Murmures
Séance autour du film Au Rwanda on dit… La famille qui ne parle pas meurt
mai 2012 | Divers | Cinéma/TV | France
Source : Internet
© CEMAf
Français
Le Centre d’Étude des Monde Africains (CEMAf) organise une séance autour du film Au Rwanda on dit… La famille qui ne parle pas meurt d’Anne Aghion le 8 juin 2012 (17h30 – 20h, amphithéâtre Malher).
La soirée s’ouvrira avec un débat réunissant Sandrine Vinckel, doctorante à Paris 1 et Benoît Guillou, docteur en sociologie, documentariste et rédacteur en chef de La Chronique, la revue d’Amnesty-France.
Présentation :
Entre 2001 et 2009, Anne Aghion s’est rendue régulièrement dans la commune rurale de Ntongwe dans l’ancienne préfecture de Gitarama, où elle a filmé le processus de construction d’une coexistence pacifique entre les survivants du génocide de 1994 et ceux qui l’ont perpétré. Le documentaire montre la construction d’une coexistence pacifique, fondée sur le silence sur les violences passées, entre les survivants et les auteurs du génocide. Anne Aghion a filmé deux types de prise de parole sur ces violences : celle publique et contrôlée devant le tribunal gacaca et l’émergence d’un dialogue entre un Hutu, récemment libéré, et deux femmes hutu, dont les maris tutsi et les enfants ont été tués pendant le génocide, dialogue rendu possible par la présence de la caméra.
La séance sera l’occasion d’interroger l’impact de la présence de la réalisatrice et de sa caméra dans le processus de construction d’une coexistence pacifique à Ntongwe. La démarche d’Anne Aghion étant proche de celle d’un chercheur en sciences sociales (un terrain long, une approche ethnographique…), elle permettra aussi de comparer ces deux démarches, en particulier leur rapport aux interviewés, et au-delà de questionner la valeur scientifique de sources ethnographiques recueillies à des fins autres que la recherche scientifique.
Au Rwanda, on dit… la famille qui ne parle pas meurt :
Production : Gacaca Productions/Dominant 7/NDR/Arte, 2004. (Emmy Award en 2005).
Ce film fait partie d’une série de quatre documentaires sur l’après-génocide. Il s’intéresse aux conséquences du retour dans la commune de prisonniers hutu libérés dans le cadre du décret présidentiel du 1er janvier 2003.
Autres films de la trilogie Gacaca :
– Gacaca – Vivre encore ensemble au Rwanda ?. Production : Planète, Dominant 7/Gacaca productions, 2002, 55 mn.
– Mon voisin, mon tueur. Production : Gacaca Productions, 2009, 1h20 min. (sélection officielle au festival de Cannes en 2009).
– Bibliographie autour de la thématique du film
La Bibliothèque de Recherches Africaines du CEMAf (BRA) propose des références bibliographiques autour des thématiques du documentaire. Les documents imprimés (articles de périodiques et monographies) sont pour la plupart consultables à BRA.
D’après une information diffusée par la Bibliothèque de Recherches Africaines (en lien).
La soirée s’ouvrira avec un débat réunissant Sandrine Vinckel, doctorante à Paris 1 et Benoît Guillou, docteur en sociologie, documentariste et rédacteur en chef de La Chronique, la revue d’Amnesty-France.
Présentation :
Entre 2001 et 2009, Anne Aghion s’est rendue régulièrement dans la commune rurale de Ntongwe dans l’ancienne préfecture de Gitarama, où elle a filmé le processus de construction d’une coexistence pacifique entre les survivants du génocide de 1994 et ceux qui l’ont perpétré. Le documentaire montre la construction d’une coexistence pacifique, fondée sur le silence sur les violences passées, entre les survivants et les auteurs du génocide. Anne Aghion a filmé deux types de prise de parole sur ces violences : celle publique et contrôlée devant le tribunal gacaca et l’émergence d’un dialogue entre un Hutu, récemment libéré, et deux femmes hutu, dont les maris tutsi et les enfants ont été tués pendant le génocide, dialogue rendu possible par la présence de la caméra.
La séance sera l’occasion d’interroger l’impact de la présence de la réalisatrice et de sa caméra dans le processus de construction d’une coexistence pacifique à Ntongwe. La démarche d’Anne Aghion étant proche de celle d’un chercheur en sciences sociales (un terrain long, une approche ethnographique…), elle permettra aussi de comparer ces deux démarches, en particulier leur rapport aux interviewés, et au-delà de questionner la valeur scientifique de sources ethnographiques recueillies à des fins autres que la recherche scientifique.
Au Rwanda, on dit… la famille qui ne parle pas meurt :
Production : Gacaca Productions/Dominant 7/NDR/Arte, 2004. (Emmy Award en 2005).
Ce film fait partie d’une série de quatre documentaires sur l’après-génocide. Il s’intéresse aux conséquences du retour dans la commune de prisonniers hutu libérés dans le cadre du décret présidentiel du 1er janvier 2003.
Autres films de la trilogie Gacaca :
– Gacaca – Vivre encore ensemble au Rwanda ?. Production : Planète, Dominant 7/Gacaca productions, 2002, 55 mn.
– Mon voisin, mon tueur. Production : Gacaca Productions, 2009, 1h20 min. (sélection officielle au festival de Cannes en 2009).
– Bibliographie autour de la thématique du film
La Bibliothèque de Recherches Africaines du CEMAf (BRA) propose des références bibliographiques autour des thématiques du documentaire. Les documents imprimés (articles de périodiques et monographies) sont pour la plupart consultables à BRA.
D’après une information diffusée par la Bibliothèque de Recherches Africaines (en lien).
Partager :
