouèrent l’île, la mise sous tutelle internationale n’a jamais été acceptée. Lors de la réunion de Montréal, pour faire taire inquiétudes et critiques, le Premier Ministre a du affirmer que l’Etat haïtien jouerait un rôle central de coordination dans la distribution de l’aide et « n’avait pas l’intention de céder une part de sa souveraineté à qui que ce soit ». Le bulletin d’information du gouvernement haïtien du 1er février 2010 sur l’état d’urgence, donne des précisions sur l’action et les priorités du gouvernement, notamment en matière d’aide alimentaire, d’eau de santé.

>>> Témoignage : le maire de la Commune des Abricot

« C’est un appel de détresse que je lance. Ma commune s’impose d’accueillir près de 8 000 rescapés du séisme dont certains ne sont pas originaires de la région. Vendredi, pour l’ensemble du département, les services de la protection civile en avaient déjà enregistré 80 750. Plusieurs orphelins, égarés, hébétés, venus d’un ailleurs dont ils ne se rappellent pas le nom hantent les campagnes. Il a fallu les prendre en charge, sans assistance sinon grâce a la générosité de quelques amis haïtiens, antillais, français, belges et la générosité de quelques familles paysannes auxquelles la mairie a donné par enfant une ration d’un demi kilo de riz et une boite de lait. Geste dérisoire qui ne suffit pas a pallier un certain inconfort … moral ni à me donner bonne conscience comme représentant d’une … autorité pratiquement faillie. J’ai découvert dans le yeux hagards de ces enfants affamés, qui avaient attendu sur les quais de Port-au-Prince plus de huit jours avant d’être évacués vers leurs lieux présumés d’origine ce que peut être l’indignité d’un pouvoir central qui de plus en plus s’absente de ses territoires de responsabilité. Le pouvoir central est désespérément indifférent à la misère physique et morale de cette population (…). »

>>> Interpellation des grandes puissances sur l’annulation de la dette d’Haïti

Une cinquantaine d’associations de la société civile du le monde entier – dont l’organisation haïtienne la PAPDA, ont été signataires d’un appel pour exiger « des gouvernements et organisations internationales l’annulation immédiate et inconditionnelle de la dette externe de Haïti, dont le remboursement affecte des millions de vies humaines ». Elles demandant que « les ressources destinées à l’aide et à la reconstruction ne conduisent pas à un nouvel endettement, ni qu’on impose des mesures de conditionnalité ou autres restrictions de nature externe qui en altèrent les objectifs, comme cela est devenu une pratique courante des institutions financières internationales, comme la Banque mondiale, la Banque inter-américaine de développement (BID) et le Fonds monétaire international (FMI), ainsi que des pays dits « donateurs ».
A l’issue de leur réunion samedi 6 février à Iqaluit (Canada), les ministres des finances des pays du G7 ont finalement annoncé l’annulation des dettes bilatérales d’Haïti. Il ne s’agit donc pas des dettes multilatérales (BID, Banque Mondiale, FMI).

>>> Les connaissances du Japon en séisme et plus de 400 millions d’euros de l’Europe

Un premier groupe, d’un contingent de 350 membres de la compagnie d’ingénierie des forces d’auto-défense du Japon, est arrivé dans le pays le dimanche 7 février, en vue d’intégrer la mission des Nations Unies de stabilisation en Haïti (Minustah) dans les tâches de reconstruction nationale. Une aide d’urgence de 70 millions de dollars américains et des secours médicaux ont été apportés par le Japon depuis le séisme du 12 janvier.
Les 27 pays membres de l’Union européenne (UE) contribueront quant à eux à hauteur de plus de 400 millions d’euros au programme de reconstruction en Haïti. En plus d’Ong européennes travaillant en Haïti pour exécuter le volet humanitaire de l’aide de l’UE, de missions techniques (de pays du vieux continent) actuellement présentes sur le terrain, des ressources financières de plus de 200 millions d’euros devront également soutenir les efforts de reconstruction à plus long terme du gouvernement.

>>> Mobilisations des associations franco-haïtiennes

REGION MIDI PYRENEES
Association Cavaillon-Kavayon : Collecte de dons à Cavaillon. Concert de musique du Conservatoire de Cavaillon et du centre de formation « Artist » au Théâtre de Cavaillon. Loto. Les recettes de ces manifestations seront reversées à des ONG (Croix Rouge, Action contre la faim et Médecins sans frontière). L’association n’utilisera pas ces sommes pour son partenaire haïtien Cavaillon-Haïti, qui n’a pas subi le séisme. Elles seront destinées à l’aide d’urgence aux sinistrés.
Collectif des Associations de Midi-Pyrénées : le CHAMP a été invité à plusieurs évènements pour Haïti : le Concert « Solidarité en musique pour Haïti », avec le Président de région Martin Malvy, où plusieurs groupes se sont succédés sur scène; un spectacle de magie par le Cercle Illusionniste Occitan et la municipalité de la ville de l’Union. Le CHAMP a également participé à l’ouverture d’un dispositif de bourse d’accueil d’étudiants étrangers à des étudiants haïtiens par le Président de région.

REGION RHONE – ALPES
Réseau Rhône Alpes pour Haïti : Réunion de concertation à Resacoop avec les acteurs de la région Rhône-Alpes, réflexions des actions de coopération avec Haïti, à long terme. Courrier envoyé à 970 collectivités locales de la région Rhône-Alpes (municipalités de plus de 1000 habitants, communautés de communes), pour participer à cette réunion. Objectif : action de reconstruction sur une localité d’Haïti ou un quartier de Port-au-Prince. Cellule de crise au niveau de l’INSA et l’ENTPE pour les étudiants et chercheurs haïtiens : aide sur le plan médical, psychologique, matériel.
Actions des diverses associations du réseau: veillée organisée par l’association Quisqueya dans un « habitat jeune » à Lyon. Contacts pris pour des manifestations culturelles, en particulier à Tassin, à Décines, à Villefranche. L’association ASS’HUM organise un « freeze » à Saint-Etienne (mobilisation éclair rassemblant un groupe de personnes dans un lieu public pour effectuer des actions convenues d’avance avant de se disperser rapidement. Le rassemblement est en général organisé par Internet, les participants ne se connaissent pas pour la plupart, mais veulent adresser un message commun). 3 associations de Rhône-Alpes (Ass’Hum, PHF et Coeur de Haïti) travaillent avec le même partenaire haïtien ACDED,du matériel médical devrait être acheminé prochainement en action commune.

REGION CENTRE
Association CENTRAIDER – Mise en place d’un groupe de travail et de concertation consacré à Haïti. Ils invitent toute personne ou structure souhaitant se mobiliser ou déjà mobilisée suite à la catastrophe à relayer ses actions et ses informations par l’intermédiaire des moyens de communication de Centraider, rejoindre le groupe de travail et de concertation afin de réfléchir aux actions communes. Site Internet : http://www.centraider Vous y trouverez : les initiatives en région Centre, les soutiens accordés par les collectivités territoriales de la région Centre.

REGION PARISIENNE
L’Association Rasin Ginen d’haiti, avec la mairie de Saint Denis et autres associations amies d’Haïti, a mis en place une cellule d’aide psychologique et juridique au service de la communauté haïtienne. Horaire: le vendredi de 18h à 20h et le Samedi de 10h à 13h et de 14h à 17h. Pour connaître le lieu, veuillez: contactez : [email protected] et [email protected]
La Plateforme des Associations Franco-Haïtienne (PAFHA) a mis en place plusieurs commissions de travail : accueil et appui juridique, collecte-transport-logistique, information-communication, projets et reconstruction. La plateforme a aussi récolté de l’argent, il est désormais question d’identifier les projets sur place à soutenir.
L’Espace de Partenariat Franco Haïtien continue à faire des réunions inter-ONG chaque mercredi à 18h30 au CCFD afin de croiser l’information des partenaires et dresser des constats communs.

REGION BRETAGNE
Haïti au cœur du salon international de Tourisme de Rennes: un stand d’exposition, d’information et de collecte de dons a été offert par les organisateurs.
Action publique au cœur de la ville de Rennes: 120 bénévoles sur les marchés et les espaces piétons de la ville. Hommage de la ville de Rennes au Peuple Haïtien.
Paëlla dansante le 14 Février à 12H à PLOUNEOUR-TREZ: animation musicale, exposition Haïti, atelier dessins/messages, démonstration danses, percussions, loterie. Les bénéfices de cette journée seront reversés aux missionnaires des Pères de St Jacques et l’Association aux petits d’Haïti.

REGION GUYANE
A l’initiative d’associations haïtiennes et de défense des droits en Guyane, un appel au Gouvernement français a été lancé pour la communauté haïtienne de France, et en particulier de Guyane, qui n’est plus en mesure de prouver leur état-civil et n’ont aucun espoir de satisfaire aux exigences en vigueur pour leur régularisation. Face à cette situation humanitaire dramatique, elles demandent, entre autres, au Gouvernement français : 1/ une régularisation exceptionnelle et durable de tous les Haïtiens présents sur le territoire français; 2/ le regroupement familial exceptionnel pour les proches, tout particulièrement enfants et personnes âgées en danger en Haïti alors qu’ils ont de la famille sur le territoire français; 3/ l’abandon des exigences administratives en matière d’état-civil devenues impossibles à satisfaire.
Signez l’appel sur http://resf.info/P1424.
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