Murmures
« Amateurs d’Indépendances »: un documentaire original sur l’indépendance africaine
septembre 2010 | Divers | Cinéma/TV
Français
Un documentaire constitué de films amateurs rend hommage à la mémoire collective
Le documentaire « Amateurs d’Indépendances » de 52 mn a été diffusé le 28 septembre 2010 sur la chaîne française Histoire.
Il est co-réalisé par Claude Bossion et Agnès O’Martins, de l’association Cinémémoire à l’occasion du Cinquantenaire des indépendances des 14 pays francophones, en 2010. Réunissant une sélection d’images de cinéastes amateurs tournées avant et après les indépendances des Etats africains, le film constitue un témoignage intime de cette époque.
Trois phases chronologiques constituent l’architecture du film : en route vers l’Indépendance, l’année 1960, et après.
La matière brute des images est constituée de morceaux de films amateurs tournés dans un environnement privé. Selon Marion Urban d’RFI « Les cinéastes amateurs et leurs familles ont longtemps gardé ces films à titre de souvenirs personnels. La mémoire de la période coloniale et post-coloniale étant une question sensible, il n’était pas envisageable de les confier à un tiers pour une diffusion plus large. Le travail de Cinémémoire et l’intérêt grandissant du public pour les films d’amateurs, témoins d’une histoire intime de la grande Histoire, ont permis leur exhumation. »
Le résultat est surprenant, à travers des scènes soi-disant banales, allant de la vie quotidienne d’africains à des grands moments officielle de l’histoire de l’indépendance, se construit en filigrane un véritable regard historique « de l’intérieur » sur cette période charnière.
Il est co-réalisé par Claude Bossion et Agnès O’Martins, de l’association Cinémémoire à l’occasion du Cinquantenaire des indépendances des 14 pays francophones, en 2010. Réunissant une sélection d’images de cinéastes amateurs tournées avant et après les indépendances des Etats africains, le film constitue un témoignage intime de cette époque.
Trois phases chronologiques constituent l’architecture du film : en route vers l’Indépendance, l’année 1960, et après.
La matière brute des images est constituée de morceaux de films amateurs tournés dans un environnement privé. Selon Marion Urban d’RFI « Les cinéastes amateurs et leurs familles ont longtemps gardé ces films à titre de souvenirs personnels. La mémoire de la période coloniale et post-coloniale étant une question sensible, il n’était pas envisageable de les confier à un tiers pour une diffusion plus large. Le travail de Cinémémoire et l’intérêt grandissant du public pour les films d’amateurs, témoins d’une histoire intime de la grande Histoire, ont permis leur exhumation. »
Le résultat est surprenant, à travers des scènes soi-disant banales, allant de la vie quotidienne d’africains à des grands moments officielle de l’histoire de l’indépendance, se construit en filigrane un véritable regard historique « de l’intérieur » sur cette période charnière.
Partager :
