Murmures

Célébration du centre panafricain du cinéma et de l’audiovisuel de Dakar au Fespaco
mars 2011 | Projets culturels | Cinéma/TV | Sénégal
Source : Lefaso.net

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Une plateforme technique et artistique de 9 hectares symbole de la Renaissance Africaine
Au titre des activités qui ont marqué l’agenda du 28 février en ce 22è FESPACO, l’on note la journée du Sénégal. Elle a été essentiellement marquée par la présentation du rêve panafricain du président sénégalais : le Centre Panafricain du Cinéma et de l’Audiovisuel de Dakar. Un ambitieux projet qui s’inscrit dans la continuité de la Renaissance africaine. Produire des images africaines par des Africains, pour les Africains et les publics du monde entier. Objectif principal.

La délégation sénégalaise a partagé le lundi 28 février à Azalaï hôtel indépendance, son rêve de réalisation d’un centre panafricain du cinéma et de l’audiovisuel.

Le représentant du ministre burkinabè de la culture, du tourisme et de la francophonie a remercié les organisateurs pour le choix du Burkina pour présenter cet ambitieux projet. Pour la partie sénégalaise, ce choix est une marque de solidarité avec le FESPACO qui est reconnue comme la plateforme, l’événement majeur incontournable des professionnels et des politiques pour la promotion du cinéma africain. Ce projet sonne comme un cadeau inestimable fait aux professionnels du cinéma et aux jeunes, un projet qui dotera l’Afrique de l’Ouest d’une infrastructure idéale pour la formation et la production audiovisuelle.

Le centre panafricain du cinéma et de l’audiovisuel de Dakar est une plateforme technique et artistique de 9 hectares pouvant accueillir tous les types de tournage cinéma et audiovisuel avec les nouvelles technologies dont le cinéma numérique, au profit des professionnels du Sénégal, de l’Afrique et du monde entier.

Les initiateurs du projet rassurent que l’ensemble des bâtiments du complexe cinématographique et audiovisuel seront construits dans le respect des normes environnementales. Ils comprendront une salle de projection numérique de 800 places modulable et polyvalente dite salle « Renaissance africaine » ; 4 auditoriums pour le mixage et le doublage en langues africaines et étrangères ; un laboratoire vidéo numérique et photo ; un espace de stockage et d’archivage ; des salles de montage d’images et de son ; des ateliers caméra, son, lumière et machinerie ; des salles de costumes, de construction, de peinture de décors ; un centre de formation dans les métiers de l’image, du son et autres ; des bureaux ; des plateaux de tournage avec des loges et un espace cafétéria et restaurant. Rien n’a été négligé.

Extraits d’un article Koundjoro Gabriel Kambou du Faso.net le mercredi 2 mars 2011

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