Murmures

Die Dichte : Marie NDiaye entre littérature et scène
janvier 2011 | Projets culturels | Littérature / édition | France
Source : Communiqué de Presse Escale du Livre 2011

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Un projet réunissant l’écrivain Marie NDiaye et le plasticien Denis Cointe
La neuvième édition de l’Escale du livre de Bordeaux aura lieu du 29 mars au 3 avril 2011. Elle sera marquée par la volonté d’inviter le public à dépasser les frontières artistiques en proposant des rapprochements entre la littérature et les autres formes d’expression que sont le théâtre, la musique et la danse.

C’est dans cette tendance que s’inscrit le tandem, formé à cette occasion, réunissant l’écrivain Marie NDiaye et le plasticien Denis Cointe. Coproduit par le Théâtre National de Bordeaux en Aquitaine (TnBA), l’Office Artistique de la Région Aquitaine (OARA) et l’Escale du livre, Die Dichte sera présenté, dans le cadre de l’Escale du livre, le 31 mars 1er et 2 avril au TnBA dans la salle Jean Vauthier, avant d’être joué en Aquitaine et à Paris.

Die Dichte est le nom d’un projet qui se déploie à travers plusieurs formes (notamment un spectacle, une installation, un film) où chacune joue son rôle, au même niveau d’intensité que le reste. Les reflets d’anonymes projetés en fond de scène, les notes du saxophone de Sébastien Capazza et les sons organiques de Frédérick Cazeaux entrent en collision avec le texte de Marie NDiaye et les interventions de Denis Cointe. Le sujet pourrait être Berlin, l’urbain, la métropole occidentale mais également la mémoire collective, la transmission dans l’intimité familiale par la langue maternelle ou d’adoption. Ou encore Marie NDiaye, écrivain qui se prête à un exercice de littérature orale pour sa propre voix enchevêtrée aux images et à la musique d’un autre, mais au fond, aucun de ces « sujets » ne domine, chacun serait plutôt un personnage. Écrivain, musiciens et metteur en scène exposent le spectateur à une matière littéraire, visuelle et sonore et partagent avec lui un monde perméable et fluctuant où les frontières sont abolies. De cette expérience sensible, qui fait voir et entendre ce qui persiste par-delà la vision et la voix, émerge peu à peu notre humanité fragile et mouvante, au bord de l’effacement. Performance, cinéma expérimental ou exposition sonore, Die Dichte bouleverse les conventions de la lecture. Die Dichte n’est pas un spectacle, c’est une invitation mystérieuse. Le texte du spectacle paraîtra aux éditions de l’Arbre Vengeur en mars 2011 sous le titre Y penser sans cesse et sera accompagné d’un cahier photographique réalisé par Denis Cointe.

Représentations :

31 mars, 1 et 2 avril : Bordeaux – TnBA,
Dans le cadre de l’Escale du livre
28 avril : Paris – Théâtre du Rond Point
3 mai : Boulazac – Agora
4 mai : Dax – Atrium
5 mai : Saintes – Gallia Théâtre
6 mai : Nérac – Espace d’Albret
19 mai : Pessac – Le Galet
20 mai : Villeneuve s/ Lot – Théâtre G. Leygues
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