Murmures

La littérature mauritanienne francophone : bilan et perspective
décembre 2011 | Divers | Littérature / édition | Mauritanie
Source : communiqué

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L’université de Nouakchott organise les 14 et 15 décembre 2011 à l’amphithéâtre Malick Sy, Faculté des Lettres et Sciences Humaines, le premier colloque sur le thème : « La littérature mauritanienne francophone : bilan et perspective ».

Cet événement débutera mercredi 14 décembre à 9h30 par une cérémonie d’ouverture suivie d’une table-ronde réunissant les premiers chercheurs en littérature mauritanienne francophone : Idoumou Ould Mohamed Lemine, M’bouh Séta Diagana et Manuel Bengoéchéa.

Ould Mohamed Lemine fut (après Catherine Belvaude) le premier à en faire une présentation méthodique en collaboration avec Nicolas Martin-Granel, et Georges Voisset dans leur Guide de littérature mauritanienne, Une anthologie méthodique publié en 1992 chez L’Harmattan. M’Bouh Séta Diagana, pour sa part, après avoir publié un ouvrage sur le sujet (Eléments de littérature mauritanienne de langue française chez L’Harmattan-Mauritanie en 2008), est le premier Maître de conférences à l’Université à dispenser un cours entièrement dédié à ce sujet. Manuel Bengoéchéa a quant à lui présenté en 2006 une thèse panoramique sur l’ensemble des écrivains, écrits et genres littéraires mauritaniens francophones et enseigne cette matière à l’Ecole normale Supérieure de Nouakchott.
Ces trois spécialistes s’efforceront, avec pour modérateur Mamadou Kalidou Bâ, Maître de conférences à l’université et auteur d’un ouvrage intitulé Le Roman africain francophone post-colonial publié en 2009 chez L’Harmattan, à dresser un premier bilan de cette littérature et à en proposer les perspectives.

La première communication se situera entre le témoignage et la théorie. Abderrahmane N’Gaïdé, écrivain et poète mauritanien francophone (Epitaphe, Paris, Edifree, 2010 ; Dans le creux de l’errance, Paris, l’Harmattan, 2010 ; Le Bivouac suivi de Fresques d’exil, Dakar, L’Harmattan-Sénégal, 2010 ; Les voix abyssales de Bissau ou les douleurs de la mémoire, Paris, l’Harmattan, 2011) qui nous entretiendra de sa conception de la littérature mauritanienne de langue française fondée selon lui sur l’errance.

La suite du colloque verra se succéder des spécialistes mauritaniens et internationaux sur différentes thématiques liées aux auteurs et à leurs œuvres. La communication de l’ethnologue français Pierre Bonte, portera sur l’œuvre d’Odette du Puigaudeau alors que Mohamed Ould Bouleïba présentera son étude de la poétique de Moussa Ould Ebnou. De même, deux professeurs espagnoles spécialistes de littératures francophones, Ana Monleón Domínguez et Inmaculada Linares Lara nous parleront respectivement des oeuvres de Puigaudeau, Beyrouk et de l’algérienne Malika Mokeddem dans une approche comparatiste. Enfin l’intervention de l’ethnololinguiste malien Denis Douyon s’attelera à comparer une légende de Djenné à celle du Wagadu réécrite par Moussa Diagana. La conclusion du colloque sera en forme d’introduction puisqu’Elemine Ould Mohamed Baba nous lira le texte d’Abdel Weddoud Ould Cheikh qui préfacera la future édition des Mauritanides d’Habib Ould Mahfoudh.

L’entrée est libre.

L’équipe de coordination,
Mamadou Kalidou Bâ, M’Bouh Séta Diagana, Manuel Bengoéchéa.

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