Murmures

Palmarès – FESTIVAL MIROIRS ET CINÉMA D’AFRIQUES 2011 (Marseille)
décembre 2011 | Palmarès | Cinéma/TV | France
Source : Communiqué de presse

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Marseille, le 4 décembre 2011
Le rideau est tombé sur cette cinquième édition du festival « Miroirs et cinéma d’Afriques », organisé chaque année par le « Afriki Djigui théâtri » animé par Naky Sy Savané et Kélétigui Coulibaly. Festival convivial qui, malgré le brouhaha du siècle particulièrement secoué ces quelque derniers 8 mois par des tragédies qui laissent peu de place à l’émotion et au plaisir esthétiques, a réussi cependant à attirer un public fidèle, curieux de voir et d’entendre les violences furieuses, les espoir, les beautés et parfois les laideurs venues d’Afrique au travers des miroirs ciselés par des cinéastes jeunes et moins jeunes, tou(te)s amoureux du 7è art.

Des œuvres présentées, toutes de qualité, ont émergé, trois grands prix, et une « Mention spéciale » du Jury.
– le premier a couronné « FELLAGA 2011 », du Tunisien Rafik Omrani qui emporte la figurine immortalisant Sembène Ousmane
– le second est revenu au Marocain Mohamed Chrif Tribak qui obtient le prix Youssef Chahine pour « LE TEMPS DES CAMARADES ».

Ces deux œuvres, la première, un documentaire, la seconde une fiction, nous restituent des pans entiers du « Printemps arabe » passé au filtre esthétique d’une inspiration et de talents réels.
– « Le prix Jeune public », attribué justement par un jury de jeunes, est revenu à la jeune Burkinabé Eléonore YAMEOGO pour son premier documentaire.. « PARIS MON PARADIS ». Un regard renouvelé et neuf du drame de l’émigration..

Quant à la « Mention spéciale du jury », c’est un coup de cœur et de chapeau à Salma Bargach, jeune réalisatrice marocaine pour cette première fiction « LA CINQUIEME CORDE », qui nous transporte au cœur d’une culture qui emprunte la voie initiatique, dans une véritable quête spirituelle où la musique joue le rôle principal en faisant office de maîtresse de cérémonie, au sens sacré du terme.

Les lauréats sont déjà assurés de participer au festival inaugural que les animateurs de « Djigui théâtri » organiseront en Côte d’Ivoire au premier trimestre de 2012. Ce grand retour au pays natal a été déjà amorcé à Abidja. Cependant, la cité phocéenne ne renvoie pas Naky et Kélétigui au « Bled » : ce sera un pont culturel jeté entre la Méditerranée et la cité de la Lagune. En effet, « Cinémas et miroirs d’Afrique » continuera de vivre en même temps à Marseille
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