Murmures

Soirée spéciale abolition de l’esclavage sur France ô
mai 2011 | Divers | Cinéma/TV
Source : France ô

Français

A 20h35 découvrez trois documentaires
Le 10 mai a été choisi par Jacques Chirac en 2006 comme la Journée de commémoration de l’abolition de l’esclavage et anniversaire de l’adoption de la loi Taubira, en 2001, reconnaissant la traite et l’esclavage comme un crime contre l’humanité. À cette occasion, France Ô propose une soirée spéciale avec deux documentaires-fictions et un téléfilm sur Victor Schoelcher.


>>> Ne suis-je pas ton frère ? – Documentaire – 52 min

Quel a été le degré de connivence ou de résistance face à la déshumanisation organisée de la traite transatlantique et de l’esclavage ? Les fondateurs de la première société abolitionniste française, la Société des amis des Noirs, créée en 1788, se nommaient Brissot, Mirabeau, Clavière… Bien sûr, leurs destinées et leurs postures reflètent déjà l’ambiguïté des relations qu’entretiendra la République avec la colonisation. Mais leurs débats, mis en lumière par la découverte récente du registre de leurs délibérations, illustrent la grandeur du combat qu’ils avaient entrepris, à l’encontre des idées de leur temps, contre la traite et l’esclavage. « Ne suis-je pas ton frère ? » était leur slogan. Leurs publications vont préparer l’opinion à la première abolition de 1794, enlevée par le député noir Belley à la Convention, sous l’impulsion décisive des insurrections d’esclaves.



>>> La Liberté générale – Documentaire – 52 min

Que s’est-il passé entre la première abolition de l’esclavage, décrétée par la Convention en 1794, et son rétablissement par Bonaparte en 1802 ? Comment cette liberté générale proclamée – qui donna d’ailleurs son universalisme à la Déclaration des droits de l’homme – s’est-elle traduite en faits dans les colonies concernées comme Saint-Domingue, la Guadeloupe ou encore la Guyane ? Durant cette courte période « républicaine », des soldats et des officiers de couleur ont intégré l’armée française. Des députés antillais ont investi le champ politique pour défendre ces libertés nouvelles… Mais, très vite, le désarmement des troupes coloniales allait néanmoins provoquer un retour à l’esclavage.


>>> Victor Schoelcher, l’abolition – Fiction

3 mars 1848. Louis-Philippe a abdiqué. Au milieu d’un Paris en liesse, un homme se rend à bride abattue à l’Hôtel de Ville, siège du gouvernement provisoire de la nouvelle République. Il s’appelle Victor Schoelcher (Jacques Perrin). Il arrive du Sénégal. C’est là-bas, au milieu de la brousse, qu’il a appris que la monarchie de Juillet a été renversée. Alors, il est revenu en France par étapes forcées. Il sait que le moment est historiquement unique, propice comme jamais à l’aboutissement du combat acharné qu’il mène depuis vingt ans : l’abolition de l’esclavage sur tous les territoires français. Après 3 000 kilomètres de course, à pied, en bateau, en calèche et à cheval, il fait enfin face à Louis Arago, le nouveau ministre des Colonies. Il lui faut maintenant convaincre, et la partie sera rude, décisive. Les représentants des colons de la Guadeloupe, de la Martinique, de l’île Bourbon et des autres, sont là pour défendre le principe de l’esclavage. Ils jouent leur survie et celle de l’économie de tous les territoires français d’outre-mer. Seul contre tous, Schoelcher, telle la chèvre de monsieur Seguin, va lutter pied à pied toute une journée et toute une nuit
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