Murmures

Entretien de Virginie Echene avec l’artiste plasticien Barthélémy Toguo
juin 2012 | Projets culturels | Arts plastiques | Cameroun
Source : Internet

Français

« Je crois que le fait d’être proche des gens, d’être sensible à leurs aspirations dans notre société me conduit à produire un travail qui les touche, un travail qui assemble, qui compatit… »
Virginie Echene : Pouvez-nous nous décrire votre parcours aux Beaux-Arts d’Abidjan, Côte d’Ivoire ?

Barthélémy Toguo : Je suis arrivé en 1ère année à l’école des beaux-arts d’Abidjan, en 1989 – début 1990. Dans cette école, l’enseignement était calqué sur le système artistique français des années 1960-70, basé sur la copie des anciens grands maîtres. Ce système de copie prédominait dans l’école.

J’ai été admis à l’atelier de sculpture : il nous était demandé de reproduire les œuvres telles que L’esclave mourant de Michel-Ange, Le cardinal de Richelieu, Le Christ de la Cathédrale d’Amiens, le buste d’Agrippa, et d’autres sculptures comme la Statue équestre de Gattamelata.

Je faisais des photographies que j’envoyais à ma mère, j’étais très content de réussir ces portraits, cela me fascinait. J’avais l’impression d’être en dialogue avec ces personnages que je façonnais, que je modelais ; et les drapés du cardinal de Richelieu me captivaient, même son nez, son regard vers la gauche et son buste décalé vers la droite : ce mouvement m’inspirait.

J’ai donc passé mes 1ère et 2ème année à copier…

[…]

Lire l’intégralité de l’entretien publié sur le portail African Links (en lien).

Le site Web de Barthélémy Toguo : http://www.barthelemytoguo.com

Le site Web de la « Bandjoun Station » : http://www.bandjounstation.com
Partager :